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2007-2008 : les travailleurs de Guinée Conakry vont-ils relancer la révolte ?

mercredi 23 janvier 2008, par Robert Paris

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Pour nombre de commentateurs, il n’y a pas de classes et de luttes de classes, seulement des ethnies ou encore des peuples face à des guerres civiles et à des pouvoirs corrompus.
Cela est inexact. Si "l’Afrique noire est mal partie", ce n’est pas parce qu’elle se situe en dehors du partage capitaliste du monde mais, au contraire, parce qu’elle en fait partie.
Des classes, il y en a en Afrique : bourgeoise, petite bourgeoise et prolétarienne. Une partie considérable de la population vit en dehors du système, mais ce n’est pas parce que l’Afrique n’est pas intégrée dans le système. Sans le fer de Mauritanie, le pétrole du Gabon, l’aluminium d ele Guinée, l’or du Mali, pour ne citer que ceux-là,, le capitalisme français serait bien pauvre.
D’autre part, l’histoire de l’Afrique dépend elle aussi des luttes de classe. La menace prolétarienne a pesé bien des fois sur les choix des gouvernants, locaux comme impérialistes.Par exemple, lors de la vague de décolonisation, si le colonialisme français a préféré laisser des gouvernants africains comme Houphouet ou Senghor à la tête des ex colonies, c’était pour éviter un risque plus grand : celui d’une révolution sociale. Plue récemment, si l’impérialisme français a choisi, aux côtés des gouvernants rwandais, la voie du génocide, c’est face à un soulèvement social débuté quatre plus tôt, en 1990. Et, en Afrique du sud, si la bourgeoisie blanche du pays ety l’impérialisme ont choisi de supprimer l’apartheid et de mettre Mandela au pouvoir, c’est face au risque que faisait peser le prolétariat révolutionnaire d’Afrique du sud. Le risque de quoi ? le risque d’un pouvoir communiste révolutionnaire capable de s’étendre à tout le continent et de menacer les métropoles iméprialistes elles-mêmes.
En Afrique comme ailleurs, l’histoire est en train d’être écrite par les masses populaires elles-mêmes et pas par ceux qui prétendent diriger nos sociétés. Pour tous ceux qui l’ignoraient, les travailleurs africains sont en lutte. L’Afrique connaît d’autres événements que des guerres, des guerres civiles et des massacres. Les masses luttent pour se libérer des dictatures, de la misère, de l’exploitation et de l’oppression. Et elles ont une action autonome. Un « chef syndical » guinéen avouait : nous n’avons fait que suivre l’action des travailleurs. Quant à l’ « opposition politique » guinéenne n’osait même pas suivre les travailleurs dans leur lutte. Nous ne voulons tirer de ces événements aucune leçon à donner aux dirigeants africains ni occidentaux. Nous ne voulons nullement discuter avec les chefs politiciens, chefs d’Etat, chefs militaires, ni officiels ni des divers groupes armés, ni encore des partis bourgeois, des chefs ethniques, claniques, villageois ou familiaux. Ni même avec les chefs des oppositions politiques ou syndicales. Mais nous n’avons aucun conseil à donner à ces gens là. Nous n’avons rien de bon à attendre d’eux. Prétendre qu’ils peuvent nous défendre, ce serait nous mentir. Nous ne pouvons et nous ne devons compter que sur nous-mêmes, que sur ceux qui ne vivent que de leur travail, que sur les paysans pauvres, sur les pêcheurs, les petits vendeurs, les ouvriers, les petits fonctionnaires, les salariés et les chômeurs, en somme les prolétaires. Et, pour nous, tous les modes d’organisation que l’on nous a imposé, qu’il soit politique, syndical, qu’il soit familial, clanique, tribal, ethnique, religieux, régional, féodal, qu’il se fasse derrière la maffia politicienne, la maffia affairiste, la maffia des bandes armées n’ont rien à voir avec nos intérêts.
