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Les revendications du LKP en Guadeloupe

vendredi 13 février 2009

1 - NIVEAU ET CONDITIONS DE VIE

 Un relèvement immédiat et conséquent d’au moins 200 euros des bas salaires, des retraites et des minima sociaux afin de relancer le pouvoir d’achat, de soutenir la consommation des produits guadeloupéens et plus généralement ta demande.

 Le relèvement immédiat du Smic, des salaires du secteur privé, des traitements de la fonction publique, du minimum vieillesse et des minima sociaux.

 Un salaire minimum guadeloupéen calculé sur le coût réel de la vie en Guadeloupe.

Création d’un bureau d’études ouvrières, chargé, de calculer l’évolution des prix des produits réellement consommés par les travailleurs.

 Réductions d’impôts fondées sur la justice fiscale.

 Baisse significative de toutes les taxes et marges sur les produits de première nécessité et sur les transports.

 Baisse des taux de la taxe sur les carburants.

 Suppression de la taxation des produits locaux Logements

 Gel des loyers pour une période indéterminée et pour l’année 2009 l’annulation de l’augmentation de 2,98%

 Arrêt des saisies immobilières des propriétés des Guadeloupéens et restitution des biens

 Un plan quinquennal pour résorber l’habitat insalubre

 Un vaste programme de construction de logements sociaux et intermédiaires.

Environnement

Contamination des terres par la chlordécone :

 Définition de mesures sanitaires pour protéger les populations des zones contaminées

 Indemnisation des victimes professionnelles et civiles Transports

 Mise en place d’un véritable service de transport des usagers.

 Engagement d’un audit indépendant sur les modalités de constitution des Groupements et d’attribution des marchés

 Révision des conditions d’exécution des marchés envers les usagers (abribus, arrêts matérialisés, gares routières, poteaux d’indications des horaires de passage des bus)

 Réhabilitation et indemnisation des Transporteurs déclarés « clandestins »

 Révision des conditions d’exécution des marchés par les groupements vis-à-vis des transporteurs (mise en fonction de la billetterie, fixation du prix à verser par chaque sous-traitant en fin de mois).

2 - EDUCATION

 Mise en place dans l’immédiat d’un moratoire de quatre ans en ce qui conceme la réforme du recrutement des enseignants, le temps de permettre la mise en place par I’UAG. des masters de professionnalisation et les sorties des premières promotions.

 Acter dans ce cadre un plan de titularisation des contractuels pour palier les besoins de recrutement

 Maîtrise de la gestion des postes et des personnels en Guadeloupe pour mettre en place une politique de l’emploi et de la formation conforme à nos besoins.

 Disposer d’un pouvoir décisionnel (en matière de programmes, d’orientation, d’éducation de gestion des ressources, de la mise en place d’un plan de titularisation des personnels contractuels et des contrats aidés.

3 - FORMATION PROFESSIONNELLE

 Création d’une structure assurant un véritable service public de la formation professionnelle : le CRFP ne constituant pas une réponse à la hauteur des enjeux

 Augmentation des fonds alloués à la formation professionnelle - Minimum 100 millions d’euros.

 Création de filières de formation professionnelle liées à tous les secteurs stratégiques pour le développement de la Guadeloupe et adaptées à nos réalités avec promotion de référentiels spécifiques (agriculture, environnement, énergies renouvelables

 Plan de formation obligatoire dans toutes les entreprises et particulièrement dans les entreprises de moins de 10 salariés.

 Mise en place d’un dispositif d’accompagnement et de formation pour un chômeur ou un travailleur dans le cadre de la création d’activité.

 Création d’un Fonds d’urgence pour la formation professionnelle alimenté par les remboursements des trop perçus de la Sara.

4 - EMPLOI

 Priorité d’embauche pour les Guadeloupéens.

 Embauche obligatoire de Guadéloupéens dans toutes les entreprises qui bénéficient d’aide publique.

 Mise en place d’un avenant régional à la prochaine convention Unedic en vue d’améliorer et d’élargir les conditions d’indemnisation du chômage en Guadeloupe : revalorisation des allocations de chômage en montant et en durée (moins du quart des chômeurs de Guadeloupe ont droit à ce jour à l’ARE)

 Respect de l’obligation de recrutement des Travailleurs handicapés

 Arrêt de la déprogrammation des fonds de la formation professionnelle

 Ouverture des financements de la formation professionnelle à tous les chômeurs et non plus, uniquement aux seuls indemnisés au titre de l’ARE & instauration d’un crédit annuel de formation pour chaque chômeur.

 Réhabilitation du fonds social de l’ex-Assedic pour les situations individuelles.

 Limitation du CDD à 6 mois renouvelable une fois, à l’issue du renouvellement, embauche du salarié.

 Limitation du recours aux sociétés d’intérim à 5% des contrats du secteur marchand

 Embauche prioritaire à I’issue d’un contrat en alternance

 Obligation d’embauche des travailleurs handicapés au lieu du paiement de la pénalité prévue par la loi.

Contre les licenciements

 Participation des représentants des salariés dans les instances dirigeants de l’entreprise avec voix délibératives.

 Plan social, reclassement et formation obligatoire quel que soit le nombre de licenciés et l’effectiff salarié de l’entreprise,

 Réintégration de droit des licenciés pour faute, suite à la décision de justice ne confirmant pas la faute et systématisation du droit à la réparation.

 Remboursement par l’entreprise des aides publiques perçues en cas de licenciement économique

5 - DROITS SYNDICAUX ET LIBERTES SYNDICALES

 Obligation d’un accord de branche ou d’entreprise avant toute autorisation de travail le dimanche

 Mise à disposition d’une Maison des Syndicats à Jarry.

 Négociation d’un accord de branche et interprofessionnel sur l’exercice du droit syndical, la représentativité, la représentation de branche, l’emploi

 Régularisation des travailleurs en situation irréggulière.

 Négociation de Convention Collective dans tous les secteurs.

 Renforcement de moyens des inspecteurs et contrôleurs du travail.

 Mise en place et respect du comité d’hygiène, de sécurité et de conditions de travail dans toutes les entreprises.

 Mise en place de délégué du personnel dans toutes les entreprises d’au moins 5 salariés. Représentation des syndicats de Guadeloupe dans les entreprises et les organismes paritaires (Assedic-Sécurité sociale-CAF-AGEFOS PME-FONGECIF...)

 Liberté de participation de syndicalistes extérieurs au Comité d’Entreprise et aux négociations annuelles obligatoires

 Extension systématique des accords collectifs de Guadeloupe à l’ensemble de l’archipel

 Reconnaissance du 27 Mé, jour férié, chômé et payé.

 Droit à l’organisation de formation syndicale ouverte à toutes les organisations syndicales de Guadeloupe.

