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La page Gilets jaunes de Poitiers communique sur le coronavirus et la lutte des classes
vendredi 6 mars 2020
La page Gilets jaunes de Poitiers communique sur le coronavirus et la lutte des classes
Ne sombrons pas avec le titanic du capitalisme ! Achevons-le !
On voit bien que le problème est plus profond que les retraites. Les attaques contre les retraites ne sont qu’un des symptômes d’une maladie plus grave : le capitalisme en fin de vie !
Oui, Le capitalisme est en phase terminale et il entraine tout dans sa tombe, que ce soit les retraites, la sécu, le chômage, les services publics... si on ne parle que de la France. A l’échelle mondiale, le capitalisme montre sa faillite. Les attaques incessantes contre les systèmes de santé empêche de faire face aujourd’hui au Coronavirus dont on le paiera de plusieurs manières :
– par des morts car si l’épidémie se développe, l’hôpital ne sera pas en mesure d ’y faire face,
– les autres malades ne pourront pas continuer à être pris en charge si le personnel soignant est lui même confiné,
– par le vol de milliards à nouveau sous prétexte de soutenir l’économie,
– par l’argent versé aux trusts pharmaceutiques qui se feront du pognon sur notre dos,
– par l’Etat-policier-sanitaire qu’ils peuvent mettre en place pour empêcher toute lutte, au nom de la lutte contre le coronavirus contre lequel ils ne font rien en réalité
Ce n’est donc pas en nous battant contre les symptômes que nous sauverons quoi que ce soit. A quoi bon défendre les retraites même par répartition ou même les services publics quand le capitalisme s’effondre et que les classes dirigeantes nous préparent à la pire des barbaries. Achevons le malade, achevons le capitalisme... Voilà plusieurs années qu’il est à l’agonie. Alors au lieu de s’agiter autour de l’épouvantail des retraites dont on se fichera bien de les avoir ou pas si ce sont nos vies qui sont en jeu, nous devons convaincre autour de nous que la si on veut défendre les retraites et tout le reste, c’est le capitalisme qu’il faut abattre.
Et ce ne sont pas les élections municipales qui y changeront quoi que ce soit. Ce n’est pas Macron, son gouvernement ou l’Etat qui ne sont pas démocratiques mais toute la société capitaliste. Aucune de leurs "institutions démocratiques" ne peut servir le peuple. Comme si le débat parlementaire aurait pu changer quelque chose, 49.3 ou pas. Nous ne pouvons pas compter sur le parlement. Le peuple doit avoir ses propres organes de démocratie pour exercer sa souveraineté.
Mais pour cela le peuple doit s’organiser et se fédérer indépendamment de toutes institutions liées de près ou de loin au capitalisme, c’est à dire liées aux grandes fortunes, aux grandes entreprises, au gouvernement ou à l’Etat. Seule la constitution de comités du peuple comme les comités de sans culottes et fédérées peut donner le pouvoir au peuple. N attendons rien de l’Etat, d’un gouvernement ou d’un parti. Seul le peuple en réquisitionnant les entreprises, en expropriant les capitalistes et en asseyant son pouvoir sur la société peut répondre lui même à ses besoins.
Devenons ingouvernables !
Gouvernons-nous nous-mêmes !
A bas le capitalisme ! A bas la société des milliardaires !
Vive le pouvoir au peuple travailleur, par le peuple et pour le peuple !
CORONAVIRUS : NOUS N’AVONS AUCUNE CONFIANCE DANS LES CLASSES DIRIGEANTES POUR NOUS PROTEGER
Il est difficile de se faire une idée sur la pandémie annoncée du coronavirus tant les informations qui nous arrivent sont contradictoires.
Lorsque l’épidémie a commencé en Chine, on a entendu de tout sur internet, que le virus proviendrait d’une chauvesouris mangée par un homme, ou qu’il se serait échappé d’un laboratoire dans lequel il aurait été fabriqué, non loin de la ville de Wuhan où tout a commencé.