Nous ne nous adressons pas à tous ces gens là, nous n’avons aucune proposition à leur faire pour « mieux gérer » la société. Nous ne souhaitons qu’une seule chose : que les opprimés et tous ceux qui veulent choisir leur camp ne comptent que sur leurs propres forces, que sur leur propre mode d’organisation, sur nous-mêmes.
Et, tout d’abord, il nous faudra tirer des leçons du passé, nos propres leçons, pas celles de tous ces hommes de pouvoir, de tous ces hommes de la violence d’Etat, de tous ces hommes qui ont participé au vol des richesses et à l’exploitation des peuples.
Nous devons comprendre comment des vagues de lutte ont pu être détournées. Cela commence par le combat de l’indépendance, puis celui de la démocratie et du multipartisme, pour continuer par le combat des travailleurs d’Afrique du sud et cela doit aller jusqu’aux luttes actuelles. Nous devons comprendre comment la lutte des travailleurs et des jeunes d’Afrique du sud, des township et des mineurs, a pu mener à la fin de l’apartheid sans que le sort des noirs pauvres ne change, sans que les profiteurs cessent d’exploiter le pays à leur profit exclusif. Nous devons comprendre pourquoi la lutte des jeunes, des femmes et des travailleurs au Mali en 1991 a permis de faire chuter le dictateur Moussa Traore sans que la réalité de la misère, de l’exploitation et du chômage ne cesse de s’aggraver. Nous devons tirer le bilan des luttes actuelles en Afrique, par exemple de multiples grèves générales ouvrières en Guinée.
Encore une fois, il convient d’abord de ne pas faire de contresens. Ce ne sont pas les oppositions politiques, Ce ne sont pas les oppositions armées, ce ne sont pas les directions syndicales, ce ne sont pas les associations humanitaires, ce ne sont pas les humanistes qui vont tirer le continent de l’ornière. L’histoire est faite par les masses populaires. Comme elle l’a toujours été. Comme dans la révolution française de 1789. Comme lors de la révolution russe de 1917. Aucune transformation réelle de la société n’est possible sans l’action autonome des masses populaires, des travailleurs, des jeunes, des femmes et des chômeurs.
Il n’y a de changement réel que si ceux-ci décident de se donner à eux-mêmes des perspectives. Aucun sauveur ne peut nous tirer d’affaire. La question que nous posons est donc celle-ci : que les opprimés se donnent leur propre objectif, leur propre manière de s’organiser en vue de changer la société. Ce sont les idées communistes révolutionnaires qui doivent nous permettre d’étudier l’histoire et de gagner les combats à venir. Pour cela, il est inévitable que des militants révolutionnaires acquièrent une conception politique, une philosophie révolutionnaire, leur permettant d’ouvrir cette voie. Rien ne se fera simplement par la spontanéité.
Et d’abord, il convient de ne pas ignorer que la classe ouvrière existe et se bat …