 Budget formation alloué aux syndicats dans le cadre de la formation syndicale

 Annulation et arrêt des poursuites pénales en matière d’action syndicale.

6 - SERVICES PUBLICS

 Création et préservation de véritables services publics dans les secteurs stratégiques (eau, transport, énergie électrique et fossile, traitement des déchets, prévention et sécurité civile, crédit...) au service de la population et des besoins économiques du pays, comprenant au sein des instances dirigeantes des représentants des usagers et des travailleurs.

 Transparence sur la fixation des prix de l’eau, des transports, des carburants, des loyers, du gaz. de l’électricité. et des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

 Baisse immédiate de 50 centimes du prix des carburants

 Baisse du prix de l’eau, du prix de transport de passagers, du prix des communications

EAU

 Distribution de l’eau en qualité et en quantité sur l’ensemble du territoire

 Fixation d’un prix unique sur l’ensemble du territoire.

 Facturation en fonction de la quantité réellement consommée.

 Remplacement du réseau vétuste (plus de 50 ans)

 Révision du mode de calcul de l’assainissement des eaux usées.

 Suppression de la majoration de 12 euros pour retard de paiement

SANTE

 Ouverture des négociations portant sur l’équilibre de l’offre de soins entre le public et le privé, entre établissements privés et sur l’ensemble du territoire ;

 Résorption des déficits structurels des hôpitaux ; engagement des procédures pour la reconstruction du CHU ;

 Révision du système d’évaluation des budgets dans le public et le privé

7 - PRODUCTION

Volet agricole

 Maintien et aménagement du foncier agricole (eau d’irrigation, voiries, téléphone., électricité) afin de créer des entités de production viables et en constante recherche d’autonomie.

 Finalisation de la mise à disposition des 32 hectares de terre pour la réalisation du projet porté par « Kè a Kanpech » .

 Maintien du traitement des dossiers collectifs par les Sica et Groupements de producteurs,

 Exonération de la taxe foncière au profit des exploitants agricoles sur l’ensemble du territoire.

 Suppression des taxes sur les engrais, désherbants, semences, aliments de bétail, gasoil etc.., destinés à la production agricole.

 Paiement des aides aux agriculteurs.

 Prise en compte de la valorisation de tous les coproduits issus de l’agriculture comme partie intégrante de la richesse produite par I’exploitation agricole (ex. bagasse pour l’énergie, etc..).

 Mise en place de mécanismes fiscaux et douaniers pour développer la préférence guadeloupéenne.

Volet Pêche

 Suppression immédiate de toutes les taxes perçues sur les matériels, réduction du coût des intrants.

 Révision immédiate du texte concernant les exonérations au titre de l’Urssaf pour les marins pêcheurs embarqués seuls.

 Mise en place d’un plan de formation des professionnels et des jeunes aux différentes activités de la pêche, aux acquisitions des techniques de capture nouvelles, aux utilisations de matériel électronique embarqué, aux techniques de conservation et de vente.

 Traiter les problématiques, condition de vente en gros et au détail réalisée par les marins pêcheurs, produits d’importation, groupements d’intérêt économique, organisation des producteurs.

 Traiter les problématiques d’aménagement portuaire, points d’avitaillement, zone d’entretien des navires, zone de stockage des matériels.

 Mise en place d’une plate-forme de rencontres et d’échanges avec les professionnels de la Caraïbe.

8 - AMEMAGEMENT DU TERRITOIRE ET INFRASTRUCTURES

Maîtrise foncière

 Fixer à 50 000 ha la surface agricole incompressible sous forme de ZAP (Zone Agricole Protégée) et mise en place d’une commission d’évaluation et de contrôle annuel.

 Favoriser l’installation des jeunes diplômês sur des exploitations viabilisées (350 dossiers en attente).

 Protection du patrimoine écologique de la Guadeloupe (forêt, mangrove,-.)

 Arrêt de toutes spéculations immobilières et de la discrimination privant les Guadetoupéens du droit à I’accession à la propriété dans leur pays.

 Arrêt d’implantation de nouvelles stations-service. Arrêt de l’implantation et de l’extension des grandes surfaces

 Arrêt définitif du projet d’implantation d’un circuit automobile « Vigie Gate » à Anse-Bertrand. Publication de tous les baux passés par les collectivités locales avec des particuliers et / ou des structures privées à propos de la mise à disposition des terres achetées par ces dites collectivités

Un développement équilibré du territoire

 Rééquilibrage des territoires pour harmoniser l’organisation, la complémentarité et la répartition des activités sur l’ensemble du pays.

 Renforcement de pôles secondaires complémentaires aux pôles principaux (Région pointoise et Basse-Terre)

 Redynamisation des bassins de vie par le développement économique d’activités de terroir (exemples : agrotransformations, pêche...)

 Dynamiser et valoriser les îles en s’appuyant sur leur identité culturelle.

 Redynamiser les quartiers et les bourgs susceptibles de développer l’emploi de proximité.

Les infrastructures

 Dynamiser l’habitat social au travers d’un recensement des besoins égalitaire et concerté (Région - Etat-Mairie)

 Réaliser un recensement des besoins en logements, établissements scolaires, crèches, équipements sportifs, maisons de quartier afin d’y pourvoir par-delà toute prétention politicienne et électoraliste.

 La création d’une pépinière artisanale et agricole- qui serait la vitrine de nos produits du terroir

 Le développement urgent de réseaux de transport secondaires : maritime, interiles, intercôtiers.

Mise aux normes parasimiques de tous les établissements et infrastructures publics (écoles, hôpitaux, ponts...)

 Arrêt du projet d’implantation du port en eaux profondes.

9 - KILTI

 Prise en compte dans la programmation des médias de la langue et de la culture quadeloupéenne par la présenoe de représentants des associations culturelles dans les conseils d’administration.

 Favoriser le développement d’entreprises et associations d’insertion culturelle.

 Réhabilitation des lieux de mémoire populaire par l’adressage (non a lari). Création d’un institut culturel « Papa Yaya » à Capesterre-Belle Eau.

10 - ARETE PWOFITASYON

 Rachat par les collectivités du patrimoine foncier de Kalenda en vue de la création d’une unité hôtelière de luxe et du reclassement des salariés licenciés d’Anchorage et du Kalenda.

 Restitution du patrimoine (financier, mobilier et immobilier) des mutuelles liquidées en Guadeloupe.

 Dessaisissement de l’administrateur provisoire du dossier des mutuelles. Domiciliation des paiements de France Telecom, EDF, dans les banques installées en Guadeloupe.

 Poursuites pénales pour les infractions relevant d’abus de position dominante, d’entente illicite et de publicité mensongère, Poursuite contre les responsables des massacres de mai 1967 à Pointe-à-Pitre et réparation des préjudices aux victimes et ayant-droits.

 Transparenoe et baisse des coûts des servioes et des taux pratiqués par les banques et par les établissements de crédit.

