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Un monde qui se dit "en guerre" et est de plus en plus militarisé sous prétexte de pandémie

vendredi 27 mars 2020, par Robert Paris

Sous prétexte de coronavirus, l’armée intervient de plus en plus partout dans le monde, dans les rues et dans le pouvoir. Le coronavirus aurait-il peur des militaires ? Ou bien les classes possédantes ont peur des peuples ?

Voici les mensonges de la presse qui valide la thèse d’une intervention sanitaire, mais nous savons bien, par exemple, en France que l’Etat français était déjà en guerre contre les gilets jaunes révolutionnaires, bien avant le coronavirus !!

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Les médecins militaires ne sont pas les seuls soldats à pouvoir aider dans l’effort contre le coronavirus. Tour d’horizon des moyens disponibles.
Par Guerric Poncet

Nous sommes encore très loin en France d’une situation qui nécessiterait l’intervention massive des armées dans la lutte contre le coronavirus. Aujourd’hui, le ministère des Armées se contente d’ailleurs de suivre les recommandations du ministère de la Santé, comme toutes les branches de l’État. Mais dans l’hypothèse – aujourd’hui distante — où la situation se dégraderait fortement, si les moyens civils se révélaient insuffisants, les militaires pourraient être mis à contribution dans le domaine médical, mais aussi pour la logistique ou la sécurité. Tour d’horizon.
La règle des quatre « i »
L’armée peut intervenir sur le territoire national sur réquisition de l’exécutif selon la règle des quatre « i », c’est-à-dire si les moyens civils sont inexistants, insuffisants, inadaptés ou indisponibles, pour résoudre n’importe quel problème majeur que les moyens traditionnels ne pourraient contenir : crise sécuritaire, pollution massive, crise sanitaire, etc. C’est le gouvernement (Matignon, la Santé et l’Intérieur notamment) qui décide du seuil de déclenchement d’une intervention militaire. Il transmet aux armées des demandes précisant les effets recherchés (les objectifs à atteindre), et l’état-major décide des moyens concrets à engager pour y parvenir.
« Nous avons à disposition toute la gamme des armées, dont des spécialistes ou des pelotons NRBC [nucléaire, radiologique, bactériologique, chimique] : nous pourrons apporter une expertise si nous sommes réquisitionnés », nous explique le colonel Frédéric Barbry, porte-parole de l’état-major.

Le Service de santé des armées (SSA) déploie des médecins et du personnel médical sur les terrains d’opérations extérieures, pour prendre en charge les blessés au combat. Il dispose pour cela d’antennes médicales et chirurgicales projetables (des conteneurs déployables en une heure), de véhicules – blindés et classiques – médicalisés ou encore de kits « morphée » pour adapter les avions de transport de l’armée de l’air au convoyage de blessés, graves et légers.

Sur le territoire national, le SSA participe au service public hospitalier via les hôpitaux d’instruction des armées répartis sur tout le territoire, à Marseille, Brest, Lyon, Toulon, Saint-Mandé, Clamart ou encore Bordeaux. Tous les médecins militaires sont formés dans ces hôpitaux ainsi que, de plus en plus, dans des hôpitaux civils partenaires, comme c’est le cas à Lyon par exemple.
Si l’épidémie de coronavirus évoluait vers une situation plus grave, le SSA pourrait fournir des médecins et du personnel médical, mais aussi des kits de transport médicalisé et du matériel médical.
Les unités NRBC
L’armée de terre dispose d’un régiment spécialisé dans les opérations en milieu contaminé, dits « NRBC » (nucléaire, radiologique, bactériologique, chimique). Les hommes du 2e régiment de Dragons s’entraînent chaque jour à agir en étant équipés de combinaisons étanches. Ils savent décontaminer des zones et installer des chaînes de décontamination pour les personnes touchées.
Leur mission d’origine est de permettre la poursuite du combat par des soldats contaminés, mais ils savent s’adapter. L’état-major pourrait engager ponctuellement ces unités expertes des environnements contaminés.
Les armées ne sont pas formées au maintien de l’ordre, mais au combat. Elles ne peuvent être déployées sur le territoire national que dans certains cas exceptionnels, comme l’opération Sentinelle (mission Vigipirate).
Dans un scénario d’épidémie majeure, il est vraisemblable que les effectifs opérationnels des policiers et des gendarmes seraient amputés, alors que d’éventuelles ruptures de chaînes d’approvisionnement, en nourriture par exemple, pourraient générer de la panique et nécessiter une réaction forte de l’État. Sur réquisition de l’exécutif, des militaires pourraient renforcer les forces de sécurité intérieure (police, gendarmerie) et les aider à assurer la sécurité dans les rues.
La logistique
S’il est nécessaire de convoyer du matériel médical et que les moyens civils disponibles s’avèrent insuffisants, les armées disposent de capacités de transport rapides sur tout le territoire, y compris Outre-mer, avec des hélicoptères, avions et navires capables de transporter du fret en masse, sur court préavis, y compris là où les routes ne vont pas ou plus.
L’armée de l’air dispose des avions de transport A400M Atlas, C-130 Hercules, C-160 Transall et CN-235 Casa, tous certifiés pour se poser sur des pistes courtes ou sommaires, de ravitailleurs A330 Phénix transformables en avions sanitaires ou d’évacuation de ressortissants et capables d’emporter jusqu’à 110 tonnes de fret, et enfin de la flotte d’avions blancs siglés « République française » de l’escadron de transport Esterel (deux A340, deux A310), eux aussi médicalisables et capables d’emporter de lourdes charges de fret.
Pour les transports plus ciblés de quelques tonnes ou quelques centaines de kilos, les 280 hélicoptères militaires français aptes au transport (hors hélicoptères d’attaque donc) de l’Aviation légère de l’armée de terre (ALAT), de l’armée de l’air et de la marine nationale peuvent être mis à contribution.
Les navires de la marine nationale sont eux aussi capables d’apporter une contribution importante à un éventuel effort massif contre le coronavirus, à la fois pour le transport de fret et pour la projection, si c’est pertinent, d’hôpitaux flottants. Les navires porte-hélicoptères amphibies (PHA) de classe Mistral sont particulièrement adaptés aux missions humanitaires : après l’ouragan Irma en 2017, le PHA Tonnerre avait par exemple apporté plus de 1 000 tonnes de fret d’urgence aux habitants de Saint-Martin.

