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La Voix des Travailleurs de Renault
jeudi 19 février 2015, par
Pour Renault, embaucher, c’est… licencier
Mille embauches ! « Leurs efforts de compétitivité portent leurs fruits » claironne le PDG Ghosn ! Belle annonce en effet : en pleine crise mondiale, lancer dans tous les média, avec félicitations du ministre Macron, satisfaction de tous les commentateurs, que Renault, contrairement à tous les avis pessimistes va embaucher mille nouveaux salariés en CDI sans compter les mille nouveaux contrats d’apprentissage et, bien entendu, les multiples contrats CDD ou autres contrats précaires et intérimaires, c’est fameux ! Il faut bien dire que la nouveauté n’est pas de mille emplois puisqu’étaient déjà prévues 760 embauches, mais passons. D’ailleurs, mille n’est qu’un ordre de grandeur et la direction n’a pas pris d’engagement détaillé.
Par contre, quand on gratte un peu, on est désolés de rappeler que le doux sirop est censé faire passer la pilule amère. Car cette annonce est là pour étouffer le fait que, malgré le plus que triplement des bénéfices (1,89 milliards, rien que ça !), malgré le record des ventes (8 millions et demi en 2014), malgré des distributions de bénéfices copieux aux actionnaires, malgré des comptes dans le vert à tous points de vue, la direction refuse toute augmentation de salaire !
Mais, même en termes d’emplois, l’annonce est loin d’être satisfaisante. En effet, le bilan sur un an, sur deux ans, sur dix ans, reste toujours négatif même si les mille emplois en CDI étaient réellement entièrement effectués !
Ghosn et Macron claironnent que l’accord compétitivité a porté ses fruits mais cet accord a supprimé 3860 emplois CDI, à comparer aux seuls 1000 emplois CDI créés ! De 2004 à 2014, les emplois CDI de Renault sont passés de 76000 à 45000. Le bilan, malgré les embauches à venir, est donc de 30.000 supprimés ! La réalité, c’est que des salariés ont été contraints à des départs « volontaires » brutaux, qu’un grand nombre de salariés travaillent de manière précaire pour Renault, sans même savoir s’ils ont des chances de passer en CDI avec les futures embauches, et que les salariés restant subissent des conditions de travail gravement alourdies. La réalité, c’est la multiplication des pressions dans le travail, le développement de la prestation, le stress et, malgré les « bons résultats », des conditions de travail aggravées, des salaires bloqués et des menaces maintenues pour l’avenir des sites et des emplois… Le gouvernement, les hommes politiques de la majorité comme de l’opposition, les sociologues, les économistes, les commentateurs des média applaudissent et ne mettent aucune réserve. Cela devrait nous rappeler la valeur (nulle) de tous leurs discours aussi sur d’autres thèmes…
Attention ! aux effets secondaires !
Nous sommes repartis pour une « Réorg », comme tous les deux ans. Cette fois-ci sous couvert du regroupement Renault/Nissan. Si, lors des présentations officielles aux salariés, les répercussions semblent pour le moment anodines pour nous, on constate que, pour s’adresser aux marchés, Renault annonce au moins trois milliards d’euros d’économies par an. La coopération renforcée signifie certainement une menace à l’avenir pour les emplois et les salaires. On sait ce que signifient les économies pour les patrons et ça a un coût pour les salariés… Faudrait pas nous prendre pour des enfants de cœur ! Le journal patronal ne commente-t-il pas le regroupement Renault-Nissan par : « Objectif : renforcer les synergies et éviter les doublons. »
NAO = Nouvelle Année Zéro !
Les années précédentes, les mauvais résultats justifiaient de bloquer nos salaires en termes d’AGS. Cette année, comme les résultats sont bons, il fallait trouver autre chose et… la direction a trouvé : l’inflation ! Prétendant que l’inflation est nulle, la direction justifie ainsi les 0% d’AGS. Non seulement, tous les prix sont loin de stagner comme elle le prétend, voir par exemple les prix des véhicules Renault, mais il y a toutes les années passées de blocage sous prétexte des difficultés à rattraper. La direction, hypocrite, se garde bien de nous dire tout simplement que, pour elle, nous ne sommes que des prolétaires et donc faits seulement pour suer du profit. Et que c’est ça le capitalisme ! Mais c’est aussi la lutte des classes, qu’elle ne l’oublie pas…
Faudrait pas qu’elle passe la ligne blanche…
La direction est toujours soucieuse de faire des travaux inutiles ou bizarres. Ces dernières semaines, à Lardy, une entreprise extérieure spécialisée dans la signalisation au sol s’est occupée à brûler les bandes blanches de signalisation au sol existantes et pour en repeindre d’autres très semblables aux mêmes endroits ! Sans que la différence entre l’ancien et le nouveau ne crève les yeux ! Et moins encore la nécessité de ces travaux. Pour nous, c’est encore une partie du budget sécurité qui s’envole en fumée (nocives !) alors que des travaux nécessaires de sécurité, à Lardy, ça ne manque pas !!!