 Priorité et facilité d’accès au marché et aux aides publiques pour les entreprises guadeloupéennes,

 Arrêt des abominations à l’encontre des travailleurs étrangers.

 Résolution de tous les conflits en cours.

 Arrêt de toute violence faite aux femmes.

Actuellement : une nouvelle liste issue des permiers débats : les 131 points du projet d’accord.

Baisse des prix PRODUITS DE PREMIERE NECESSITE

1. Mise en place par l’Etat et la grande distribution avant la fin du mois de février d’une liste de 100 produits de première nécessité repérables par les consommateurs et qui seraient commercialisés à un prix le plus proche de celui de la métropole. Ces produits devraient aussi être mis à la disposition des petits commerçants, en particulier du milieu non urbain.

2. Baisse de 50% de l’octroi de mer sur les produits de première nécessité. Effort des collectivités : 7,2 MEuros.

3. Répercussion immédiate, par les Entrepreneurs de Guadeloupe, de toutes les baisses consenties par les collectivités territoriales et l’Etat pour améliorer le pouvoir d’achat de l’ensemble de la population.

4. Répercussion par les entreprises d’importation de produits alimentaires de Guadeloupe de toute baisse des fournisseurs, des taxes (TVA et octroi de mer) et à les accompagner.

5. Création, par l’Etat en 2009, d’une enveloppe de 13 MEuros qui permettra de diminuer le coût des produits importés avec une priorité aux produits de première nécessité pour les produits de l’agriculture. L’Etat s’engage à mettre en place les moyens de contrôle pour que cette aide bénéficie directement aux consommateurs.

6. Création par l’Etat d’une enveloppe de 2 MEuros pour augmenter la prestation de restauration scolaire (PARS) en contrepartie d’un engagement des cantines d’offrir aux élèves plus de 50% de produits issus de l’agriculture locale et à réduire les tarifs supportés par les familles. L’Etat formalisera, avec tous les collectivités bénéficiaires de ce dispositif et la Chambre d’Agriculture, une convention permettant de vérifier la bonne répercussion pour les Guadeloupéens et pour l’économie agricole de cet engagement.

7. Réduction du prix des repas des lycéens (50 Euros par lycéen). Effort de la Région : 1 MEuros.

8. Baisse par la Région du taux de l’octroi de mer sur l’eau potable à 1%.

9. Etude de l’Iedom sur le coût des services bancaires et mesures de publicité des résultats.

10. Réalisation, à la demande des collectivités, par le CESR d’une étude sur le prix des services bancaires.

11. Contrôle des coûts des services bancaires par la DRCCRF et actualisation d’un tableau comparatif des services bancaires.

12. Communication par les établissements de crédit à partir de 2009 d’un récapitulatif des sommes perçues au cours de l’année précédente.

13. Charte de baisse des tarifs bancaires avec les banques de la place (baisse moyenne de 5 à 10% de trois produits courants par banque).

14. Etude technique et organisationnelle des systèmes de gestion de l’eau et des transports pour aboutir à une baisse des tarifs perçus en Guadeloupe.

15. Inscription dans la loi de la facturation à la seconde des télécommunications.

CARBURANTS

16. Soutien par l’Etat à toute proposition de nouveau dispositif de gestion du carburant, permettant une plus grande concurrence, une plus grande transparence et une répercussion plus rapide des effets positifs des baisses du cours mondial du pétrole.

17. Baisse des prix du carburant de 6 cts Euros dès lundi 9 février, hors effet de la baisse de l’octroi de mer.

18. Engagement de l’Etat à prendre les dispositions nécessaires pour que les taxes soient collectées sur les volumes réels de carburants livrés aux distributeurs.

19. Vigilance des collectivités sur les suites données à la mission d’inspection sur les prix des carburants.

20. Abondement d’un fonds régional de la formation professionnelle par les crédits potentiels provenant des sommes éventuellement conservées par la SARA sans justification.

TRANSPARENCE DES PRIX

21. Engagement de l’Etat à donner à l’Observatoire des prix les moyens nécessaires au contrôle de la formation des prix et faire toute la transparence grâce à un indicateur fondé sur les relevés de prix de 50 produits d’un chariot-type tous les 15 jours.

22. Examen par l’Observatoire des prix des conditions de fixation du prix de l’eau et appui à toute démarche permettant la rationalisation des organisations existantes en matière de gestion de l’eau.

23. Proposition par les collectivités territoriales de confier des « études de transparence » à l’Office de l’Eau et au Conseil économique et social régional.

24. Engagement de l’Etat à restructurer la DDCCRF pour créer une brigade de contrôleurs qui pourra contrôler et sanctionner les dérives à la demande des organisations représentatives des simples consommateurs (mise en place d’un numéro vert « SOS augmentation » ). Chaque enquête fera l’objet d’une synthèse explicative fournie à chaque membre de l’Observatoire des prix.

25. Soutien, par les collectivités, à hauteur de 100 000 Euros à la création d’un bureau d’études ouvrières, à condition qu’il associe les associations de consommateurs et que ses travaux soient accessibles aux deux financeurs.

26. Engagement de l’Etat à apporter un soutien de 100 000 Euros à l’élaboration du projet de « bureau d’études ouvrières » et avis favorable à toute évolution législative rendue nécessaire pour la réalisation de ce projet.

27. Accord des Entrepreneurs de Guadeloupe à la création d’un tel organisme de contrôle.

TRANSPORTS

28. Mise à disposition par l’Etat, dans le cadre de sa nouvelle politique de continuité territoriale, de 40 000 billets A/R Pointe-à-Pitre-Paris en 2009 au prix de 340 Euros (hors taxes d’aéroport) en faveur des familles modestes de Guadeloupe afin de faciliter pour les plus démunis le maintien des liens familiaux avec la métropole.

29. Accord entre l’Etat et la Région pour une gestion conjointe de ce nouveau dispositif de continuité territoriale.

30. Baisse de 20% des prix des transports routiers interurbains. Effort du département : 3 MEuros.

31. Mise en place d’une tarification spécifique pour les demandeurs d’emploi, en partenariat avec le Pôle emploi. Effort des partenaires : 0,7 MEuros.

32. Octroi, par la Région, d’une carte transport aux stagiaires de la formation professionnelle.

33. Instauration d’une tarification spécifique en faveur des personnes âgées, des personnes handicapées et des étudiants. Effort du département : 1,3 MEuros.

34. Finalisation de l’étude par le Département d’une tarification dédiée aux personnes handicapées.

35. Evaluation par le Département de la mise en oeuvre des délégations de service de transport non urbain et campagne de contrôle pour vérifier le respect des cahiers des charges.