200 morts étaient annoncées que la Chine mettait en place un dispositif de mise en quarantaine, isolant plusieurs villes de plusieurs millions d’habitants avec pour répercussion l’arrêt complet de l’économie dans ces villes, des usines, des transports (aéroports, trains) à l’arrêt, des navires qui ne font plus escales, des frontières fermées. Puis faisait construire à la hâte un hôpital.
Il y a vraiment de quoi s’inquiéter !
On nous annonce un taux de létalité de 2 %, contre 0.5 pour la grippe saisonnière, pour ce coronavirus très contagieux, qui dans un pays à forte densité comme la Chine provoquerait une hécatombe.
Pourtant, En France, aucune mesure de prévention n’était prise, Agnès Buzyn nous annonçait que le virus ne pouvait être transmis que par contact rapproché, et qu’on ne pouvait pas le contracter dans un hall de gare, ou après avoir touché une poignée de porte infectée.
D’où notre étonnement ? Il y aurait deux poids et deux mesures ? Est-il dangereux ou n’est-il pas dangereux ce virus ? Y a-t-il un risque réel de pandémie mondiale ou bien est-ce la Chine qui a mis en place pour on ne sait quelles raisons un dispositif démesuré ?
Étrange tout de même de placer des villes sous cloche en Chine pour éviter la propagation du coronavirus et dans le même temps en France laisser passer les voyageurs venant de Chine sans aucune précaution, sans prise de température, sans examen médical ou mise en quarantaine ? Ils ont laissé se diffuser les produits provenant de Chine qui ne présentaient aucun risque, ils nous disent maintenant que c’est faux. Ils ont laissé circuler librement les passagers, puisque que le virus ne pouvait se diffuser dans l’air, ni rester sur les poignées de portes, ils nous disent maintenant que c’est faux. Ils vont nous dire qu’ils ne savaient pas, ou qu’ils ne voulaient pas affoler la population inutilement. Quand on ne sait pas, si le virus peut vivre sur une poignée de porte, on prend les précautions nécessaires au cas où, quand on ne sait pas si les produits en provenance de Chine sont dangereux, par précaution, on les interdit. Et maintenant, voilà que les tests réalisés sur les patients venant de Chine n’étaient pas fiables. Que plusieurs personnes infectées avaient été testées négatives avant de tomber malades quelques temps après.
La vérité est que nous n’avons aucune confiance dans les classes dirigeantes pour nous protéger !
Depuis le début, on se demande ce qu’on nous cache, parce que de n’importe quel pays que nous soyons, nous n’avons aucune confiance dans les classes dirigeantes, qui n’hésiteraient pas à minimiser les risques encourus par les populations pour protéger l’économie et donc l’intérêt des grandes fortunes dont ils sont au service. Ces ultra riches qui nous empoisonnent sans remord, qui détruisent l’écosystème dont dépendent nos conditions d’existence, avec la complicité des politiques à leur botte qui ont tardé à informer la population lors de l’accident nucléaire de Tchernobyl et qui nous ont même affirmé que le nuage radio actif s’était arrêté à la frontière, eux qui font des guerres partout dans le monde et qui sont prêts à tous les massacres si des raisons économiques le justifient, ne peuvent pas s’inquiéter pour notre santé ! Tout ce qui les intéresse c’est la protection de leurs biens. On se rappelle aussi les millions dépensés pour le vaccin fabriqué dans un laboratoire appartenant au frère de Sarkozy, contre le virus grippal H5N1 qui devait, selon eux, décimer l’humanité.
Nous savons bien que pour nos dirigeants nos vies ne valent pas grand-chose, nous mourrons déjà au travail, ou au chômage, nous mourrons de faim, de froid, dans la rue, ou par manque de soins puisque partout ils cassent l’hôpital public, alors que notre mort provienne du virus ou de la misère dans laquelle ils s’apprêtent à nous faire plonger en détruisant le beau modèle social qui nous protège de la rue qui tue, ne change pas grand-chose. De nos vies, ils s’en foutent.
Le médecin Chinois qui avait donné l’alerte et qui avait été sanctionné par les autorités, devant s’excuser publiquement, est décédé à 36 ans. On nous dit alors que ce virus très dangereux tue des personnes de 30, 40 ans et sans aucun problème de santé !
