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Le rôle de la finance et du crédit

vendredi 23 janvier 2009, par Robert Paris

"Dans un système de production où tout l’ édifice complexe du procès de reproduction repose sur le crédit, si le crédit cesse brusquement et que seuls aient cours les paiements en espèces, on voit bien qu’une crise doit alors se produire, une ruée sur les moyens de paiements. A première vue donc, toute la crise se présente comme une simple crise de crédit et d’argent. Et, en fait,il ne s’agit que, de la convertibilité des effets de commerce en argent.

Mais dans leur majorité, ces traites représentent, des ventes et des achats réels , dont le volume dépasse de loin les besoins de la société, ce qui est en définitive à la base de toute crise. Mais parallèlement,une quantité énorme de ces effets ne représentent que des affaires spéculatives qui venant à la lumière du jour y crèvent comme des bulles ; ou encore ce sont des spéculations menées avec le capital d’ autrui, mais qui ont mal tourné ; enfin des capitaux marchandises qui sont dépréciés ou même totalement invendables, ou des rentrées d’ argent qui ne peuvent plus avoir lieu. Tout ce système artificiel d’ extension forcée du procès de reproduction ne saurait naturellement être remis sur pied parce qu’une banque, par exemple la Banque d’Angleterre , s’ avise alors de donner à tous les spéculateurs, en papier-monnaie émis par elle , le capital qui leur manque, d’ acheter à leur ancienne valeur nominale la totalité des marchandises dépréciées. Du reste , tout ici est à l’ envers, car dans ce monde de papier n’ apparaissent nulle part le prix réel et ses éléments concrets : il n’est question que de lingots, d’espèces métalliques, billets de banque, d’ effet de commerce, de titres. C ’est surtout dans les centres, comme Londres, où se concentrent toutes les manipulations financières de la nation que ce manifeste ce renversement des notions : toute l’ affaire devient incompréhensible ; elle l’ est déjà moins dans les centres de production. » (K. Marx , Le Capital T III chap XXX. ed. Moscou)

« La surproduction rappelle brusquement au capital que tous les éléments sont nécessaires à sa production, car c’est cet oubli qui a provoqué une dévalorisation générale du capital. Celui-ci est donc obligé de recommencer sa tentative, mais à partir d’un stade toujours plus élevé du développement des forces productives, et avec la perspective d’un effondrement toujours plus grand du capital. Il est donc clair que plus le capital est développé, plus il apparaît lui-même comme une entrave à la production, et donc aussi à la consommation, abstraction faite de toutes les contradictions qui le font apparaître comme entrave fâcheuse de la distribution et de la circulation. Tout le système du crédit ainsi que les excès du commerce et la surspéculation qui en découlent, proviennent de la nécessité d’élargir et de surmonter les barrières de la circulation et de l’échange...) »

Alan Woods :

Marx sur le capital fictif

Ce n’est pas le manque d’argent qui est la cause de la crise. C’est au contraire la crise qui provoque un manque d’argent. Avec leur mentalité de banquiers, les économistes bourgeois confondent la cause et l’effet, l’apparence et l’essence. Quand l’économie entre en crise, le crédit s’assèche, et les gens demandent des espèces sonnantes et trébuchantes. C’est un effet de la crise, même s’il est vrai que l’effet devient cause et génère une spirale descendante.

Les banquiers et leurs amis répètent que la cause de la crise réside dans le manque de capital à la disposition du système financier. C’est une affirmation pour le moins étonnante. Ces deux dernières décennies, on a assisté à une gigantesque orgie financière dans laquelle les banques réalisaient d’énormes profits. A présent, ils prétendent ne pas avoir assez de capital ! En fait, pendant la phase de croissance, il y avait en circulation une immense quantité de capital sous forme de crédit, et cette surabondance de capital illustrait à elle seule les limites de la production capitaliste. Il y avait d’immenses sommes de capital disponibles pour la spéculation qui ne trouvaient pas de débouchés, et les capitalistes devaient trouver d’autres moyens de les investir.