36. Aide possible du Conseil Général à la mise en place des Autorités organisatrices de transport urbain.

JUSTICE FISCALE

37. 76% des foyers fiscaux guadeloupéens ne paient pas d’impôts sur leur revenu grâce aux mesures mises en place par l’Etat, en particulier l’abattement spécifique pour l’Outre-Mer.

38. Engagement de l’association des maires à sensibiliser les chefs d’édilité à la mise en oeuvre de l’amélioration de l’adressage.

Logement

39. Mobilisation par l’Etat des moyens financiers pour produire au moins 3 000 logements sociaux de plus en 2009 qui seront mis à disposition des familles modestes.

40. Poursuite par l’Etat de toutes ses politiques en faveur du logement, en particulier celles liées à la restructuration urbaine ou à la réhabilitation des logements insalubres.

41. Participation de la Région et du Département aux programmes ANRU de Pointe-à-Pître et des Abymes pour un montant cumulé de plus de 85 MEuros.

42. Recapitalisation, par la Région et le Département, de la SEMAG et de la Pointoise de HLM.

43. Octroi par la Région et le Département de garanties d’emprunts pour le lancement de la construction en 2009 de plus de 3 000 logements.

44. Mise à disposition gratuite de terrains par la Région et le Département aux bailleurs sociaux.

45. Financement par la Région et le Département du fonds régional d’aménagement foncier et urbain (FRAFU) dans sa déclinaison contrat d’action foncière (CAFO) pour 6 MEuros.

46. Effort de la région et du département en faveur de l’amélioration de l’habitat : 13 MEuros.

47. Engagement des bailleurs sociaux à mettre en oeuvre un dispositif de gel des augmentations de loyers garantissant que le reste à payer pour les locataires guadeloupéens sera équivalent à celui payé en 2008.

48. Constitution d’une « commission de sortie du gel » , sous l’autorité du directeur départemental de l’équipement, avec les bailleurs sociaux et les représentants des locataires.

49. Création de l’Observatoire des loyers avant le 15 mars.

50. Elaboration d’une charte de prévention des expulsions avant l’été.

51. Etablissement d’une grille de vétusté des logements sociaux avant l’été.

52. Alignement du forfait charge sur celui de la métropole. Cette mesure touchera 37 000 familles.

53. Augmentation de 50% du fonds de solidarité logement. Effort du département : 1,5 MEuros.

54. Enquête de la Chambre régionale des Comptes sur la gestion et les pratiques des bailleurs de Guadeloupe.

55. Information des locataires sur leurs droits nouveaux issus de la loi DALO de janvier 2008.

56. Réactivation par l’Etat de la commission de surendettement.

57. Mission de médiation confié par le Secrétaire d’Etat à l’Outre-Mer au directeur départemental de l’équipement sur le conflit entre les locataires de la Jaille et leur bailleur. Dans l’attente des conclusions de cette mission, le Préfet n’accordera pas le concours de la force publique pour les expulsions.

Salaires et revenus

58. Versement d’une prime exceptionnelle de 200 euros, dès le mois d’avril, aux 51 000 foyers guadeloupéens qui perçoivent les plus bas revenus. Effort de l’Etat : + 10,2 MEuros.

59. Anticipation de l’application du RSA en Guadeloupe dès 2009, ce qui représente en année pleine une dépense supplémentaire de 66 MEuros de pouvoir d’achat au profit de 25 000 familles aux revenus modestes.

60. Création d’un fonds de soutien exceptionnel doté de 3 MEuros à destination des personnes âgées démunies et des personnes handicapées, en particulier les 17 000 allocataires du minimum vieillesse et les 7 000 allocataires de l’allocation adulte handicapé. Le Préfet sera chargé d’élaborer, en concertation avec les acteurs locaux, les modalités d’emploi de ce fonds qui, notamment au travers du fonds de solidarité logement et du fonds de continuité territoriale, aura vocation à apporter une prime de vie chère et à aider à l’entretien et à l’aménagement des domiciles.

61. Versement d’une prime exceptionnelle de 150 Euros aux 61 000 foyers guadeloupéens qui perçoivent les plus bas revenus. Effort du département : 9 MEuros.

62. Baisse dès 2009 de 9% de la taxe d’habitation et de 7% de la taxe sur le foncier bâti. Effort du département : 6 MEuros.

63. Doublement du nombre de contrats aidés en 2009 en le portant à 2000. Effort du département : 4 MEuros.

64. Versement d’une prime exceptionnelle de 150 Euros aux 128 000 foyers situés dans la tranche la plus basse au titre de l’impôt sur le revenu. Effort de la Région : 20 MEuros.

65. Augmentation de 200 Euros des bourses régionales accordées aux étudiants inscrits en Guadeloupe. Effort de la Région : 0,2 MEuros.

66. Création d’un salaire minimum guadeloupéen à examiner dans le cadre de négociations collectives interprofessionnelles.

Education

67. Mise en oeuvre par l’Etat en 2009 de mesures transitoires aux dispositions prévoyant le recrutement au niveau master.

68. Soutien par l’Etat de l’Université des Antilles-Guyane pour la bonne mise en place de la réforme de la formation des maîtres et envoi d’une mission de l’inspection de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche.

69. Elaboration avant l’été d’un plan de soutien à l’intégration des enseignants contractuels.

70. Propositions de l’Etat aux 19 enseignants ayant réussi le concours.

71. Engagement des collectivités à consolider les emplois TOS.

Formation professionnelle

72. Examen par la Région de la création d’une structure de coopération sous forme de GIP ou de SEM voire d’agence pour assurer une coordination des actions de formation.

73. Apport par l’Etat en 2009 de 33 MEuros pour la formation des Guadeloupéens.

74. Augmentation par l’Etat des effectifs du SMA en Guadeloupe (450 jeunes Guadeloupéens contre 324 en 2008).

75. Mise en place, par la Région, du comité de coordination de l’emploi et de la formation professionnelle.

76. Inscription de 50 MEuros pour la formation professionnelle des demandeurs d’emploi au budget primitif 2009 de la Région.

77. Création, par la Région d’un groupement d’employeurs multi-sectoriels permettant d’employer plus de 100 contrats professionnels mutualisés. 78. Participation des entrepreneurs de Guadeloupe à la mise en place d’un fonds de capital-risque.

Emplois

79. Elaboration par l’Etat avant l’été d’un programme « d’égalité des chances et de volontarisme républicain » en partenariat avec le monde économique en vue notamment de signer une charte de l’embauche locale, un programme porté par l’Etat de formation des cadres originaires et un plan de formation des fonctionnaires de l’Etat originaires.

80. Engagement de l’Etat à sensibiliser, avec l’AGEFIPH, les entreprises et à appliquer dès 2009 les pénalités aux entreprises ne respectant pas leur quota d’embauche de travailleurs handicapés.

