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La révolution "tunisienne" atteint l’Egypte. Le régime de Moubarak vascille. Faisons le chuter !!! Dehors les généraux assassins !!! Dehors les exploiteurs !!! Dehors le dictateur et dehors l’impérialisme !!!!

samedi 29 janvier 2011, par Robert Paris

Comme Ben Ali avant lui, Moubarak essaie de gagner du temps en faisant croire qu’il va réformer, changer de gouvernement, organiser des élections. Son départ est programmé !!!

Bientôt, ils pourront se retrouver... au Canada ou en tôle !!!

Il y a le feu à la maison Moubarak

"J’ai pleinement conscience des aspirations légitimes du peuple et je connais bien l’ampleur de leurs préoccupations et de leurs souffrances. (... ) La jeunesse d’Egypte est son atout le plus précieux." Mais selon lui, "la frontière est mince entre la liberté et le chaos, et je penche pour la liberté des gens à exprimer leurs opinions autant que je tiens à la nécessité de maintenir la sécurité et la stabilité de l’Egypte".
Des propos qui n’ont pas suffit à calmer les rues du Caire, où soldats et habitants continuaient d’arpenter les rues après la forte mobilisation et les troubles de la journée. Dans la nuit de vendredi à samedi, l’ambiance restait tendue et chaotique dans le centre-ville. Plusieurs témoins ont rapporté avoir entendu les manifestants continuer de scander des slogans appelant à la démission du président.

"J’ai pleinement conscience des aspirations légitimes du peuple et je connais bien l’ampleur de leurs préoccupations et de leurs souffrances. (... ) La jeunesse d’Egypte est son atout le plus précieux." Mais selon lui, "la frontière est mince entre la liberté et le chaos, et je penche pour la liberté des gens à exprimer leurs opinions autant que je tiens à la nécessité de maintenir la sécurité et la stabilité de l’Egypte".
Des propos qui n’ont pas suffit à calmer les rues du Caire, où soldats et habitants continuaient d’arpenter les rues après la forte mobilisation et les troubles de la journée. Dans la nuit de vendredi à samedi, l’ambiance restait tendue et chaotique dans le centre-ville. Plusieurs témoins ont rapporté avoir entendu les manifestants continuer de scander des slogans appelant à la démission du président.

Alors que les violences se sont poursuivies toute la journée en Egypte (faisant au moins 20 morts et plus de 1000 blessés dans le pays), le dirigeant Hosni Moubarak s’est exprimé à la télévision nationale, dans la nuit de vendredi à samedi. Il y a annoncé avoir demandé au gouvernement égyptien "de démissionner" avant la formation dès samedi d’un nouveau cabinet, et a promis des réformes démocratiques.

"Il n’y aura pas de retour en arrière sur la voie des réformes que nous avons choisie, et nous avancerons avec de nouvelles mesures qui confirment notre respect de l’indépendance de la justice et plus de liberté aux citoyens", a déclaré le président égyptien.

"Il y aura de nouvelles mesures pour une justice indépendante, la démocratie, pour accorder plus de liberté aux citoyens, pour combattre le chômage, augmenter le niveau de vie, développer les services et soutenir les pauvres" a également affirmé Hosni Moubarak, à la suite de quatre jours de manifestations sans précédent dans le pays depuis son arrivée au pouvoir il y a trente ans.

A BAS LES DICTATURES DES PROFITEURS !!!!

LES SOLDATS AVEC LE PEUPLE !!!!

PLUS D’OBÉISSANCE A LA HIÉRARCHIE !!!

TOUT LE POUVOIR AUX COMITÉS DE TRAVAILLEURS, DE CHÔMEURS, DE SOLDATS ET DE JEUNES !!!!!

la suite...

L’impérialisme essaie de se positionner en réformateur !!!

Barack Obama veut que Moubarak mette "des actes sur les mots"

Peu après l’allocution d’Hosni Moubarak, le président Barack Obama a pris la parole lors d’une conférence de presse où il a affiché son soutien au président égyptien, tout en se montrant ferme sur la questions des droits.

"Il doit y avoir des réformes", a dit le président américain. Renouvelant son appel au calme et au dialogue, Barack Obama a insisté sur le fait que les Etats-Unis resteraient "toujours un partenaire de l’Egypte".

Il a également expliqué qu’il avait demandé au président Moubarak, avec qui il s’est entretenu par téléphone de "mettre des actes sur les mots", notamment en ce qui concerne la liberté d’expression : "je demande à l’Egypte de cesser leur blocage d’Internet et des réseaux de téléphonie mobile".

Après plusieurs jours de silence gêné, la Maison Blanche s’est dite, vendredi 28 janvier, "très préoccupée" par la situation en Egypte, prenant la mesure de l’aggravation des événements chez son plus proche allié dans le monde arabe. "Très préoccupé au sujet de l’Egypte. Le gouvernement doit respecter les droits des Egyptiens et remettre en route les réseaux sociaux et Internet", a écrit sur son compte Twitter Robert Gibbs, le porte-parole de Barack Obama.

Optant pour une fermeté plus affichée, les Etats-Unis se sont dits prêts à revoir l’aide, notamment militaire, qu’ils apportent à l’Egypte. "Nous réexaminerons notre assistance en fonction des événements qui auront lieu dans les prochains jours", a indiqué Robert Gibbs. Cette initiative suggère que les Etats-Unis reconsidèrent l’éventail des moyens dont ils disposent pour faire pression sur Le Caire. Avec quelque 1,3 milliard de dollars d’aide militaire par an, l’Egypte est un des grands bénéficiaires de l’aide américaine.

Dans la journée, Barack Obama s’est entretenu à la Maison blanche pendant quarante minutes avec des responsables de son Conseil national de sécurité et le vice-président, Joe Biden, et devait de nouveau réunir la même équipe au cours de la journée pour faire le point sur la situation, alors que les événements sur place prenaient un tour de plus en plus violent vendredi soir.

Alors que l’Égypte est en proie à une insurrection sans précédent, le président Barack Obama exhorte le président Hosni Moubarak à tenir ses promesses de réformes économiques et politiques. Washington menace aussi de revoir son aide au Caire.

« Nous avons besoin de mesures concrètes qui font avancer les droits du peuple égyptien », a déclaré Obama après le discours à la nation du président égyptien dans lequel il s’est engagé à mener des réformes politiques et économiques.

« Je veux appeler très clairement les autorités égyptiennes à s’abstenir d’utiliser la violence contre les manifestants pacifiques », a ajouté le président américain, qui s’est entretenu au téléphone pendant 30 minutes avec son homologue Moubarak, vendredi.

Le peuple égyptien a des droits qui sont universels. Cela inclut le droit de se réunir pacifiquement, le droit à la liberté d’expression et à la possibilité de choisir son propre destin, cela relève des droits de l’homme.

— Barack Obama

Conclusion : l’impérialisme lui-même est menacé...

Dehors Moubarak et l’impérialisme !!!

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