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D’où vient l’extrême-droite qui gouverne aujourd’hui en Israël ? Du terrorisme !

jeudi 14 janvier 2016, par Robert Paris

D’où vient l’extrême-droite qui gouverne aujourd’hui en Israël ? Du terrorisme !

Comme chacun le sait Nétanyahou est aujourd’hui le président d’extrême droite d’Israël.

Membre du Likoud, il est nommé Premier ministre en 1996, par le président Ezer Weizman, après avoir vaincu Shimon Peres, chef du gouvernement de gauche sortant. Il quitte le pouvoir en 1999, après avoir été défait par l’ancien ministre des Affaires étrangères de gauche, Ehud Barak. En 2002, il retrouve une position de force dans la politique israélienne, héritant du titre de ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement conservateur et nationaliste d’Ariel Sharon ; ce dernier lui confie, en 2003, le ministère des Finances.
Le 20 février 2009, malgré la seconde place du Likoud aux élections législatives, le président Shimon Peres le charge de former un nouveau gouvernement. Il accorde une place importante aux nationalistes, aux ultra-orthodoxes et aux travaillistes. Benyamin Netanyahou succède ainsi à Ehud Olmert au poste de Premier ministre.

Opposé dès l’origine aux Accords d’Oslo, il les considérera pour autant comme « un fait accompli » dès le début de son mandat, à l’exception de la négociation du statut de Jérusalem qui était pourtant prévue dans les engagements pris. D’obédience maximaliste sur le plan territorial, il a eu pour objectif de maintenir un contrôle sur la « Judée-Samarie » (Cisjordanie), en favorisant la construction de nouvelles implantations israéliennes sur cette portion de territoire.

Le 6 juillet 2009, Benyamin Netanyahou, dans un entretien avec le ministre des Affaires étrangères allemand Frank-Walter Steinmeier, a confié que le retrait des colonies israéliennes de Cisjordanie demandé par les Palestiniens conduirait à rendre ce territoire « Judenrein », qualificatif historiquement utilisé par les Nazis pour parler des territoires dont ils avaient expulsé la population juive. Une fois de plus, l’horreur nazie est chargée de blanchir les crimes d’Etat…

À l’été 2011, il doit faire face au plus important mouvement de contestation sociale depuis la création de l’État d’Israël. Des centaines de milliers de personnes protestent notamment contre le coût de la vie.

Le 8 juillet 2014, à la suite du meurtre de trois adolescents israéliens, attribuée à des Palestiniens alors qu’elle est le fait de la délinquance israélienne, et suite l’intensification des tirs de roquettes, en réponse à la répression, en provenance de la bande de Gaza, il déclenche l’opération « Bordure protectrice », contre le Hamas : plus de 2000 morts Palestiniens qui, pour la plupart, n’étaient nullement des combattants mais des civils désarmés…

Ce qui est moins connu, c’est que les racines politiques de Nétanyahou plongent dans le terrorisme…

Petit-fils d’un rabbin émigré de Lituanie en Palestine en 1920, Benyamin Netanyahou est né à Tel Aviv le 21 octobre 1949 dans une famille militante du « sionisme révisionniste ». Son père, Bension Netanyahou, fut notamment le secrétaire de Zeev Vladimir Jabotinsky, le père spirituel de la droite israélienne au sein duquel naquit plus tard le Likoud.

Jabotinsky, leader de l’aile d’extrême droite du mouvement sioniste, est le fondateur de la « Légion juive » durant la Première Guerre mondiale.