Guinée : Des jeunes en colère bloquent la circulation à Gbéssia

Aminata.com (Conakry) 4 Septembre 2007 Publié sur le web le 4 Septembre 2007 SAM Décidément les guinéens sont de plus en plus emportés par la manie de prendre la rue pour réclamer leurs droits et pour exiger un mieux être. Ce lundi encore aux alentours de midi, les jeunes du quartier Gbéssia ont battu le pavé pour organiser une manifestation de contestation contre le manque de courant électrique. Et de nombreux automobilistes ont vite fait de battre en retraite pour épargner leurs véhicules de la casse programmée par ces jeunes visiblement remontés contre l’entreprise électricité de Guinée. Il faut signaler que cette manifestation de colère de la jeunesse de gbéssia fait suite à celles déjà enregistrées à Bambéto et à Hamdallaye où les jeunes ont violemment exprimés leur raz le bol face au coupure intempestive du courant électrique. D’autres manifestations ne sont pas à exclure car la desserte de la ville de conakry est loin d’être satisfaisante malgré les efforts fournis par EDG. Ces actes constituent un signe du réveil des guinéens qui comptent désormais se faire entendre à chaque fois que l’autorité faillira à ,ses responsabilités en terme d’amélioration des conditions de vie des populations.

Guinée : Ras-le bol contre la cherté de vie dans la banlieue de Conakry. Aminata.com (Conakry) 19 Septembre 2007 Publié sur le web le 20 Septembre 2007 Kourouma Salimatou En une semaine la haute banlieue a enregistrée plus de deux manifestations de rues. La banlieue, d’Hamdallaye à Cosa en passant par Bambéto toujours dans la commune de Ratoma s’est réveillée encore ce mardi 18 Septembre sous une manifestation de rues, émaillée d’incidents malheureux. Des véhicules ont laissé leurs pare-brises, des commerces fermés, des barricades ça et là. Selon les informations c’est une frange de la population de ces quartiers qui est subitement sorties pour manifester contre la cherté de vies. Dans la soirée le calme est revenu sur les lieux mais, on remarque une forte présence des forces de l’ordre. Ceux-ci ont procédés à des dizaines d’interpellations considérées comme manifestants. Interrogés la plupart des interpellés nient les faits. Cependant certains estiment que le problème ne peut être résolu dans la violence. En attendant les résultats de l’enquête, le commissaire principal de Ratoma estime pour sa part que ces mineurs ont été mandatés par leurs parents.

Guinée : L’intégralité du discours de l’Intercentrale lu par le n°2 de la CNTG, Yamoussa Touré. Aminata.com (Conakry) 5 Septembre 2007 Publié sur le web le 5 Septembre 2007 Ce mardi, 04 septembre 2007, la Bourse de travail a été le théâtre d’un meeting de toutes les forces vives de la Guinée pour non seulement,soutenir le changement amorcé par le gouvernement de large consensus, mais aussi de mettre en garde les anciens dignitaires qui veulent saboter cet important processus. Ce meeting est organisé par l’inter centrale CNTG-USTG, élargie à l’ONSLG et à l’UDTG en collaboration avec CNOSC et le CNPG. Nous vous livrons l’intégralité du discours de l’Intercentrale. Camarades Secrétaires Généraux de l’Intercentrale, Monsieur le Président du Conseil National du Patronat, Monsieur le Président de la Société Civile, Camarades Syndicalistes, Travailleurs, Travailleuses, des secteurs mixtes, publiques, privés,informels et Retraités de Guinée, Mesdames et Messieurs, Chers Camarades Syndicalistes, Chers Camarades Travailleurs et Travailleuses, La présente assemblée générale de ce mardi 04 septembre 2007 se situe dans la trajectoire du renforcement de la dynamique du changement instaurée par le mouvement syndical guinéen appuyé par l’ensemble des forces vives de la nation. En effet, en dépit de la situation des accords tripartites de mars et de juin 2006 et de janvier et février 2007, les forces rétrogrades opposées au changement s’agitent et oeuvrent inlassablement à saper la mise en oeuvre des mesures salvatrices pour assurer le bonheur du Peuple. Des individus responsables de la mal gouvernance, de la gabégie du bradage et du pillage en règle de nos resources matérielles et financières, nostalgiques d’un passé à jamais révolu pensent être les héritiers du patrimoine national, et pensent également être les seuls capables de diriger les destinées de notre pays. C’est ceux-là mêmes qui, aujourd’hui se mettent au travers de la marche irréversible de notre pays vers son indépendance socio-économique. Ces bandits à cols blancs, s’il faut se rappeler de la situation de notre pays à la veille de notre historique mouvement, ont fini par vider les caisses de l’Etat en complicité avec les affairistes à leurs profits exclusifs plongeant ainsi notre pays dans une crise économique et sociale profonde qu’il traverse actuellement. Mesdames et Messieurs, Chers Camarades ; Savez -vous qu’au moment où l’Inter Centrale déclenchait ce mouvement, le pays croulait sous le poids d’une dette colossale de milliards de dollars alors que le pays n’a ni eau, ni électricité, ni routes suffisantes. Nos ressources minières ( cas Hyper Dynamics et Russal), halieutiques sont expoloitées par des sociétés sans impacts positifs sur les conditions de vie des travailleurss et de la population guinéenne. Au regard de cette situation chaotique, le movement syndical, la société civile et toutes sles forces du progrès doivent prendre leur responsabilité pour sauver le pays en pérennisant le changement obtenu au prix d’énormes sacrifices humains et matériels. Camarades sommes- nous prêts pour le changement ? Camarades, c’est l’éveil de nos consciences face au devenir de notre nation qui nous est chère. Le changement, c’est aussi en nous et autour de nous, c’est faire peau neuve, regarder ensemble vers un meme horizon, c’est préserver l’unité nationale, la paix, la justice sociale, qui sont de nos jours des impératifs de toutes les filles et tous les fils du pays. Le changement, c’est la consolidation du tissu social. Le changement, c’est le respect et l’application scrupuleux des protocoles d’accords et des process verbaux tripartites signés entre l’Inter Central, le Gouvernement et le patronat. Le changement, c’est la mise en fonction immédiate de la commission d’enquête nationale indépendante chargée d’identifer tous les auteurs des tueries et excations lors des grèves et de l’état de siège en vue de leur jugement.