Marx soulignait que l’idéal des capitalistes est de faire de l’argent avec de l’argent, sans avoir à passer par le pénible processus de la production. Au cours de la dernière période, il semblait qu’ils y étaient parvenus (sauf en Chine, où il y a eu un véritable développement des forces productives). Aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en Espagne, en Irlande et dans bien d’autres pays, les banques ont investi des milliards dans la spéculation, en particulier dans le secteur immobilier. C’est sur cette base que le scandale des subprimes s’est développé, générant d’incroyables quantités de capital fictif.

A l’époque de Marx, déjà, il y avait d’énormes quantités de capital en circulation. C’est ce capital qui formait la base du capital fictif. A l’époque, déjà, il y avait déjà des crédits frauduleux, l’équivalent des actuels « produits dérivés ». Ceci dit, comparé à la situation actuelle, c’était insignifiant. Aujourd’hui, la quantité totale de spéculation, à l’échelle mondiale, est stupéfiante. Ne prenons qu’un exemple : le commerce des crédits douteux. Ce marché permet à deux parties de parier sur la probabilité qu’une entreprise ne soit pas en mesure de payer sa dette. Cela s’élève à 90 000 milliards de dollars. Mais les contrats ne sont enregistrés que dans les dossiers des contractants. Nul ne connaît le volume réel qui est échangé, ce qui expose l’économie mondiale à d’énormes risques. Cela explique la panique à Wall Street et à la Maison Blanche. Ils craignent – à juste titre – que n’importe quel choc sévère ne fasse chuter tout l’édifice instable de la finance internationale, ce qui aurait d’incalculables conséquences.

Même au XIXe siècle, au sommet d’un boom, lorsque le crédit était facile et que la confiance augmentait, la plupart des transactions se faisaient sans argent réel. Au début d’un cycle, il y a une abondance de capital, et les taux d’intérêt sont bas. A ce stade du cycle, les bas taux d’intérêt stimulent les profits et la croissance. Plus tard, lorsque la prospérité est à son sommet, les taux d’intérêt atteignent leur niveau moyen. Comme il y a une demande croissante de crédit, les taux d’intérêt augmentent. Or, lors du dernier boom, cela ne s’est pas produit.

Ces dernières années, la Réserve Fédérale a délibérément maintenu de bas taux d’intérêts (ils sont même allés jusqu’à des taux négatifs, au regard de l’inflation). Du point de vue de l’orthodoxie capitaliste, c’était irresponsable. Cela a provoqué la bulle immobilière, jetant les bases de la crise actuelle. Mais tant que les investisseurs réalisaient d’immenses profits, nul ne s’en souciait. Ils ont tous participé à cette folle orgie financière. Les banquiers les plus respectables et les économistes les plus sages chantaient en choeur : « Mangeons, buvons, soyons joyeux, car demain nous mourrons ! »

S’ils se plaignent, aujourd’hui, d’être à court de capital, c’est parce qu’une large partie de leurs actifs est fictive – ce qui est la conséquence d’une escroquerie sans précédent dans l’ensemble du secteur financier. Tant que la croissance continuait, personne n’y prêtait attention. Mais à présent que la croissance est en miettes, tous ces actifs sont l’objet de suspicion. Les banquiers ne sont plus disposés, comme hier, à s’acheter de grandes quantités de dettes. La défiance s’est généralisée. Lorsqu’il s’agit de prêter ou d’emprunter, le vieil optimisme facile laisse place à l’avarice. L’ensemble du système bancaire, sur lequel repose la circulation du capital, est menacé de paralysie.