Durant la Première Guerre mondiale, Jabotinsky considère que les Juifs doivent aider les Britanniques à s’emparer de la Palestine, alors territoire ottoman, dans l’espoir que le Royaume-Uni favorisera l’établissement d’un "Foyer National Juif" dans cette région. Il conçoit alors l’idée d’une force militaire juive, la Légion juive. Début 1915, Jabotinsky et Joseph Trumpeldor parviennent à convaincre les Britanniques de créer le "corps des muletiers de Sion", force combattante au service de l’impérialisme anglais.
Entre décembre 1918 et décembre 1919, les Britanniques dissolvent ces unités (5 000 hommes à cette date), à la grande fureur de Jabotinsky, qui voulait en faire l’embryon d’une armée juive.
Il fonde alors à Jérusalem un groupe d’auto-défense autour du club de sport des Maccabées. Celui-ci rassemble environ 200 membres et interviendra violemment lors des émeutes de Jérusalem début avril 1920 contre les Arabes. À la suite de ces émeutes, Jabotinsky est condamné à 15 ans de prison, peine commuée en un an de prison puis encore réduite.
Il rompt en 1923 avec l’Organisation sioniste mondiale dont il était un dirigeant, du fait de l’affaire Petlioura.
L’ otaman Simon Petlioura fut le chef du gouvernement indépendantiste ukrainien à partir de 1919 pendant la guerre civile russe. Sous le cri de guerre « mort aux Juifs et aux Bolchéviques », ses troupes commirent de nombreux massacres de Juifs, que certains évaluent à 40 000 victimes5 (elles ne furent pas les seules : toutes les forces participant dans la guerre civile furent impliquées dans les pogroms sanglants de caractère antisémite). Les polémiques sur le nombre de morts, le rôle exact des armées ukrainiennes ou l’implication de Petlioura dans les actions de ses subordonnées ont été et restent aujourd’hui très vives. Mais au-delà de ces divergences sur son rôle exact, Petlioura a été perçu dans les milieux Juifs de l’époque comme un ennemi des Juifs, et cette perception explique l’ampleur de la polémique contre Jabotinsky.
En août 1921, le gouvernement ukrainien en exil prit en effet contact avec ce dernier, sachant qu’il avait des sympathies pour la cause indépendantiste ukrainienne. Petlioura lui annonça une prochaine offensive contre le régime soviétique qui finalement n’aura pas lieu. Petlioura proposait à Jabotinsky la création d’une « gendarmerie juive » chargée de sécuriser les zones juives pendant la reconquête de l’Ukraine (sans se mêler aux combats), afin d’éviter des nouveaux pogroms.