Et l’instant d’après, ce virus n’est pas plus dangereux que celui de la grippe saisonnière, et n’est mortel que pour les personnes âgées, et les personnes qui ont de faibles défenses immunitaires, 35 % seraient mêmes asymptomatiques, ou ne présenteraient qu’un simple rhume.
Et ils ne comprennent pas pourquoi certains et certaines d’entre nous sont angoissées alors que peu de gens ont recours à la protection vaccinale, dixit Professeur Caune de la Pitié salpêtrière ! Quel est le rapport ?
Ce n’est pas la grippe qui nous angoisse, mais la confusion ! Parce que les médias, médecins, et rapporteurs de l’Etat, communiquent sur tout et son contraire, agitant les peurs. Ils sèment la confusion dans l’esprit de bon nombre d’entre nous, en nous livrant des infos contradictoires. Ce virus n’est pas grave mais on confine les populations comme si on avait à faire à un virus zombie qui allait décimer toute l’humanité.
Même sur le taux de létalité, ils ne sont pas d’accord. Certains avancent un taux de mortalité de 2 %, en s’appuyant sur des calculs mathématiques, dû à sa longue période d’incubation de 14 jours (allongée à 24 jours) pendant laquelle les patients pourraient non pas infecter 2 personnes, comme c’est le cas pour la grippe saisonnière qui a une période d’incubation de 2 jours, mais en infecter 3.4. De là viendrait leur inquiétude ? Du nombre important de malades qui provoquerait un ralentissement de l’économie ?
Pourtant sur les réseaux sociaux, des lanceurs d’alerte Chinois avaient dénoncé que le confinement et les mises en quarantaine n’étaient pas guidées par la volonté de protéger la population face à l’épidémie, puisque bien souvent les gens se trouvaient enfermés chez eux, sans rien avoir à manger, et sans aucune possibilité de se soigner, mourant faute de soins, mourant faute de nourriture, ni de s’échapper puisque l’armée partout dans la rue menace. Ces lanceurs d’alerte qui tous contestaient les mesures liberticides d’un gouvernement autoritaire, considérés comme des opposants politiques puisqu’ils avaient couverts aussi les manifestations pro démocratie de Hong Kong, ont disparu de la circulation. Personne ne sait ce qu’ils sont devenus. La mère de l’un d’entre eux alerte sur fb, les autorités lui répondent qu’il a été placé en quarantaine pour raisons médicales. Pour ses proches, le motif de sa disparition est autre, « il était en bonne santé, ils veulent juste le faire taire »
L’épidémie touche au cœur un corps déjà affaibli sinon malade. Depuis plus d’un an, la Chine est confrontée à une récession industrielle majeure, et tente de dégonfler une crise de surendettement. A ces maux, est ajoutée la révolte de Hong Kong dont on entend plus parler. Dans le pays même, les critiques à l’encontre des autorités passent la barrière de la censure sur les réseaux sociaux. L’épidémie devient le prétexte à un contrôle accru de la population.
Et voilà maintenant que plusieurs villes d’Italie se trouvent aussi en quarantaine, à quelques pas de chez nous, juste derrière la frontière. 11 villes ont été mises sous cloche dans lesquelles toute activité a cessé. Les magasins, banques sont fermés, les transports arrêtés. Personne ne peut sortir de la ville, les gens se ruent sur les magasins. Quiconque sort de la ville encoure une peine de prison.
On se croirait dans un film de walking dead, un film apocalyptique d’invasion de zombies, on a du mal à croire que c’est à notre porte et que ça se passe aujourd’hui.
D’autres villes en Corée, en Israel, au Liban, sont aussi confinées.