Il n’y a que le premier (mois) qui coûte
300€ uniformes, c’est ce que nous demandons en plus sur la feuille de paie et c’est ce que la direction vient de nous donner comme montant de base pour la prime individuelle de l’intéressement groupe. Eh oui, il n’y a plus qu’un pas à franchir : transformer une somme occasionnelle en somme permanente tous les mois. Si cette somme est nécessaire aujourd’hui, elle l’est tout autant le mois prochain, le suivant et toute l’année. Et ce n’est pas les bénéfices de Renault qui nous démentiront. Eux ne sont pas occasionnels mais annuels ! Ce qui est intéressant est permanent…
La méthode C.G. Coué.
Rappelons que Coué avait diffusé une méthode selon laquelle il suffit d’y croire pour que ça marche et que l’optimisme forcé finit par changer la réalité. Pour en donner un exemple, le tract CGC du 12/01/2015 devrait suffire et nous n’en donnons que de brefs extraits.
« Aujourd’hui, à l’heure du bilan, nous pouvons nous satisfaire de la concrétisation de nos vœux dans nos échanges avec la direction centrale… 2014 est restée une année de consolidation des bases de l’accord dit de « compétitivité »… Redonner un avenir aux sites français de Renault dans l’ensemble des territoires est devenu une réalité… Renault devra continuer à démontrer que la négociation du progrès social n’est pas illusoire, comme certains ont pu le clamer… »
« Renault devra continuer », nous dit la CGCoué ! Continuer à quoi ? A bloquer nos salaires par des AGS zéro, continuer à faire pression sur nos charges de travail, continuer à développer la sous-traitance et l’intérim, continuer comme elle a si bien commencé en fermant le site de Rueil et en imposant des déménagements et déplacements forcés aux salariés, à se distribuer des dividendes en nous réduisant à la portion congrue, nous salariés dont la part de la valeur ajoutée décline année par année ! Vous n’avez qu’à y croire, c’est la CGCoué qui vous le dit !
Solidaires de nos camarades du trust mondial
Si l’annonce publique de Renault à la presse affirme que le constructeur russe de Renault va supprimer 1100 cadres (10% du total), la réalité est tout autre. Sur l’année, il y a déjà eu 13.000 emplois de supprimés. D’ici 2020, c’est encore 30.000 suppressions d’emplois qui sont programmées. Le bilan du rapprochement avec Renault est vertigineux : de 106.000 salariés à 55.000 et bientôt à 30.000. Au moment où on nous chante les bienfaits des regroupements, avec Nissan par exemple, cela doit faire réfléchir et nous amener à une décision essentielle : regrouper nos luttes avec celles des autres AvtoVAZ, Nissan, Dacia, Somaca, et autres Samsung Motors… La lutte des classes est internationale. Ne nous renfermons pas dans notre îlot national ou nous risquons de le payer cher à l’avenir !
FN = Fausse Note
Les comptes de campagne de madame Le Pen étaient farcis de faux en écriture. Les tontons la morale de l’extrême droite, qui prétendent redresser la France, n’ont bien entendu aucune morale. Le trésorier du FN vient ainsi d’être inculpé pour "faux et usage de faux", "escroquerie", "abus de bien social" et "blanchiment d’abus de bien social". Et encore, il ne s’agit pas de la fortune personnelle des Le Pen, une boue que personne n’a encore été soulever…
Brétigny, ce n’est pas fini !