Le 17 janvier 1923, le Comité d’action sioniste (l’exécutif élargi de l’OSM) décida d’une commission d’enquête, et demanda à auditionner Jabotinsky. Celui-ci refusa et démissionna de l’exécutif, accusant la gauche d’avoir cherché à le détruire.
Jusqu’à sa mort, Jabotinsky défendra avec vigueur cet accord.
Il crée en 1925 le « Parti révisionniste », le principal parti de la droite nationaliste sioniste, qui réclame un État juif sur les deux rives du fleuve Jourdain, intégrant aussi la Transjordanie, l’actuelle Jordanie.
En 1928, trois hommes entrent au Parti révisionniste. Ils viennent de la gauche sioniste, mais se sont retourné contre elle, et affichent maintenant des sympathies fascistes. Ce sont le journaliste Abba Ahiméir, le poète Uri Zvi Greenberg et le médecin et écrivain Yehoshua Yevin.
Ils organisent rapidement une faction radicale et fascisante au sein du parti de Palestine. Les trois hommes rêvent d’une organisation de « chefs et de soldats ».
Les troubles arabes et anti-juifs de 1929 leur donnent une audience grandissante. Le Parti révisionniste a triplé ses voix par rapport à 1929 aux élections internes à l’OSM (environ 21 % des voix). La pente est ascendante, et elle l’est aussi pour les plus radicaux des révisionnistes.
Leur groupe contrôle bientôt Hazit Ha’am, le journal de la section ouvrière du parti, dans lequel ils développent leurs thèses.
Ahiméir fait bientôt figure d’idéologue marquant du parti en Palestine (qui n’est qu’une section du parti, et pas la plus importante), et influence fortement le Betar. Officiellement il soutient Jabotinsky. Plus discrètement, il le critique, considérant qu’il n’y a plus guère de différence entre lui et la gauche.
En 1931, sa faction s’organise au sein d’une association secrète et indépendante de la direction du parti, « Brit Ha’Birionim ». Elle entend lutter contre trois ennemis :
• la gauche sioniste,
• les Arabes,
• le Royaume-Uni, qui n’en fait pas assez contre les Arabes, et commence à fixer certaines limites à l’immigration juive.
En secret, les Birionim récupèrent des armes et préparent des attentats, qui n’auront finalement pas lieu.
Jabotinsky et le parti critiquent leur radicalisme (dont ils ne perçoivent pas l’ampleur), mais refusent de rompre.
En 1932, au cinquième congrès du parti, Ahiméir propose de transformer le parti révisionniste en un parti autoritaire. Jabotinsky déclare : « je considère comme néfaste tout mouvement qui nie le principe d’égalité entre les citoyens […] c’est bien pourquoi je vous considère, Ahiméir, comme un adversaire politique ».
À l’inverse, quelques mois plus tard, lors du conflit interne avec les « modérés » du Parti révisionniste qui s’inquiètent de la volonté affichée par Jabotinsky de quitter l’OSM, Jabotinsky s’appuie sur son aile droite pour dissoudre la direction du parti, organiser de nouvelles élections internes, et affirmer ses vues.
Au début 1933, Ahiméir déclare dans Hazit Ha’am qu’il y a du bon en Hitler, à savoir la « pulpe anti-marxiste ». Jabotinsky est furieux, mais se refuse de nouveau à rompre.
Le 16 juin 1933, le directeur du département politique de l’Agence juive, le socialiste Haïm Arlozorov, est assassiné dans des circonstances troubles (encore aujourd’hui, personne ne sait qui a assassiné Arlozorov). Le matin même, Hazit Ha’am avait lancé une attaque très violente contre lui « le peuple juif a toujours su juger comme il se doit ceux qui vendent son honneur et sa foi. Cette fois encore, il saura trouver la réponse adéquate à cette saloperie qui se fait au grand jour » (un accord d’émigration passé entre l’Agence juive et le Troisième Reich pour l’émigration des juifs allemands, accord dont Arlozorov était le négociateur).
Rapidement l’enquête britannique se dirige vers les Birionim. Ahiméir est jugé. Il est acquitté du meurtre, mais les documents trouvés chez lui le font condamner à 18 mois de prison pour incitation à la révolte contre le régime mandataire. La gauche accuse les Birionim de complot fasciste. Après avoir hésité, Jabotinsky engage le parti révisionniste dans la défense acharnée de Ahiméir.

Il sera le principal inspirateur politique de l’organisation terroriste clandestine sioniste et fasciste, l’Irgoun qui pratique le terrorisme juif, anti-anglais et anti-arabe, en Palestine.
Depuis le début des années 1930 existait en Palestine une organisation armée clandestine dissidente de la Haganah, la Haganah nationale, aussi connue sous le nom de Irgoun Zvaï Leumi. Jabotinsky était membre de son conseil politique, mais l’Irgoun n’était pas strictement révisionniste : en 1937 la majorité de ses membres rallient la Haganah.

Le 16 avril 1936, en réponse à l’assassinat de deux juifs la veille, l’Irgoun tue deux ouvriers agricoles dans une orangeraie. La généralisation des attaques contre les civils date cependant de 1937, après le départ vers la Haganah du responsable de l’Irgoun, Avraham Tehomi, et de ses partisans, plus modérés. A l’automne 1937, il organise les représailles du « dimanche noir », le 14 novembre 1937, où 8 passants arabes (6 hommes et 2 femmes) sont abattus.

À partir de 1937 et jusqu’en 1939, l’Irgoun est réorganisée comme organisation armée révisionniste (mais indépendante du parti). Jabotinsky en est le chef politique (fonction assez théorique). Le nom « Haganah nationale » est abandonné.