Tant que tous les actifs pourris n’auront pas été éliminés, de nombreuses institutions manqueront de capital pour alimenter l’économie en crédit frais. Marx avait décrit ce stade du cycle économique, dans le Capital :

« Il va de soi que les moyens de paiement font défaut pendant une crise. Le besoin de convertir des traites s’est substitué à celui d’échanger des marchandises, et cette situation s’aggrave d’autant plus que pendant pareille période une partie des maisons de commerce s’appuie exclusivement sur le crédit. Aussi des lois absurdes sur les banques, comme celle de 1841-45, peuvent-elles aggraver une crise financière. Aucune loi ne peut la supprimer.

« Dans un système de production dont la cohérence repose entièrement sur le crédit, une crise et une demande violente de moyens de paiement doivent inévitablement surgir lorsque le crédit est supprimé brusquement et que seuls les paiements en espèces sont admis. A première vue, tout doit se ramener à une crise de crédit et d’argent, étant donné qu’il n’est question que de la possibilité de convertir des traites en argent. Mais ces traites représentent, d’une part – et c’est la plus grande masse – des ventes et des achats réels dépassant de loin les besoins de la société et par cela même causes de la crise ; d’autre part, des affaires véreuses qui alors seulement viennent au jour, des spéculations malheureuses faites avec les capitaux des autres, des marchandises dépréciées et invendables. Dans ces circonstances, le système artificiel auquel a abouti l’expansion violente du procès de reproduction, ne peut naturellement pas être rendu normal par l’intervention d’une banque, la Banque d’Angleterre par exemple, qui emploierait son papier pour constituer aux tripoteurs le capital qui leur manque et acheter à leur première valeur nominale toutes les marchandises dépréciées. D’ailleurs, tout semble renversé dans ce monde du papier, où nulle part ne se rencontrent les prix réels avec leurs bases réelles, et où il n’est jamais question que de lingots, espèces, billets, traites, valeurs, principalement dans les centres, comme Londres, où se concentrent toutes les affaires financières du pays. » (Le Capital, Volume 3, Chapitre 30.)

Les capitalistes doivent extraire du système tout ce capital fictif. Comme un homme dont le corps a été empoisonné, ou comme un toxicomane qui lutte contre les effets de l’addiction, ils doivent expulser le poison de l’organisme – ou mourir. Mais c’est un processus douloureux qui n’est pas sans dangers. Comme le crédit s’assèche, les capitalistes exigent des remboursements à plus courte échéance. Ceux qui ne peuvent pas payer feront faillite. Le chômage augmente en conséquence, ce qui à son tour contracte la demande. Cela provoque de nouvelles faillites et de nouvelles dettes qui ne peuvent être remboursées. Ainsi, tous les facteurs qui avaient fait croître l’économie, au cours de la dernière période, la poussent désormais vers le bas.

KARL MARX

Nous savons, que sous le capitalisme marchand et industriel, le crédit n’a qu’un rôle purement technique, il n’est qu’une avance sur des ventes, ou sur une production, future. C’est la mévente des marchandises qui le fait apparaître comme « superflu », comme de l’argent qui n’a pas d’équivalent dans une valeur réalisable.

Avec le développement du capitalisme financier, et son autonomisation relative, le crédit devient le moyen d’anticiper des productions futures et d’autovaloriser l’argent. Marx utilisera la formule selon laquelle l’argent doit rapporter de l’argent comme le poirier des poires. A partir de ce moment, la boîte de Pandore de la spéculation est ouverte et le capital financier apparaît comme escroc et prophète.

Quand la crise éclate, ce n’est pas seulement la surproduction, le caractère fictif des marchandises (leur non-validation sociale) qui fait apparaître celle des signes monétaires qui leur sont rattachés. Cela arrive toujours bien sûr, comme dans les crises immobilières et, plus proche de nous, par la sournoise crise des subprimes (2007-2008…). Mais c’est le plus souvent le caractère fictif du « produit financier » qui apparaît à ce moment . Ce produit n’est rattaché aux marchandises par des combinaisons de crédits qui se superposent et qui doivent être remboursés à une date donnée. Ici la crise surgit en raison de l’impossibilité, non seulement de vendre les marchandises, mais encore de réaliser toute une série de paiements fondés sur la vente de ces marchandises déterminées dans un délai précis. C’est la forme propre aux crises financières et monétaires.