L’accident qui a été évité de justesse sur la ligne A le 9 décembre dernier montre bien le danger lié aux réductions d’effectifs. Cet accident est lié à des travaux électriques sur la ligne la nuit qui a précédé l’accident, travaux dans lesquels il n’y avait que trois cheminots contre quatre minimum pour ce type d’intervention. Le dysfonctionnement de la signalisation qui en est résulté a amené un train à franchir un aiguillage à 87 km/h et ce n’est que la grande réactivité du conducteur qui a préservé les passagers d’un risque mortel. La direction de la SNCF s’est bien gardée de faire de la publicité à cet accident au niveau du triage d’Achères…Faire du profit, gagner en compétitivité est bien plus important que la sécurité des passagers et des personnels !
Un pape à grandes oreilles…
Le pape a tenu à le préciser : les catholiques « ne doivent pas procréer comme des lapins ». Pensait-il qu’il fallait redresser une idée fausse qui se propageait dangereusement, de manière lapinesque ? Ou un défaut qui lui semblait se développer ? Ou pense-t-il que les adeptes de la religion papiste doivent absolument compter sur quelqu’un qui n’a pas – officiellement du moins – le droit de procréer (il a fait une croix sur la copulation), ni de faire ce qu’il faut pour cela, pour décider du nombre de gamins qu’ils souhaitent ? Ou bien est-ce que Jésus lui a soufflé que c’était une bonne déclaration à faire et que cela passerait pour une parole populaire. Dans ce cas, Jésus est le seul vrai farceur dans cette affaire ! Sur sa croix, il continue à se marrer sur le dos du bon peuple catholique !!!
Les trusts pharmaceutiques, la pire maladie de la Sécu
La France s’est félicitée d’avoir négocié le contrat du siècle pour payer le moins cher possible le médicament contre l’hépatite C, le Sovaldi. Résultat financier : l’entreprise Gilead qui le commercialise crève de profits. Et devinez quelle dépense coule les comptes de la Sécu ? Eh bien, mais c’est le Sovaldi !!!
Ils veulent casser nos retraites !
Patronat et gouvernement s’entendent pour remettre en cause nos retraites et ce n’est pas en débattant avec eux que les syndicats vont parvenir à les faire reculer. Les « réformes » succèdent aux réformes, chaque fois soi disant pour sauver les retraites, en réalité chaque fois pour les remettre davantage en question, les rogner et les menacer. Avant, ils prétendaient qu’il y avait seulement un problème démographique et maintenant ils ont sorti comme raison la crise et la montée du chômage. Les discours changent mais pas les buts. Il s’agit de casser les retraites, exactement comme il s’agit de casser les services publics, la santé, la sécu, l’éducation, l’emploi et toutes les aides sociales. Ce sera ou nous ou le grand capital. Inutile de nous illusionner sur des négociations : c’est la lutte de classes qu’il faut mener !
Un monde plus que jamais divisé en classes sociales, en exploiteurs et exploités
Quelques chiffres et quelques faits ont frappé ces derniers temps les milieux populaires frappés par la crise. Tout d’abord on peut citer différents scandales bancaires, notamment le dernier concernant la HSBC qui organisait systématiquement la fraude fiscale pour éviter à ses clients de payer des impôts. Les noms qu’elle a dévoilés ne sont que les plus petits de ses clients, les plus gros ayant échappé à l’ « effort de transparence » ! Mais y a-t-il besoin de passer par la Suisse pour ne pas payer d’impôts ? Demandez aux trusts du Cac 40 comme Total ! Ce sont les gouvernants eux-mêmes qui font crédit de leurs impôts aux grands capitalistes sous prétexte d’aide à l’emploi, d’aide à la recherche, d’aide à l’exportation, d’aide en tout cas aux seuls plus grands capitalistes. Car il n’y a pas de crédit d’impôt pour les salariés, les petits artisans, paysans, pêcheurs ou commerçants !!!
D’après le rapport de Forbes 400 publié en septembre, les 400 individus les plus riches aux États-Unis ont augmenté leur fortune de 17 pour cent en 2013, leur richesse collective passant de 1,7 billions de dollars à plus de 2 billions de dollars.
La richesse de ces 400 individus représente plus de deux fois la somme nécessaire pour rembourser le déficit du budget fédéral, qui est utilisé comme justification pour sabrer l’aide alimentaire, l’éducation, le logement et les programmes de services de santé.
Une statistique en particulier illustre l’incroyable augmentation de l’inégalité sociale aux États-Unis. La part des revenus des 1 pour cent les plus riches de la société a presque doublé entre 1979 et 2013, passant de 10 pour cent à 19.8 pour cent.