Des dizaines de cadres du parti révisionniste et du Betar sont placés en détention administrative. Des tribunaux militaires sont instaurés, la possession illégale d’armes devient passible de la peine de mort. [...] L’Irgoun doit interrompre ses attaques fin 1937 ».

Mais le 29 juin 1938, un militant de l’Irgoun, Ben Yosef, arrêté pendant la préparation d’un attentat en 1937 est pendu par les Britanniques. La réaction de l’Irgoun sera violente. Il est décidé de ne pas viser les Britanniques, pour ne pas pousser trop loin l’épreuve de force. Alors que la grande révolte arabe se calmait, il est décidé de cibler la population palestinienne. « Il faut créer une situation ou la vie d’un Arabe ne vaudra pas plus que celle d’un rat. Comme ça, tout le monde comprendra que les Arabes sont de la merde, que nous sommes nous et non eux les véritables maîtres du pays ». Jabotinsky approuve la nouvelle orientation. (Voir aussi L’Irgoun et la question de la violence.)

Le 27 février 1939, 27 Arabes sont tués au hasard dans les rues de Haïfa, Tel Aviv et Jérusalem, ce qui entraîne les félicitations de Jabotinsky : « votre réponse aux manifestations de victoire des ennemis de l’État juif a produit un effet énorme et positif. »

L’Irgoun se met alors à commettre de plus en plus d’attentats, en particulier contre les civils palestiniens (200 à 250 morts). L’organisation grandit, se renforce, s’arme, attire à elle les révisionnistes les plus radicaux. La violence aveugle contre les civils est condamnée par la gauche et le centre droit (sionistes généraux). Jabotinsky lui-même est parfois troublé. Mais la violence est aussi un moyen de mobiliser les nationalistes les plus radicaux.

Jabotinsky s’allie ensuite avec la Pologne antisémite et fascisante…

En 1936, le gouvernement polonais lance une campagne anti-juive de grande envergure. Le parti au pouvoir (OZON) interdit l’adhésion des juifs. Le gouvernement indique qu’il souhaite le départ de tous les juifs de Pologne en quelques années. Il prend contact avec le gouvernement français pour explorer l’hypothèse d’un départ des juifs vers Madagascar (sans succès).

Jabotinsky décide alors d’engager le Parti révisionniste dans la direction d’un soutien au gouvernement polonais. Il essaye de convaincre celui-ci que c’est vers la Palestine que les Juifs doivent être dirigés. Le gouvernement le reçoit, et les deux parties s’affichent volontiers ensemble. L’objectif de Jabotinsky est de trouver un allié pour faire pression sur la Grande-Bretagne, dans le but d’augmenter le nombre des visas d’immigration que la puissance mandataire limite nettement depuis le début des années 1930.

Mais au-delà du politique, la collaboration des révisionnistes avec la Pologne a également un volet militaire. À la suite des entretiens d’octobre 1937 entre Jabotinsky et le chef des armées, le maréchal Rydz-Smigly et le ministre des affaires étrangères, le colonel Beck, un soutien concret est apporté à l’Irgoun. Avraham Stern est chargé du dossier du côté de l’Irgoun, en tant qu’envoyé spécial. De l’argent est versé en 1939. Cinq milles fusils sont livrés la même année. Au printemps 1939, l’armée polonaise donne à 25 officiers de l’Irgoun « un stage d’entraînement militaire et de sabotage ».

Cette expérience aura deux conséquences :

• La Pologne était, bien plus que la Palestine, le grand centre du Betar et du Parti révisionniste. Mais si les Juifs de Pologne pouvaient accepter un accord technique favorisant l’émigration, le « mariage d’amour » avec un régime antisémite n’est pas accepté. Le Parti révisionniste en sortira durablement affaibli.