C’est l’auto-accroissement de la valeur financière qui s’interrompt parce que les anticipations à la hausse qui l’entretiennent sont stoppées pour une raison quelconque (une hausse des taux d’intérêt, l’insolvabilité de quelques banques ou pays gros débiteurs, la hausse des prix du pétrole, ou n’importe quoi qui puisse déclencher des ventes de « précaution » massives de titres et une panique).

Le gonflement de la masse des titres financiers étant alimenté par celui du crédit (notamment la dette publique, crédit fait à l’Etat), et démultiplié par les « effets de levier » des « produits financiers » modernes, comme les CDS ou autres CDO [1]. La valeur de ces produits est pour une large part fictive, et dans la mesure où elle n’est fondée sur aucun travail matérialisé, objectivé dans une marchandise, sa dévalorisation ne fait que sanctionner sa valorisation virtuelle (évaluée dans la crise actuelle par Patrick Artus à 26 000 milliards de dollars), capitalisation de revenus hypothétiques, voire simple pari sur l’évolution de « notions » (taux, indices, etc.).

Il en résulte que contrairement à l’époque du capitalisme marchand et industriel, ce ne sont plus des marchandises produites qui sont dépréciées dans un premier temps, ce sont les valeurs de papier, la monnaie… Ce n’est pas du travail matérialisé qui n’est pas socialement validé (mévente, surproduction), c’est du capital fictif qui est constaté comme tel, comme n’étant pas valorisé. Mais le capital étant global, c’est tout le procès de valorisation/ dévalorisation, du capital (financier, productif, commercial) qui se trouve dévalorisé. C’est pourquoi la crise financière, qui débute, par des krachs boursiers et monétaires, est toujours une crise du capital total.

Toute crise provoque des réactions en chaîne, visant à protéger le « vrai argent » sonnant et trébuchant. Seulement même si certains le pense encore, l’or n’est plus la valeur refuge. Elle est ravalée à n’être qu’une marchandise comme les autres. Seuls les titres des États puissants, et ceux des quelques gros trusts qui apparaissent comme des valeurs sûres. Ces valeurs refuges seront donc essentiellement les titres américains, japonais et accessoirement européens, dont la fonction est de remplacer l’or dans ses fonctions de conservation de la valeur (voir la récente poussée du Yen). A contrario, les titres et les monnaies des pays dont les capacités de captation de la richesse sociale sont plus faibles s’écrouleront (cas actuel des pays dits émergents, en fait dépendants) et la dette du tiers monde, remonte à la surface.

Dire que la crise se manifeste d’abord dans la sphère financière (c’est l’une des forme de la crise de l’époque actuelle), c’est dire que ce sont d’abord ses institutions, les Banques, les Bourses,les assurances mais aussi les monnaies et titres monétaires des États, qui sont atteints, ceux-ci étant les principaux représentants du capitalisme financier.

Les cours des actions chutent. Des banques se trouvent mises en péril par l’insolvabilité des débiteurs, leurs fonds propres étant bien inférieurs à ces crédits évaporés (et d’ailleurs pour une large part constitués de titres financiers maintenant dévalorisés). Et comme elles sont toutes liées les unes aux autres par des créances réciproques, c’est l’ensemble du système bancaire qui menace de s’écrouler comme un château de cartes (le fameux risque systémique des subprimes et CDS). Quant aux États en crise qui ne peuvent plus rembourser leurs dettes, d’autant moins que les capitaux les fuient, ils doivent déclarer la banqueroute (comme l’Etat argentin en 2001, et actuellement l’Equateur et l’Islande…), dévaluer leur monnaie, c’est-à-dire dévaloriser le patrimoine national, ou s’en remettre au FMI. Les entreprises de ces nations deviennent alors des proies faciles, acquises à bon compte par les trusts étrangers les plus puissants, ce qui accentue la concentration/ centralisation du capital.