Le fossé grandissant qui sépare les riches et super-riches du reste de la population est lié au dépérissement de l’infrastructure productive du capitalisme américain et au rôle grandissant de la spéculation financière. Une étude récente publiée dans l’American Economic Review a trouvé qu’entre 1982 et 2011, la portion des Forbes 400 qui doivent leur fortune à la finance a augmenté de façon importante : de 4.4 pour cent à 20 pour cent.
On a appris dans le même temps que, plus les milieux
populaires plongent dans la misère, plus les grandes fortunes prospèrent. L’organisme international de bienfaisance Oxfam a publié un nouveau rapport sur les inégalités sociales qui montre que le gouffre qui sépare les super riches de la majorité de la population non seulement ne se referme pas mais s’élargit à un rythme accéléré. Selon des chiffres actualisés, les 92 multimilliardaires les plus riches détenaient en 2013 autant de richesse que les 50 pour cent les plus pauvres de l’humanité. En 2014, ce chiffre était descendu à 80 milliardaires. L’inégalité est en train de croître à une telle vitesse que l’année prochaine, le un pour cent le plus riche possédera plus de richesse que les 99 pour cent restants. En fait, il est fort possible qu’au niveau mondial la société n’ait jamais été, dans les milliers d’années d’histoire de l’humanité, aussi inégale qu’elle ne l’est aujourd’hui.
On pourrait regrouper les possesseurs de richesses équivalentes au total de celles des populations des USA, de l’Union Européenne, de l’Inde et de la Chine dans un seul bus à deux étages : ces 92 multimilliardaires possèdent en effet plus de richesses que 3,5 milliards de gens !
Et savez-vous ce qui paraît le plus cocasse dans cette situation : tous les gouvernants n’ont plus qu’un mot à la bouche, l’union sacrée derrière les gouvernants et les classes dirigeantes du fait des « risques sécuritaires ». Au moment même où ces classes dirigeantes mettent en cause la sécurité des emplois, des logements, de la santé, de l’éducation, pour mieux remplir le tonneau sans fond des profits capitalistes et financiers, ils se prétendent les meilleurs défenseurs de notre sécurité. Est-ce un hasard ? Est-ce un complot ? Non, c’est une politique ! C’est la politique par laquelle les capitalistes mènent la lutte des classes, la lutte du Capital contre le Travail !
Les sociétés opérant au niveau mondial ont utilisé le chômage de masse dû au ralentissement économique pour réduire drastiquement les salaires et imposer l’accélération des cadences à leurs ouvriers tandis que les gouvernements du monde entier ont mis à profit la crise économique pour imposer de vastes mesures d’austérité.
Près de sept ans après l’effondrement de Lehman Brothers qui a menacé d’effondrement immédiat tout le système capitaliste mondial, la politique suivie après le krach, consistant à faire durer le système à coups de centaines de milliards de fonds publics, conduit à un nouveau stade de la crise mondiale. Il semble bien que la bulle des marchés boursiers chinois qui a produit des dizaines de nouveaux milliardaires cette année, ayant subi lundi sa plus grosse perte depuis 2008, soit en train d’éclater. L’Europe est touchée et les analystes prédisent que l’économie russe se contractera de cinq pour cent cette année. Le Fonds monétaire International a révisé à la baisse lundi ses prévisions de croissance pour cette année.
Et pourtant, la seule réponse de la classe dirigeante à la crise de son système est d’acheminer encore plus d’argent dans les coffres des riches. « La politique monétaire doit… rester accommodante, » a déclaré le FMI, « y compris par d’autres moyens si les taux directeurs ne peuvent être réduits davantage, » une référence voilée aux programmes d’‘assouplissement quantitatif’.
Ici comme en Grèce, on nous fait miroiter que, si nous ne sommes pas contents, le seul moyen de le montrer, ce serait de voter. Comme si le fait d’avoir voté pour Syrizas allait permettre aux milieux populaires de Grèce de ne pas être tondus pendant que les armateurs et les profiteurs de la Grèce, nationaux comme étrangers, profitent de tout y compris des dettes et de l’effondrement du pays !!! Non seulement, il n’y a aucune illusion à se faire sur les politiques qui seront menées par les Valls, les Sarkozy et autres Le Pen, pas même sur Mélenchon ou tout autre politicien n’ayant ni les moyens ni le but de mettre en cause le grand capital juste par un vote dans les élections bourgeoises. Mais, en plus, il n’y a aucune illusion à nous faire sur la possibilité de changer quelque chose à ce monde capitaliste ayant atteint ses limites.