ET il y a vraiment de quoi s’inquiéter. Mais s’inquiéter de quoi ?
https://www.lefigaro.fr/sciences/frappee-par-le-coronavirus-l-italie-s-impose-un-traitement-a-la-chinoise-20200223
http://www.leparisien.fr/societe/coronavirus-et-quarantaine-en-italie-comment-52-000-personnes-sont-confinees-chez-elles-23-02-2020-8265198.php?fbclid=IwAR1pfSJuEv7qH5WDxxV4TovmhZHS9hB0vaPu_OyxXYMqGSK30vYm8wLyIb0
« Nous sommes prêts à prendre toute mesure économique complémentaire si nécessaire pour faire face à une éventuelle aggravation de l’impact sur l’économie mondiale », a affirmé à l’AFP le ministre français de l’Économie et des Finances à l’issue d’un sommet du G20 organisé à Ryad, sans détailler les mesures envisagées. « Le risque est maintenant confirmé, l’impact sur la croissance mondiale également, et c’est désormais une véritable préoccupation de l’ensemble des membres du G20. »
Le G20 se réunit en urgence pas parce qu’il s’inquiète pour nous, mais bien parce qu’il s’inquiète pour l’économie, le coronavirus pourrait entrainer un effondrement de la bourse.
Plusieurs cas positifs en France et le ministre de la santé annonce la réouverture de 70 hopitaux, et une commande de millions de masques. L’épidémie (…) pourrait provoquer (…) des réactions injustifiées lors des prises en charge (droit de retrait de certains personnels…) », comme cela est arrivé au CHU de Brest, début février. Face au grand public, le gouvernement veut garder la main : seul lui « communique sur l’annonce de cas confirmés, les décès, les patients guéris », et les cas possibles ou suspects ne seront pas dévoilés.
Par contre, il continue la casse de l’hopital public dont les services d’urgence sont en grève depuis plus d’un an, et qui dans des conditions de travail dégradées, manque de moyens et de personnels, ne pourront faire face à une épidémie d’ampleur.
Et voilà qu’un décret anti constitutionnel sort en France, L’Etat se donne les moyens de transmettre des informations telles que les opinions politiques, l’appartenance syndicale, les orientations sexuelles, l’état de santé, aux maires des communes concernées par les individus, les préfets (cf. art. 4) ou les autorités judiciaires (cf. art. 1)
Il se prépare quelque chose, quelque chose de grave, et qui n’a rien à voir avec une pandémie mondiale.
Alors, nous qui n’avons aucune confiance en nos dirigeants, nous qui nous méfions de ce qu’ils nous préparent pour protéger les intérêts financiers des ultra riches, nous disons,
Soit la menace est réelle, et ils ont tardé à prendre les mesures nécessaires à la protection des populations pour protéger l’économie, mesures incohérentes quand on interdit certaines manifestations culturelles en plein air comme le semi marathon de Paris et que l’on autorise un match de foot, ou que l’on fait fermer un marché en plein air dans l’Oise quand les supermarchés sont ouverts, bref, si la menace est réelle, ils l’instrumentaliseront, soyez-en certains,
Soit la menace n’est pas réelle, et devient un moyen politique de créer une psychose parmi les populations.
On vous propose un scenario d’anticipation.
L’économie mondiale est menacée. On sait depuis plusieurs années que la bourse est à son point de rupture, et qu’un krach boursier d’une ampleur inégalité entrainerait dans sa chute le capitalisme déjà moribond.
La menace d’une pandémie mondiale serait alors le moyen de mettre en place partout un état d’urgence pour confiner les populations, couper toute liaison, tout déplacement, et dans un moment de contestation sociale importante, voire d’insurrection, comme la révolte de Hong Kong, de mettre en place de graves mesures de restrictions à la liberté : fichage des opposants politiques, interdiction de sortir ou d’entrer de la municipalité ou de la zone concernée pour toute personne présente dans la municipalité ou la zone ; suspension des manifestations ou initiatives de toute nature, des événements et de toute forme de réunions dans un lieu public ou privé, y compris culturel, récréatif, sportif et religieux, suspension de tous les voyages éducatifs, tant dans le pays qu’à l’étranger ; application de la mesure de quarantaine avec surveillance active des personnes ayant été en contact étroit avec des cas confirmés de maladie infectieuse généralisée.
Il semblerait que, le terrorisme étant épuisé comme cause de mesures d’exception, l’invention d’une épidémie puisse offrir le prétexte idéal pour les étendre au-delà de toutes les limites.
L’autre facteur, non moins inquiétant, est l’état de peur qui s’est manifestement répandu ces dernières années dans les consciences des individus et qui se traduit par un réel besoin d’états de panique collective, auquel l’épidémie offre une fois de plus le prétexte idéal.