81. Appui des collectivités locales à une charte pour l’emploi local.

82. Proposition par la Région de la signature d’une Charte Excellence-Formation.

83. Financement par la Région de la préparation des jeunes guadeloupéens aux concours administratifs.

84. Priorité aux cadres locaux dans le fonds régional d’aide à l’innovation géré par OSEO / AFD.

85. Extension par la Région du dispositif « emplois tremplins » aux contrats à durée déterminée de 12 à 18 mois pour les entreprises de moins de 5 salariés et cumul de ce dispositif avec les contrats d’accès à l’emploi pour les publics en difficulté, les personnes handicapées et des jeunes diplômés de niveau bac + 2.

86. Augmentation du taux de participation de la Région pour les contrats d’avenir et les contrats d’accompagnement à l’emploi.

87. Aide supplémentaire de la Région aux associations qui recrutent des éducateurs sportifs et sociaux.

88. Augmentation du nombre de bénéficiaires du dispositif « chèque-qualification » .

89. Application effective par le groupe Langley de l’accord déjà conclu avec la Région prévoyant une augmentation régulière et très significative de l’emploi local à l’Hôtel Fort-Royal.

90. Affectation du remboursement des 380 000 Euros avancés par la Région pour le paiement des salariés de l’hôtel Kalenda à des actions de formation pour ces salariés.

Santé

91. Engagement de l’Etat à la reconstruction du CHU pour un budget de programme de 500 MEuros.

92. Contribution des collectivités par la mise à niveau des voiries de desserte.

93. Engagement de l’Etat dans un plan de remise en état de l’actuel CHU.

Agriculture et pêche

94. Tenue à l’automne d’Etats généraux de l’agriculture en Guadeloupe afin d’élaborer un plan « Agriculture 2020 » destiné à promouvoir le développement agricole de l île et le soutien aux agriculteurs.

95. Désignation de l’agro-production comme l’un des secteurs prioritaires de la zone franche globale d’activité qui sera mise en place sur tout le territoire de la Guadeloupe.

96. Appui de l’Etat aux projets de valorisation des produits, en particulier par la création d’un label « France Saveurs d’Outre-Mer » .

97. Dispositif d’aide au désendettement des agriculteurs avec l’AFD grâce à des prêts à taux préférentiels.

98. Appui de l’Etat à l’installation de jeunes agriculteurs sur le site de Campêche.

99. Mise à disposition de foncier par la Région et le Département aux ex-salariés de la ferme le foncier nécessaire à la mise en oeuvre d’une activité agricole à Campêche.

100. Appui au maintien des SICA dans le circuit des subventions agricoles.

101. Exonération par l’Etat de la taxe foncière sur les propriétés non bâties utilisées par des exploitants agricoles (2 MEuros).

102. Maintien des financements de l’Etat pour l’irrigation (47 MEuros) et l’électrification rurale (4 MEuros) et du département pour l’irrigation (25 MEuros).

103. Suppression par les collectivités de l’octroi de mer sur les intrants agricoles sauf pour les désherbants et certains engrais qui comportent des risques pour l’homme et l’environnement. La détaxe est acquise pour le gazole agricole.

104. Vote par la Région d’une aide aux intrants pour la filière canne.

105. Engagement de l’Etat à payer au cours du mois de février la totalité des aides en retard (2007) dues aux agriculteurs.

106. Examen par l’Etat d’un plan de désendettement des agriculteurs.

107. Appui de l’Etat à la valorisation des co-produits pour la production d’énergie, l’alimentation du bétail ou la fertilisation des terres.

108. Soutien de l’Etat à la proposition de réserver 60 000 ha pour les terres agricoles dans le cadre de l’élaboration du SAR.

109. Suivi par la Région de la charte d’engagements issue des Assises de l’agriculture.

110. Accompagnement par les collectivités territoriales des projets agricoles permettant de rechercher l’autosuffisance alimentaire ou de structurer la filière élevage.

111. Engagement des collectivités à financer la construction d’un deuxième abattoir en région sud Basse-Terre (4 MEuros).

112. Demande des collectivités de revaloriser le revenu des planteurs de canne.

113. Relance par l’Etat des négociations bilatérales avec les Etats voisins sur les questions de pêche.

114. Appui par l’Etat et la Région, à hauteur de 350 KEuros chacun, pour l’équipement des pêcheurs.

115. Reconduction si nécessaire par le Département de la contribution financière de 125 000 Euros à la COMAPE-GA.

116. Soutien de l’Etat à un traitement local du dossier concernant les exonérations au titre de l’URSSAF des marins-pêcheurs embarqués seuls.

Tourisme

117. Inscription du secteur du tourisme parmi le secteurs prioritaires de la LODEOM.

118. Soutien à la rénovation du parc hôtelier à hauteur de 5 000 Euros par chambre, soit un effort global de 3 MEuros ; le Gouvernement proposera un amendement à la LODEOM pour porter l’effort à 7 500 Euros.

119. Réunion par le Préfet d’un comité stratégique pour le tourisme associant les collectivités et les professionnels.

120. Appui de l’Etat aux professionnels pour les aider à concevoir des stratégies fortes, grâce notamment au financement de plans d’actions par ODIT France.

121. Aide de la Région sur ses crédits et sur les fonds européens qu’elle gère aux repreneurs crédibles qui s’engageront à maintenir l’activité hôtelière.

122. Engagement de discussions entre l’Etat et les collectivités territoriales pour maintenir une activité hôtelière sur le site du Kalenda.

123. Mise en place par le Préfet d’un comité de coordination sur l’hôtel Kalenda.

Culture

124. Examen par l’Etat de propositions concrètes émanant du collectif comme le double fléchage des bâtiments publics.

125. Engagement des collectivités à poursuivre leurs efforts en matière de valorisation de la langue créole (bureau de développement de la langue et de la culture créoles).

126. Examen par l’Etat des projets qui lui seront soumis par les collectivités concernant la création d’un institut culturel « Papa yaya » à Capesterre Belle-Eau.

Dialogue social

127. Etablissement par le directeur départemental du travail sous quinze jours de la liste des organismes paritaires où ne sont pas représentés les syndicats guadeloupéens ; afin d’améliorer la représentation des syndicats guadeloupéens dans les organismes paritaires, L’Etat proposera les modifications nécessaires par voie réglementaire et accueillera favorablement les amendements parlementaires les permettant.

128. Désignation par l’Etat du Sous-Préfet de Pointe-à-Pître comme médiateur pour participer à la sortie des conflits de l’aéroport et de RFO et désignation du Secrétaire général de la préfecture comme médiateur pour le conflit à Goyave.

129. Engagement de l’Etat à faire respecter tout accord conclu entre les partenaires sociaux.

130. Saisine par le Secrétaire d’Etat chargé de l’Outre-Mer du Médiateur de la République afin que celui-ci, au-delà des décisions de justice, puisse trouver une solution de compromis s’agissant des mutuelles.