Il est tout à fait naïf de croire qu’un seul des grands problèmes auxquels la société est confrontée puisse être résolu sans briser l’emprise de l’oligarchie financière. Sa fortune mal acquise doit être expropriée ; les entreprises qu’elle contrôle doivent être nationalisées et placées sous contrôle démocratique de la classe ouvrière pour être gérées dans l’intérêt de la société et non à des fins d’enrichissement personnel.
L’enrichissement continu des super-riches à travers les injections d’argent dans les marchés financiers par le gouvernement, pendant que des programmes sociaux vitaux sont éliminés, reflète la subordination complète du système politique et des deux grands partis à l’élite patronale et financière. Le système capitaliste entraîne la pauvreté et la misère pour de sections grandissantes de la population. La défense des droits sociaux les plus élémentaires : un emploi stable et bien payé ; un logement ; des soins de santé et une retraite confortable, requiert une lutte consciente de la classe ouvrière pour un système basé sur la propriété collective des moyens de production – c’est-à-dire, le socialisme.
Il faut à cette fin construire un mouvement politique qui vise à unifier la classe ouvrière internationale – la vaste majorité de la population mondiale – sur la base d’un programme révolutionnaire dans le but de renverser le système capitaliste en faillite et bâtir un avenir sur de tout autres bases : sur le pouvoir de ceux qui travaillent organisés en conseils de salariés.
Messages
1. La Voix des Travailleurs de Renault, 10 mai 2015, 06:19, par R.P.
Renault crée des sociétés fictives avec quasi pas d’emplois qui raflent le crédit impôt ... Le crédit impôt recherche (CIR) repose sur une règle simple : plus une entreprise embauche de chercheurs et dépense de frais de recherches, plus elle bénéficie d’une ristourne d’impôt. Pourtant, France 2, au 20h a dévoilé que Renault, malgré un investissement en recherche en constante baisse depuis 2011, touche toujours autant de crédit d’impôt.
2. La Voix des Travailleurs de Renault, 29 septembre 2015, 13:55
Après Volkswagen, c’est Audi, SEAT, Skoda et probablement BMW qui révèlent qu’ils opéraient les mêmes truquages. Et on va bientôt le savoir pour les autres firmes internationales puisque les autorités japonaises sont les premières à lancer une enquête sur toutes les firmes automobiles… A quand Renault et PSA ?!!!
3. La Voix des Travailleurs de Renault, 29 septembre 2015, 14:04
Destruction massive
Selon les statistiques officielles, l’industrie automobile a encore perdu (détruit, plus exactement) 4.000 postes en un an ! Et on nous dit que c’est la reprise… Qu’est-ce que ce sera quand la chute chinoise (et celle des pays dits émergents aujourd’hui plongeants) aura entraîné non seulement les marchés de matières premières et les sociétés liées mais toute l’économie ?!!! N’attendons pas du capitalisme qu’il sauve nos emplois ni des Macron, Valls et Hollande, pas plus que des Sarkozy ou Le Pen qu’ils le fassent….
4. La Voix des Travailleurs de Renault, 25 octobre 2015, 09:12
Des nanotubes de carbone, issus des pots d’échappement, ont été découverts chez des petits Parisiens asthmatiques. Ces molécules sont suspectées d’être à risque pour la santé. Les constructeurs automobiles français ne se sont pas gênés, pour diminuer la pollution, d’utiliser des pots d’échappement à microparticules !!!
5. La Voix des Travailleurs de Renault, 5 novembre 2015, 07:52, par R.P.
Ghosn contre Macron, aucun ne défend les travailleurs !
Le bras de fer qui oppose Ghosn et l’Etat français ne peut pas laisser les salariés indifférents car c’est leur emploi que les uns et les autres jouent ainsi à la roulette russe. Et on voit ici, que ce soit de la part des capitalistes japonais représentés par Ghosn ou de la part des capitalistes français représentés par Macron, que l’intérêt des salariés est le cadet des soucis de ces gros manitous de la finance, prêts à tout pour défendre les intérêts des gros actionnaires. Nous n’avons pas à prendre parti dans cette guerre mais à nous battre pour nos intérêts à nous, salariés, qui ne sont jamais, guerre intestine ou pas entre capitalistes, les mêmes que les intérêts du grand capital.