Ainsi, dans un cercle vicieux et pervers, la limitation de la liberté imposée par les gouvernements est acceptée au nom d’un désir de sécurité qui a été induit par ces mêmes gouvernements qui interviennent maintenant pour le satisfaire.
Ainsi une pandémie serait un moyen non seulement de mettre en place une surveillance accrue des individus, mais aussi de purger les pays des opposants politiques révolutionnaires. En France, ils ont déjà pris les devants en sortant leur décret en catimini dans la nuit, ces mesures d’exception permettraient de mettre un terme à la contestation sociale, proclamer l’état d’urgence serait un moyen de faire entrer l’armée sur le territoire, sans que la population ait à s’en inquiéter puisque ce serait pour son bien. Et ainsi prévenir le chaos, les émeutes, qui découleront forcément au moment où le krach boursier entrainera avec lui tous les peuples dans la misère noire.
La pandémie instrumentalisée permettrait la mise à mort de la sécurité sociale, qui serait déficitaire après trop d’arrêts maladie, mais aussi faute des retards de cotisations URSAFF puisque le gouvernement offre aux entreprises un délai de paiement pendant la durée de l’épidémie.
La pandémie instrumentalisée permettrait de diviser les salaires par deux, on a vu la bourse dévisser un peu partout, les marchers financiers se montrant craintifs face à la menace du coronavirus, mais rebondir aussitot grâce aux espoirs d’intervention des banques centrales et des gouvernements pour soutenir l’économie fragilisée par l’épidémie actuelle. Le ministre des finances du G7 à indiqué s’attendre à un impact de l’épidémie du coronavirus sur la croissance française "beaucoup plus significatif" que ce qu’il prévoyait jusqu’à présent, à savoir -0,1 point. Il s’est dit prêt à "débloquer ce qu’il faudra" pour venir en aide aux entreprises françaises.
Diviser les salaires par deux, c’est ce qui est arrivé en Chine, mais aussi en Grèce dans le cadre du plan d’austérité dicté par l’Europe.
La menace d’une pandémie serait le moyen de se prémunir de la révolution qui vient partout.
Quoi qu’il advienne, surtout ne pas se laisser manipuler, et continuer plus que jamais à lutter contre les capitalistes et leurs valets, menteurs, voleurs, assassins, prêts à toutes les atrocités pour rester en place. Parce que la guerre sociale qu’ils nous ont déclarée sera plus lente, mais aura les mêmes effets qu’une guerre militaire.
L’épidémie qui fait des millions de morts dans le monde, c’est le capitalisme.
Protéger la santé des populations, c’est arrêter de produire de la malbouffe industrielle bourrée d’additifs , c’est arrêter de répandre du glyphosate et autres pesticides sur les cultures responsables de cancers et d’autres maladies, protéger la santé, c’est donner les moyens aux hôpitaux de nous soigner, protéger la santé c’est cesser de faire travailler les salariés dans des conditions dégradées pour un salaire de misère, protéger la santé c’est pouvoir arrêter de travailler avant notre mort.
Protéger la santé c’est permettre à tous de vivre dignement, de se nourrir, de se loger, de se soigner !
Protéger la santé, c’est se débarrasser du virus le plus grave qui infecte le monde, le capitalisme.
Le pouvoir au peuple, par le peuple et pour le peuple !
Louise M
Samedi 7 mars 2020
Rassemblement des Gilets Jaunes et
autres rassemblements sur la Vienne
11H00
Rassemblement à Chasseneuil à l’initiative de GJ de Châtellerault
https://poitiers.demosphere.net/rv/2734
14H00
Rassemblement régional à Niort contre la répression
Maison des associations
https://poitiers.demosphere.net/rv/2735
14h30
Rassemblement hebdomadaire des Gilets Jaunes au rond-point d’Auchan Sud à Poitiers
19H00
Manifestation pour les droits des femmes. Place d’armes, Poitiers.