131. Engagement de l’Etat à mettre en oeuvre avec volontarisme toutes les mesures du plan départemental de lutte contre les violences faites aux femmes.

Messages

  • Attention, la double liste est à distinguer. Apparemment, seule la première est à rattacher au LKP. Le site du LKP lui-même dément être l’auteur de la seconde liste de revendications. C’est un site d’information clicanoo qui a embrouillé les informations en fournissant les deux listes l’une après l’autre sans aucune précision.

    A la lecture des deux listes, il est clair qu’il s’agit de deux auteurs différents.

    La liste des revendications est facile d’accès sur le lien "revendications" du site du LKP.

    L’autres est un projet d’accord dont le LKP devrait dire plus clairement d’où il sort....

    samedi, février 14 2009
    IMPORTANT !

    Par LKP le samedi, février 14 2009, 02:29 - Informations

    * grève
    * manifestations
    * revendications

    Le collectif Liyannaj Kont Pwofitasyon apporte un démenti formel aux allégations selon lesquelles un accord serait intervenu pour 132 points de la plate-forme de revendications du LKP.

    Le collectif Liyannaj Kont Pwofitasyon exige que l’Etat respecte sa parole, notamment, en vertu du pré - accord co - signé par toutes les parties concernées, le 8 février 2009, concernant l’augmentation des bas salaires.

    Liyannaj Kont Pwofitasyon
    12/02/09

    Commentaire d’un internaute :
    "Jego considère que les 131 points sont actés sans aucune signature sans aucun document, et ne veut pas accepter que la revendication concernant les salaires était déjà validée par toutes les parties le dimanche matin à 7H, surtout que là, il y a un document tapé par ses services et faisant foi. il décide de ce qui l’arrange dans le but de manipuler l’opinion publique. Nous devons obligatoirement continuer le combat pour un avenir meilleur."

    49 commentaires aucun rétrolien
    LKP ka déklaré : Plus que jamais la lutte continue !

    Par LKP le samedi, février 14 2009, 00:50 - Informations

    * grève
    * liyannaj kont pwofitasyon
    * manifestations
    * revendications

    Jou nou ké mété a jounou péké vwè jou !

    Après 24 jours de grève générale, la mobilisation du Peuple Guadeloupéen contre les pwofitasyon ne faiblit pas. Le Ministre JEGO a pris la fuite dimanche 8 février et a provoqué la rupture des négociations alors que nous étions sur le point de signer un accord sur les 200 € d’augmentation de salaire réclamés par LIYANNAJ KONT PWOFITASYON.

    Pour la deuxième fois dans ce conflit, l’Etat français a manifesté sa désinvolture et son mépris vis à vis du Peuple Guadeloupéen et de ses représentants.
    A l’appel du L.K.P, plus de 100 000 guadeloupéens ont défilé le lundi 9 février à Pointe à Pitre, à Basse Terre et à Marie Galante dans la dignité et la détermination pour crier leur indignation et dénoncer l’irresponsabilité du représentant du Gouvernement français.

    Les déclarations de M. FILLON, premier ministre, renvoyant dos à dos le Collectif LKP et le Patronat sur la question des salaires et reniant les mesures proposées le 28 janvier par Yves JEGO, constituent une reculade et un retour à la case départ des négociations sur la plate-forme de LKP. Nou pa dakò !

    Alors même que le L.K.P a fait des concessions , concernant les modalités de l’augmentation de salaire, permettant d’aboutir à un accord dès le dimanche 8 février, nous constatons que le patronat n’en fait aucune. Ce qui a provoqué un nouveau blocage des négociations qui avaient repris au retour de M. JEGO, le 11 février.

    Contrairement aux déclarations de M. JEGO, l’Etat français n’est pas neutre. Il a toujours soutenu et attribué des moyens importants au patronat (exonération de charges, exonération de taxes, subventions diverses…) pour leur permettre de perpétrer leur pwofitasyon sur les travailleurs et le Peuple Guadeloupéen. Aujourd’hui encore, il ne fait aucune pression sur ce patronat pour l’obliger à faire des propositions pour satisfaire les justes revendications du Peuple Guadeloupéen.

    Depuis le début des négociations, les vrais maîtres de la Guadeloupe (HAYOT, DESPOINTES, AUBERY, LORET, BARBOTTEAU, VIVIES, LE METAYER, le groupe REYNOIR, les Ciments LAFARGES, la SARA, les Banques …) se cachent derrière les petits patrons en utilisant quelques supplétifs de service qui ne sont patrons de rien du tout. Nous avons affaire à un patronat rétrograde, accroché à l’Etat et qui ne veut pas mettre la main à la poche pour payer les salariés. Dans ce conflit, l’Etat et le patronat sont co-responsables de la situation et misent sur le pourrissement de la grève et le découragement du Peuple.

    Les patrons guadeloupéens, conscients du rôle qu’ils ont à jouer dans l’économie de leur pays, ont décidé de se rebeller contre les organisations censées les représenter (MEDEF,CGPME…) et de s’organiser afin de trouver des solutions pour répondre aux revendications de leurs salariés.

    Quant aux collectivités, elles ont toujours accompagné l’Etat dans son soutien au patronat. Elles savent très bien que l’argent public versé aux patrons ne profite pas à la Guadeloupe mais participe à l’enrichissement d’un patronat véreux. Au delà des prises de position de principe contre les agissements de l’Etat dont nous prenons acte, le Peuple en mouvement attend des élus un engagement franc à travers :

    * La paralysie totale du fonctionnement de toutes les institutions (mairies, Conseil Général, Conseil Régional, Etablissements publics etc..)

    * Une vraie dénonciation des pwofitasyon du patronat à l’encontre des travailleurs guadeloupéens.

    LIYANNAJ KONT PWOFITASYON appelle de façon solennelle le Peuple Guadeloupéen à poursuivre et amplifier la mobilisation pour :

    * OBLIGER l’Etat français à respecter les engagements pris le 28 JANVIER par M. JEGO

    * OBLIGER le patronat à mettre la main à la poche pour augmenter les salaires des travailleurs.

    Nous rappelons que seul un accord sur les 200 € et les autres points de revendications de « premyé nivo » portant sur le pouvoir d’achat et l’arrêt des pwofitasyon sera de nature à créer les conditions d’une suspension du conflit.

    PLUS QUE JAMAIS LA LUTTE DOIT CONTINUER ET S’AMPLIFIER.

    LE PEUPLE DOIT S’ORGANISER POUR VIVRE ET RESISTER.