• Chargé des contacts militaires, Avraham Stern et ses proches retiendront que des relations fructueuses peuvent être mises en place avec un gouvernement antisémite, pour peu que les deux parties y aient un avantage. En décembre 1940, ils tenteront de prendre contact avec l’Allemagne nazie pour leur lutte contre la Grande-Bretagne
Après la mort de Jabotinsky, Avraham Stern crée avec quelques nationaliste radicaux, comme Yitzhak Shamir, futur premier ministre d’Israël, un scission qu’il appelle d’abord « Irgoun Tsvai Leumi beIsraël », puis « Lohamei Herut Israël » (Combattants pour la liberté d’Israël) ou Lehi. Les Britanniques l’appellent le « Stern gang » traduit en français par « groupe Stern ».
Cette scission se livre à des attentats contre les Britanniques ou des Juifs « collaborateurs » et tente même de prendre contact avec les Allemands, au nom de la différence entre le « persécuteur » (l’Allemagne), préférable à « l’ennemi » (les Britanniques qui empêchent l’État juif).

Ancien responsable du Betar de Pologne, considéré comme plus radical que Jabotinsky, mais pas aussi à droite que Stern, Begin arrive en Palestine en 1943 avec l’armée polonaise du général Anders, évacuée d’URSS vers l’Iran. Il prend rapidement la direction de l’Irgoun, qui connaît une crise interne assez grave depuis la mort de Ratziel.
À partir du début 1944, l’Irgoun reprend les attentats.
Le Lehi les a aussi repris, mais dans le cadre d’un nouveau positionnement idéologique qui ne se revendique plus officiellement du révisionnisme. L’orientation est maintenant pro-soviétique, même si des courants très droitiers restent actifs au sein de Lehi.
Dans un cas comme dans l’autre, ce ne sont plus les Arabes qui sont visés, ce sont les Britanniques.
De 1944 à 1948, des centaines de soldats britanniques, de fonctionnaires et de policiers seront tués.

À partir de novembre 1947, l’Irgoun cesse le gros de ses opérations anti-britanniques (il y aura encore quelques attentats contre les Britanniques, à la suite de heurts ponctuels), mais se lance dans de sanglantes réprésailles contre la population civile arabe…

En 1948, Menahem Begin, maintenant le chef incontesté des Révisionnistes, crée le Hérout, qui agrège anciens de l’Irgoun et du parti Révisionniste.

Le Hérout reprend l’idéologie du parti Révisionniste : annexion de la Cisjordanie, de la Bande de Gaza et de la Jordanie, pour former un « grand Israël » sur les deux rives du Jourdain, attachement au libéralisme politique et au libéralisme économique, anti-communisme, hostilité à la gauche, exaltation de l’armée.

Le Likoud s’inspire très largement de l’idéologie du Parti révisionniste (créé en 1925 par Vladimir Jabotinsky) puis du Herout (créé en 1948 par Menahem Begin), dont il apparaît comme le successeur.

Il est créé en 1973, sous la direction de Menahem Begin, jusqu’alors responsable du Herout. Il remporte les élections en 1977 et met ainsi fin à un demi-siècle de domination de la gauche sioniste sur le Yichouv puis sur l’État d’Israël. Il participe à tous les gouvernements israéliens de 1977 à la fin 2005, sauf entre 1992 et 1996, puis entre 1999 et 2001. Le Premier ministre de ces gouvernements a toujours été Likoud (sauf entre 1983 et 1985, où il participe au gouvernement de Shimon Peres). Ariel Sharon est la figure emblématique du Likoud jusqu’à ce qu’il fonde Kadima, fin 2005. À la suite de cette scission, le Likoud ne fait plus partie des trois partis politiques dominants en Israël. Mais il revient sur le devant de la scène en 2009, avec la nomination de son chef, Benyamin Netanyahou, au poste de Premier ministre.

Sur la naissance de l’extrême droite israélienne, on peut lire notamment le roman "La tour d’Ezra" d’Arthur Koestler...

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