Guinée : une manifestation contre la hausse des prix dispersée à Conakry 18.09.07 | 15h18

Plusieurs milliers de Guinéens, dont une grande partie de jeunes, ont manifesté mardi pour protester contre la récente hausse du prix de denrées de première nécessité, avant d’être dispersés par les forces de l’ordre, ont indiqué à l’AFP des sources concordantes. Dès les premières heures de la matinée, des centaines puis des milliers de personnes se sont dirigées vers le boulevard Le Prince, qui relie la banlieue au centre de la capitale guinéenne, ont rapporté des habitants à l’AFP. Selon ces sources, les manifestants entendaient marcher vers le centre pour protester contre l’augmentation ces dernières semaines des prix de plusieurs produits de première nécessité, dont la viande, le riz ou l’essence, et manifester leur impatience face aux coupures d’électricité à répétition dans certains quartiers. De petits groupes de jeunes ont installé des barricades et brûlé des pneus dans les quartiers de Hamdallaye et Enco 5, épicentres des manifestations contre le régime de Lansana Conté qui avaient été réprimées dans le sang en janvier-février en marge d’une grève générale. La police et la gendarmerie ont été déployées sur le boulevard et ont dispersé les manifestants en faisant usage de grenades lacrymogènes. Selon plusieurs témoins, elles ont ensuite démonté les barricades et éteint les feux. "Ca a été éphémère, il n’y a eu ni arrestations, ni blessés, seuls quelques agités ont troublé l’ordre public avant qu’il ne soit rapidement rétabli", a déclaré sous couvert de l’anonymat un haut-responsable de la police. Après une vague de contestation populaire contre le régime du président Conté qui avait fait au moins 137 morts en janvier-février, le diplomate Lansana Kouyaté avait, sur proposition des syndicats, été nommé au poste de Premier ministre, fonction auparavant occupée par le président Conté. M. Kouyaté a entamé de profondes réformes pour rompre avec la mauvaise gouvernance et tenter de relancer l’économie de ce pays riche en ressources minières, mais les Guinéens, en proie à une crise sociale depuis plusieurs années, n’en tirent toujours pas de véritables bénéfices.

MANIFESTATION :

Le Conseil national des jeunes de Guinée soutien le gouvernement 30.08.2007 17:41:09 | Un article de Pivi Bilivogui Il est prévu ce jeudi 29 août 2007 une grandiose manifestation organisé par le conseil national des jeunes, une des nombreuses associations de jeunesse évoluant dans la capitale Conakry. Cette manifestation se veut la réplique cinglante à celle tenue par les anciens ministres, préfets et gouverneurs, il y a un peu plus d’une semaine. L’occasion sera notamment mise à profit pour attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale sur les conséquences des grèves...

...de janvier et février derniers.

Ce faisant, les jeunes comptent rappeler aux anciens dignitaires le rôle néfaste qu’ils ont joué dans l’histoire récente de la Guinée.

Et profiter en même temps pour réaffirmer leur adhésion au programme du gouvernement du premier minsitre Lansana Kouyaté. En avant goût de la manifestation, les jeunes ont organisé ce mercredi un carnaval à travers les cinq communes de Conakry, pour appeler les blessés et les parents des victimes à prendre part aux festivités.