    Tou lé swa : animasyon é soutyen a awtis Gwadloup an bik la – Lamityalité Lapwent

    Sanmdi 14 févriyé : Jouné mémwa a févriyé 52 o Moul
    16h00 : Randévou a Damencourt
    18h00 : Dépôt de Gerbe
    19h00 : Swaré kiltirèl - AKADEMIDUKA é KAMODJAKA LEWOZ èvè AKIYO

    An menm balan la, a 7èdswa : Meeting a Kapestè

    « LA GWADLOUP SÉ TAN NOU, LA GWADLOUP A PA TA YO »
    Lapwent, le 12.02.09

    L.K.Phttp://www.lkp-gwa.org/

    • Pour avoir vu à la T.V. des interviews notamment d’une Guadeloupéene, travaillant pour un petit SMIC dans le privé : elle disait clairement et simplement que "c’est aux patrons de débourser et de payer des salaires justes". C’est le fond du problème : il y a l’Etat qui donne des miettes pour sauver les patrons et qui fait passer le mouvement pour une simple revendication d’assistanat social.
      Tous les réformistes qui soutiennent et appuient dans ce sens, essayent de démolir le crédit de la grève.
      Pourquoi ? Afin d’enlever le caractère de lutte de classe et d’insister sur des revendications particulières soit disant mise en avant comme d’habitude aux antilles, par rapport à la pauvreté extrème et à la question d’autonomie (contrôle des Békés sur l’économie).
      200 ou 300 euros d’augmentations, peu importe le slogan, car l’essentiel est la volonté des travailleurs d’exiger ensemble leur dû face au patronnat.
      A l’heure ou des milliards sont déversés pour sauver ce patronnat, il faut répèter à toute les occasions,réunion, manif, grève, édito, interview, autocollant, affiches, ANtilles, Métropole même patron, même combat, c’estla grève générale qui doit s’étendre et les travailleurs(euses) du continent rejoindre ce mouvement.
      (En passant l’Extrème gauche est pour l’instant très en dessous de ces capacités militantes, mais le Parisien de Mardi 17 montre que LO a une préoccupation nationale : les prochaines élections européennes).

    • bonsoir à tous socialistes du monde
      je viens de lire la brève consacrée aux révendications du LKP en guadeloupe et je pense varaiement que ces révendications doivent être excécutés dans l’immédia,parce que si ’Etat veut satisfaire les besoins de son peuple,doit-il donner des salaires minumuim et imposer des taxes chères à gauche et à droite ?où faut-il doubler le prix des aliments nécessaires pour sauver la gestion économiques des riches ?en outre le trvail non rémunéré a sa vraie valeur est-il excécutable.quant est ce que les dirigéants du monde considéront les personnes de la classe inférieure qui sont l’origine de leurs richesse et subisent à leur injustice sociale ?la population guadeloupéenne est-elle la seule population confrontée à ces genre de siatuation ?

    • bonsoir à tous les travailleurs et tout les exploités du monde je viens de lire la brève consacrée aux revendications du LKP en Guadeloupe et je pense vraiment que ces revendications doivent être défendu dans le monde entier par tout les exploités parce que ’État ne veut pas satisfaire les besoins des miséreux , la cherté des produis est par tout sur l’île et ailleurs . les prix des aliments nécessaires son doublés pour sauver l’ économiques des riches.pourquoi c’est nous les travailleurs exploité qui devons subir les méfaits des licenciement et pourtant c’est nous qui on crée les richesse des riches ? la population de la Guadeloupe est-elle la seule confrontée à ces genre de situation ? je suis de tout cœur avec vous . bon courage et tenez bon.et je suis sûr qu’en pensant que nous sommes tous des exploités et les travailleurs des îles nous devons nous battre pour améliorer notre existence quelle que soit les circonstances.une fois de plus j’invite toute les personnes qui s’intéressent au sort des travailleurs des îles de se battre contre ces tirants pour un avenir radieux de la génération future des îles et d’ailleurs. toujours Seydou de Bamako salutation fraternelle à tous les exploitées qui se battent connus où inconnus contre la cherté de la vie où contre toute exploitatons.

    • Ce samdi 21 février, 10 000 manifestants selon la police.

      D’autres sources parlaient samedi 21 de 15000 manifestants.

      Dimanche 22 matin, RFI parle de 10 000 à 30 000 personnes en soutien avec ce qui se passe en Guadeloupe.

      L’état va-t-il passer outre ? ou bien choisira-t-il la force pour la répression ?

      Pour le moment, il cherche surtout à dégrader l’image de ce qui se passe en Guadeloupe et plus généralement aux Antilles et dans les colonies, pudiquement appelées "DOM".

      Et la "métropole" a les moyens de soutenir les camarades grévistes des Caraïbes. Prochaine manifestation à Paris samedi prochain :

      SOLIDARITÉ AVEC L’OUTRE MER

      SAMEDI 28 FÉVRIER 2009 15 H00

      PLACE DE LA NATION

      C’est un autre collectif que le collectif continuité LKP qui appelle à cette nouvelle manifestation.

      Il s’agit de collectifdom un collectif se revendiquant "apolitique".

      Cependant, avec leurs "thèmes" phares mis en avant sur leur site, on déduit facilement que ce sont des réformistes, probablement communautaristes, bien respectueux de l’État bourgeois.

      Ils se battent contre le racisme et la discrimination, ce que je soutien totalement.

      Mais pour que le racisme disparaisse, c’est la société bourgeoise et capitaliste qu’il faut supprimer. Donc l’État de notre bourgeoisie.

    • Lettre ouverte a tous les exploités du monde entier

      Bonsoir à tous. travailleurs, chômeurs, et prolétaires du monde, plus particulièrement ceux de la Guadeloupe.

      Dans tous les coins du monde, à nous qui travaillons jours et nuits dans les usines, dans les mines, dans les chantiers et qui sommes les premières victimes des licenciements, je m’adresse à nous.

      Nous devons se battre pour notre existence.

      Que vive toujours la mémoire des militants tués lors des revendications pour l’amélioration de nos vies.

      Je veux dire clairement, une fois de plus, que c’est à nous, les travailleurs, de rester motivés dans nos luttes et de comprendre que c’est nous-mêmes qui allons trouver des solutions à nos problèmes au sein de la société en s’organisant ensemble pour un but commun.

      Je pense que nous devons toujours nous battre pour nous-mêmes et surtout pour les générations à venir, afin de leur éviter le même sort que le nôtre. et j’invite tous les militants à s’engager à comprendre que c’est sur la sueur et le sang des travailleurs que repose la fortune de la classe bourgeoise.

      S. (Mali)

    • Chers travailleurs des quatre côtés de la planète terre, Je m’adresse à vous aujourd’hui puisque tout comme vous j’ai le coeur dur, le ventre affamé, le visage poussiéreux et les yeux secs. Je suis comme vous, prolétaire, qui rêve d’une "vie stable" pour ainsi passer un bon sejour sur la terre éphémère. Je crois qu’on ne doit rien attendre d’eux ; qu’on ne s’asseye bras-vide à attendre de l’Etat une caverne offrant du travail ! On doit se mobiliser vu que l’Etat n’est pas là pour les prolétaires mais pluôt pour eux, ces enfants riches qui ont été envoyés à l’extérieur pour s’instruire et venir nous gouverner à pareille place tandisque nous, nos enfants sont plantés dans des lycées non-évalués. bil de bamako.