Précisions de la rédaction de GJ Poitiers
Gilets Jaunes Poitiers ne fait que relayer les divers appels à se mobiliser ou manifester. Cela ne signifie en aucun cas que nous partageons l’entièreté des positions des organisateurs ou organisatrices.En effet, tous appellent à se mobiliser, à tenir des rassemblements ou à manifester sur des objectifs partiels.
En ce qui concerne GJP, l’heure n’est plus aux combats partiels que ce soit sur les retraites, la sécu le chômage ou les droits des femmes. Le peuple travailleur ne peut arracher de réelles victoires aujourd’hui sans mener des actions révolutionnaires et sans appeler ouvertement à la lutte ouverte pour le renversementdu capitalisme en putréfaction qui pousse toujours plus d’entre nous dans la misère ou vers la mort. Oui la question majeure qui se pose aujourd’hui au peuple n’est pas de savoir si on peut ou pas avoir une bonne réforme dans quelques domaines que ce soit mais est-ce que les capitalistes sont en mesure de satisfaire nos desiderata. La réponse est non. Pour répondre à nos besoins matériels et mettre fin à toutes les formes d’exploitation et de domination, le peuple doit exercer sa souveraineté contre les capitalistes. Or le peuple ne l’exerce déjà pas sur ses propres luttes.
Oui, dans la situation présente, aucun de ces organisateurs ou organisatrices ne donnent pour objectif à ces initiatives de populariser la nécessité pour le peuple travailleur de s’organiser localement de manière indépendante de toutes institutions de la société capitalistes et de se fédérer pour mettre en place un début de pouvoir populaire qui puisse s’opposer au capitalisme non pas pour négocier, se concerter ou réformer ce dernier mais dans la perspective de le renverser en vue d’instaurer la souveraineté du peuple.
Malgré le fait qu’ils/elles restent sur le terrain du réformisme voire au mieux du réformisme radical, GJP s’associe malgré tout à leurs appels tout en maintenant son indépendance et son autonomie en exerçant son droit de critique.
Messages
1. La page Gilets jaunes de Poitiers communique sur le coronavirus et la lutte des classes, 7 mars 2020, 08:34, par B.
Ce que peut mettre en avant comme programme le mouvement des gilets jaunes et la révolte sociale actuelle du peuple travailleur
1°) Nous ne voulons plus admettre la pauvreté, les fins de mois difficiles et où on ne mange plus à sa fin, les enfants mal nourris, mal logés, mal soignés, les emplois précarisés, à peine payés ! Au 21e siècle, nous voulons en chômage, plus de personnes à l’électricité et au gaz coupés, plus d’expulsés, plus de chômeurs, plus de salariés, d’indépendants et d’auto-entrepreneurs livrés à la misère. Et interdit qu’il existe un seul milliardaire tant qu’il y aura un seul misérable !
2°) Nous ne voulons plus de la sacro sainte propriété privée des moyens de production (capitaux et entreprises) qui autorise le propriétaire à fermer une usine, à licencier un comme mille salariés, à imposer ses salaires, ses conditions de travail, ses charges de travail, ses milles et unes volontés ainsi que celles de l’encadrement qu’il impose.
3°) Nous ne voulons plus de l’Etat capitaliste au service exclusif de ces possesseurs de capitaux, via la corruption des hommes politiques et des dirigeants administratifs, via les mille liens entre le pouvoir politique et le pouvoir économique et social. Nous ne voulons plus que ces gens-là détiennent la totalité des grands média, le pouvoir idéologique, religieux, moral, d’information de formation (et de déformation) de la jeunesse, le pouvoir militaire, le pouvoir policier, le pouvoir judiciaire, le pouvoir administratif, le pouvoir sur les services publics, comme le pouvoir sur toute l’économie.
4°) Nous ne voulons plus que l’argent public serve essentiellement des intérêts privés. Il doit être interdit de distribuer des fonds publics aux banques et aux trusts, aux grandes entreprises privées et aux assurances, aux bourses et aux financiers, etc.
5°) Nous ne voulons plus de l’ordre capitaliste, qui suppose à la fois la propagande en direction des enfants, l’ordre paternaliste et l’oppression des femmes, les lois et constitutions qui favorisent le Capital contre le Travail.