Les pyramides de crédits ont manifesté le caractère fictif des procès de valorisation auxquels elles servaient de base en se transformant en un océan de pertes. Les banques croulent sous les créances irrécouvrables ou douteuses qu’elles doivent provisionner en y affectant leurs ressources, diminuées, et jusqu’à leurs fonds propres, eux-mêmes constitués d’actifs maintenant dévalorisés. Bref, ces fonds fondent, et avec eux la capacité de crédit. C’est ce qui vient de se passer avec la crise des subprimes et qui nécessitera l’intervention des Banques centrales et des États qui injecteront des milliards de liquidités, pour sauver la représentation du capital (l’argent).

Ce n’est pas qu’il n’y a pas assez de « liquidités », comme le prétendent les économistes, mais qu’elles ne circulent plus (les banques doivent provisionner à tout va, les entreprises ne veulent plus investir, etc.). Et comme tout le système capitaliste repose sur le crédit, il se produit une brutale contraction des affaires. Elle est démultipliée par la baisse généralisée des prix entraînée par cette contraction (déflation), ainsi que par la baisse de la consommation (due au chômage qui se développe, à l’arrêt des investissements, au comportements d’épargne de « précaution » des détenteurs d’argent).

Lorsque le krach financier se déclenche, c’est le mouvement classique de la crise qui se produit : écroulement du prix des « marchandises », fuite devant les signes qui les représentent, et précipitation vers le « vrai » argent, celui qui est censé être la valeur conservée. Nous avons pu vérifier, récemment que la hausse du prix des matières premières n’a été que de courte durée, pour la bonne et simple raison, que celle-ci était un élément dévastateur du taux de profit (voir Le Capital, t. 3, chap. VI : « Effets des changements des prix »).

Dans son mouvement le capital prend deux formes de circulation, celle du capital argent, et celle du capital marchandise, sa forme pendant le stade de la production est celle du capital productif, fabrication d’ un produit . Ces trois formes de capital ne sont pas autonomes, elles ne sont « que des formes fonctionnelles particulières du capital industriel, qui les prend toutes les trois successivement » (T II p. 57ed. Moscou)

Il en résulte, que le cycle total du capital ne fonctionnera , que pour autant que chaque phase passent sans interruption d’ une phase à l’ autre. Si au cour de son cycle une phase se fige, c’ est la crise. Dans la phase A-M le capital argent se fige en trésor ; si c’ est dans la phase de production, les moyen de production sont paralysés, et les ouvriers sans travail. Dans la dernière phase M’-A’ celle de la circulation des marchandises, celles-ci s’ amoncellent sans pouvoir se vendre. Par exemple pour le capital marchandise, sa période de circulation est le moment ou le produit est mis sur le marché et prend la forme d’une marchandise.« Le produit se transforme en marchandise grâce à cet élément spatial » ( Grundrisse chap. du capital éd. 10/18, p. 51 l’ élément spatial c’ est le transport).

En somme, la difficulté de convertir la marchandise en argent, d’en réaliser la plus value par l’ acte de vente, provient du fait que la marchandise doit obligatoirement être converti en argent. Par contre l’ argent n’ a pas besoin d’ être aussitôt converti en marchandise. Il en résulte que la vente et l’ achat peuvent être dissociés. C’est cette dissociation qui renferme les germes de la crise, parce qu’elle permet que les diverses phases de la circulation du capital de dissolvent et deviennent « autonomes », la crise arrive alors comme l’ acte violent visant à réunifier les différentes phases du procès de production, qui s’ étaient rendues autonomes les unes des autres.

Gérard Bad

Note

[1] CDO (collateralized Debt Obligations) : Titres adossés à des portefeuilles de créance diverses (créance bancaire, crédit immobilier, crédit à la consommation, etc..)

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