Le tout agrémenté par de la musique tous azimuts qui sonne dans des véhicules réquisitionnés à cet effet et transformés en discothèques roulantes. Comme pour dire que la fête sera tout simplement belle.

pour GuineeConakry.info

Guinée : Siguiri - Après l’affrontement entre civils et militaires, le retour au calme. Aminata.com (Conakry) 16 Septembre 2007 Publié sur le web le 17 Septembre 2007 Sambegou Diallo C’est l’une des zones nourricières de la nation, un poumon de l’économie du pays. Même s’il y a, au moins, une station-service, il convient de noter qu’une frange importante des usagers de la route se procure du carburant au marché noir. Trop cher. Pourquoi, s’interrogent les autorités locales, du carburant préalablement destiné au pompage se retrouve-t-il sur le marché illicite, entre les mains des petits spéculateurs du coin ? La nécessité de mettre un terme aux différentes combines visant à détourner les carburants s’impose donc, aux yeux des autorités locales. Des combines constatées entre les gérants de ladite station et quelques citoyens. Alors, convient-on, mettre fin à ce marché illicite contribuerait à juguler la pénurie quasi-permanente de carburant à la pompe. Avec quelle formule et quels moyens, va-t-on essentiellement venir à bout de cette fraude ? Un noeud gordien pas si difficile à dénouer car les autorités ont une idée géniale : lancer une patrouille de Rangers, basés à Soronkhoni... C’est une perspective pour laquelle ont opté les autorités préfectorales de Siguiri vers fin août. Les Rangers, une unité d’élite de l’armée guinéenne, récemment formée par des instructeurs militaires américains et chinois, se mirent à la tâche. Un beau matin, un de ces soldats se mit -sur la base d’une information « fiable »- à la recherche d’un jeune de la localité qu’il retrouvera à son domicile. En guise d’enquêtes préliminaires, le soldat se mit à rouer le jeune de coups, sans discernement. Et sans l’intervention d’aucun tiers. Après avoir été molesté et tambouriné à souhaits, saignant comme boeuf à l’abattoir, le malheureux profite de quelques secondes d’accalmie pour prendre la poudre d’escampette. La direction qu’il choisit ? Le commissariat de Police situé à quelques encablures. Le pauvre ! Il tente de se sauver du léopard pour se confier à l’hyène. Le Rangers se mit derrière, sans coup férir, pour rattraper le fugitif qu’un compatriote éprouve le besoin de secourir. « Ecoute toi ! T’as pas le droit de vie sur les gens ici », dit le mec au soldat qui, irrité, sortira un couteau pour le poignarder. Cela, de fil en aiguille, a provoqué une révolte et un soulèvement d’une rare violence des populations de Siguiri. Des populations qui instaurent une véritable chasse à l’homme contre la soldatesque. Le commissariat de police est complètement saccagé ; les plaques d’immatriculation et bien d’autres objets partent en fumée ; tous les postes de contrôle incendiés et des motos (Dieu sait qu’elles étaient nombreuses !) premièrement destinées aux impôts sont brûlées ou emportées... Dans cette folie, bien de fonctionnaires ont été pris à partie, dont notamment, le nouveau préfet qui sera giflé puis "balayé" avant d’être sommé de « bien travailler comme c’est le changement. » Sinon...

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  • 2007-2008 : les travailleurs de Guinée Conakry vont-ils relancer la révolte ?
    Bill à Bamako.Je viens de lire l’article et je ne pus m’empêcher d’être un Césaire Malien. La situation des des travailleurs en Guinée est franchement déplorable et imméritée. Vu que que ce sont eux, les prolétaires, qui sont les racines majeurs de la société et ce sont eux qui en subissent les conséquenses par les dirigeants. Le texte consiste en outre à mettre en tête que les présidents, les dirigeants de la société ne sont pas là pour nous mais pour leurs propres intérêts, leurs pains de quoi à mettre dans le ventre. N’attendons rien d’eux ! débrouillons nous avec le petit moyen que l’on a.Ils ont quand même droit de revendiquer autant qu’ils veuillent jusqu’à ce qu’ils soient dans de situations où n’en demanderaient plus. N’en déplaisent les dirigeants. L’on ne peut dire que le gouvernement n’a pas les moyens de satisfaire leurs doléances mais seulement n’en veut pas. C’est tout ! De plus l’exploitaion du coton, le fer de Mauritanie, le pétrole du Gabon, l’aluminium de la Guinée, l’or du Mali n’en sont quand même pas peine perdu !L’on se demande alors où vont toutes ces richesses ?

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