6°) Nous voulons donc que l’intégralité des richesses appartienne au peuple travailleur et que la totalité du pouvoir d’Etat soit soumis au peuple travailleur organisé en comités et assemblées.
L’abbé Sieyès le disait dans la Révolution française :
« Le Tiers Etat n’est rien et il veut être tout ! Mais qui est le Tiers Etat ? »
De la même manière, clamons-nous :
« Le peuple travailleur n’est rien et il veut être tout ! »
Mais qui est le peuple travailleur ?
1°) Le peuple travailleur est ce qui s’oppose directement et fondamentalement aux profiteurs du monde capitaliste (propriétaires, représentants, grands administrateurs ou gros actionnaires du grand capital, des trusts, des banques, des assurances, des organisations financières et boursières, PDG des entreprises privées, semi-privées et publiques, hauts fonctionnaires oscillant entre fonction publique et intérêts privés, etc.). Ce qui caractérise les premiers c’est qu’ils ne détiennent aucune propriété privée de leurs moyens de production et entreprise de travail et n’exploitent personne, les autres se définissant exactement à l’inverse.
2°) Ce qui caractérise le peuple travailleur, ce sont ses intérêts objectifs : l’intérêt public alors qu’à l’envers ce qui caractérise le monde capitaliste, c’est de privilégier l’intérêt privé.
3°) Les catégories du monde capitaliste visent à effacer cette opposition puisqu’elles appellent salariés aussi bien des personnes appartenant au monde du travail qu’à celui du capital, donc aussi bien au peuple travailleur qu’au monde capitaliste. Par contre, elles excluent du peuple travailleur tous ceux qui ne sont pas en activité salariée : retraités, chômeurs, précaires, emplois à temps partiel, jeunes, auto-entrepreneurs pauvres, artisans pauvres, agriculteurs pauvres, commerçants pauvres, chauffeurs de taxis pauvres, pêcheurs pauvres alors que le peuple travailleur englobe, bien entendu, toutes ces catégories ! Par contre, les hauts cadres et dirigeants d’entreprise privées, semi-privées et publiques, bien que travailleurs n’en font pas partie.
4°) En fait, il est facile de distinguer le peuple travailleur du monde capitaliste : le premier a tout intérêt à en finir avec l’actuel système d’exploitation et le second ne vise qu’à le faire durer malgré sa chute inévitable depuis qu’il n’a pas pu se redresser suite à l’effondrement de 2007-2008 mais seulement à perdurer en ponctionnant de plus en plus les fonds publics…. Le peuple travailleur est celui qui mène, partout dans le monde, des révolutions sociales et le monde capitaliste est celui qui écrase ces luttes dans le sang !
2. La page Gilets jaunes de Poitiers communique sur le coronavirus et la lutte des classes, 8 mars 2020, 13:59, par un GJ
A Albertville, des Gilets jaunes protestent contre « la désinformation sur le coronavirus »
3. La page Gilets jaunes de Poitiers communique sur le coronavirus et la lutte des classes, 15 mars 2020, 07:11, par Gj
Les personnes qui subissent des attentes de transports sur des quais peuvent-ils respecter les distances de sécurité ?
Attention ! quand un flic matraque un gilet jaune, il n’a pas respecté la distance inter-personnelle dit « barrière de sécurité » de Macron !!!
1. La page Gilets jaunes de Poitiers communique sur le coronavirus et la lutte des classes, 15 mars 2020, 10:44, par Max
marre d’entendre que des GJ se font bastonner !
Est ce que les communards se sont fait bastonner en mars 1871 ?
Est ce que les black panther se faisaient bastonner dans leur défilé ?
Est ce que les ouvriers américains se faisaient bastonner en 1914 ?
Est ce que les mexicains peon se faisaient fouetter en 1911 ?
Nous ne voulons plus nous faire bastonner alors soyons a nouveau des millions ! dans les rues et en grève ! avec tous les outils qui nous tomberons sous la main. Désarmons la police et tous les corps d’Etat de répression du peuple.
Ils vont faire quoi ? mettre des milliers et des milliers de GJ en tôle ? des amendes à des gens qui n’ont que des dettes ? Nous tuer avec des virus ?