    • Malgré le démenti, les négociations ont tourné autour de la seconde liste, puisque l’accord trouvé et rendu public ce matin par la presse semble même en-deçà de la seconde liste commentée le 15 février dernier.

      Il faut savoir que le LKP et Domota ont accepté les conditions de la bourgeoisie.

      L’accord conclu entre LKP et l’Etat ne prévoit même pas le paiement des journées de grève.

      Seuls 51000 personnes vont toucher les 200 euros, alors que c’était le double qui défilait dans la rue.

      Et hop, hier soir, sur le plateau télé, tout le gratin qui n’a probablement pas défilé dans la rue est invité pour faire le bilan, avec Jégo, plutôt soulagé.

      José Bové, Yves Jégo (secrétaire dEtat chargé de l’Outre-Mer), Marie-José Alie (animatrice et chanteuse martiniquaise), Daniel Maximin (écrivain guadeloupéen), Jacques Martial (acteur d’origine guadeloupéenne), Tigran Hamasyan (en live).

      Comme le Medef n’a pas signé l’accord, c’est la seule pression sur le patronat pour qu’il paye qu’il faudra instaurer.

      Est-ce déjà un embryon de double pouvoir ? J’en doute. L’Etat est bien an place avec ses sbires gardes mobiles et policiers. Si le figaro crie victoire, c’est bien qu’il y a défaite dans notre camp. Effectivement, le Medef n’a rien signé, il en ressort victorieux.

      Tout cela a un goût amer de déjà vu. Les vrais problèmes ne font que commencer. Les camarades organisés en "commandos" comme le dit la presse doivent continuer leur mouvement !

      Après 44 jours de grève générale, c’est le soulagement en Guadeloupe. Le leader du LKP Elie Domota et le préfet Nicolas Desforges ont signé un accord mercredi soir appelant à « la reprise de l’activité normale ». Ce texte, extrêmement détaillé, compte 165 articles, et traite de sujets aussi divers que le prix de la baguette, l’embauche d’enseignants ou l’octroi de billets d’avions à prix réduits. Il récapitule les avancées obtenues par le LKP pour accroître le pouvoir d’achat, mais certains des points du protocole d’accord continueront d’être discutés en commission.

      L’accord « Jacques Bino », signé par les organisations patronales minoritaires, qui prévoit une augmentation de 200 euros des bas salaires, est annexé en marge de l’accord. « Aujourd’hui, c’est la lutte qui paye », a réagi Elie Domota, à l’issue de la signature. « Il faut continuer à rester mobilisés et continuer à se battre » a-t-il prévenu. Et de marteler : « Nous militons toujours pour l’extension de l’accord Bino dans toutes les entreprises de Guadeloupe ».

      http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/03/05/01016-20090305ARTFIG00328-fin-de-la-greve-en-guadeloupe-.php

  • Guadeloupe : le protocole d’accord
    AFP
    05/03/2009 | Mise à jour : 07:53
    Voici les principaux points du texte signé mercredi par le LKP et les représentants de l’Etat, appelant à la « la reprise de l’activité normale » après 44 jours de grève.

    Le texte signé par le collectif LKP et les représentants de l’Etat appelle à « la reprise de l’activité normale en Guadeloupe ». Extrêmement détaillé, il a été obtenu auprès de la préfecture, compte 165 articles, et récapitule les avancées obtenues depuis le dépot des 146 revendications du LKP le 20 janvier. L’accord « Jacques Bino », signé par les organisations patronales minoritaires, qui prévoit une augmentation de 200 euros des bas salaires, lui est annexé.

     NIVEAU DE VIE ET POUVOIR D’ACHAT : baisse du prix des repas scolaires, augmentation de 200 euros des bourses étudiantes. « Prime de solidarité active » aux 51.000 foyers les plus pauvres (200 euros) et « prime exceptionnelle » de 100 euros au 80.000 foyers les plus pauvres.

    Revenu supplémentaire temporaire d’activité (RSTA), pour une période de 36 mois, aux salariés du privé jusqu’à 1,4 SMIC inclus. Contributions respectives supplémentaires du Conseil général et de la Région, de 25 euros par mois sur 12 mois (24 M euros), pour les salariés touchant entre 1 et 1,4 SMIC inclus.

    Fonds de soutien au bénéfice des allocataires du minimum vieillesse et de l’allocation adulte handicapé (3 M euros).

    Diminution de la taxe d’habitation (9%) et de la taxe sur le foncier bâti de (7%), applicable en 2010.

     BAISSE DES PRIX DE PRODUITS DE PREMIERE NECESSITE : établissement « avant la fin du mois de mars 2009 », d’une liste de produits de première nécessité au sein de « 100 familles de produits ». A ce « chariot de la ménagère », il sera ajouté une liste de 50 produits usuels (fournitures scolaires, électroménager, pièces automobiles...). Gel en 2009 du prix de la baguette de pain.

     BAISSE DES TARIFS BANCAIRES : jusqu’à 5 à 10% sur certains services.

     BAISSE DU PRIX DES CARBURANTS : de 43 centimes pour l’essence sans plomb et de 40 centimes pour le gazole (déjà enregistrée).

     BAISSE DU PRIX DE L’EAU : jusqu’à 10% par m3.

     LOGEMENT : gel du loyer pour les locataires. Lancement de la construction de 3.000 logements en 2009.

     TRANSPORTS : baisse de 20% des prix des transports terrestres interurbains et de 20% des tarifs des transports urbains à Pointe-à-Pitre, Abymes, Gosier, Baie-Mahault. 40.000 billets A/R Pointe-à-Pitre/Paris au prix de 340 EUR (hors taxes d’aéroport) pour les familles les plus modestes.

     EDUCATION, FORMATION ET EMPLOI DES JEUNES : recrutement de 19 personnes inscrites sur la liste complémentaire du concours des écoles.

     PRODUCTION AGRICOLE ET PECHE : 13 M d’euros pour diminuer le coût des matières premières entrant dans la fabrication de produits locaux. Révision du prix du carburant des marins pêcheurs.

     AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET INFRASTRUCTURES : soutien à la rénovation du parc hôtelier (7.500 euros par chambre).

     CULTURE : double fléchage en français et en créole de certains bâtiments publics. « Valorisation de la culture guadeloupéenne et de la langue créole ».

     DIVERS : organisation de réunions préalables avant toute retenue sur salaire liée au conflit en cours.

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/03/05/01016-20090305ARTFIG00331-guadeloupe-le-protocole-d-accord-.php

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