Coronavirus. En cas de besoin, les armées pourraient être mises à contribution
Si la situation sanitaire se dégradait fortement et si les moyens civils se révélaient insuffisants, les ressources militaires françaises pourraient être mises à contribution. Petit point de situation.

Officiellement, la situation est claire : le ministère des Armées est mobilisé aux côtés du ministère de la Solidarité et de la Santé dans le cadre des mesures adoptées par le gouvernement pour lutter contre la propagation du coronavirus Covid-19.
D’abord, le ministère des Armées applique, dans toutes ses emprises, la stratégie définie par le ministère de la Santé pour combattre, limiter et freiner la transmission du virus. Les consignes de prévention et d’hygiène sont diffusées et rappelées, précisent les services de communication des armées. Afin d’assurer la continuité des missions, des mesures complémentaires sont adoptées, comme, par exemple, le contrôle préalable des personnels embarquant sur des bâtiments de la Marine nationale ou la limitation des déplacements à l’étranger vers les zones à risques.

Ensuite, sur réquisition éventuelle et si les moyens civils s’avèrent inexistants, insuffisants, inadaptés ou indisponibles, les ressources humaines et matérielles militaires (transport, accueil, etc.) peuvent être mobilisées. Certaines le sont déjà.
Dans le détail, où en est-on ?
Les hôpitaux des Armées
Le Service de santé des Armées (SSA) n’est pas en première ligne dans la lutte contre l’épidémie mais il s’inscrit dans le dispositif national.
Quatre des huit établissements hospitaliers des Armées sont mobilisés et figurent dans la liste des établissements référencés par le ministère de la Solidarité et de la Santé. Il s’agit des hôpitaux parisiens de Percy et Bégin, de Toulon (Sainte-Anne) dans le Var et de Marseille (Lavéran) dans les Bouches-du-Rhône.
À ces deux derniers établissements est rattaché le Centre d’épidémiologie et de santé publique des armées (CESPA). Le CESPA est chargé de mettre en œuvre la politique du service de santé des armées en matière d’épidémiologie, de veille sanitaire et de santé publique.
Les missions du CESPA couvrent l’ensemble du champ de la pratique de l’épidémiologie et de la réalisation de programmes de santé publique appliqués à la communauté militaire. Il est particulièrement chargé de la collecte et de l’analyse des informations concernant la santé des militaires sur le territoire national et sur les théâtres d’opérations extérieures (OPEX) épidémiques.
Les Dragons de Fontevraud en réserve
Plusieurs unités de l’armée de terre disposent aussi de compétences et de moyens qui pourraient être mobilisés. Il s’agit par exemple du 2e régiment de Dragons.
Basé à Fontevraud-l’Abbaye (Maine-et-Loire), le 2e régiment de Dragons est l’unique régiment de l’Armée de terre dédié à la lutte contre les menaces nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (NRBC). Il compte un millier d’hommes et de femmes. Ce régiment bien spécifique a notamment participé en 2015 à la lutte contre le virus Ebola en Guinée Conakry. Dans le cadre de l’opération Tamarin, 130 militaires, dont plus de 70 soignants volontaires des organismes relevant du service de santé des armées et une vingtaine de militaires du 2e régiment de dragons à la spécialité NRBC, avaient pris part à cette mission ; ils étaient soutenus par un détachement de commandement et de logistique.
Actuellement, le 2e RD n’est pas sollicité pour faire face à la crise du coronavirus. Cette mission incombe aux professionnels médicaux et à ceux de la Sécurité civile. Le cas échéant, le 2e RD ne serait engagé qu’en cas d’une demande formulée par l’État.
Autre unité, le Régiment médical pouvant prendre en charge que les contaminés blessés. Il est fort de 1 600 hommes et femmes, et est basé à La Valbonne (Ain). Chacun de ses 5 compagnies médico-chirurgicales (CMC) dispose d’une section NRBC. Lui aussi pourrait être réquisitionné par les autorités civiles, mais ce n’est pas à l’ordre du jour, précise-t-on au ministère des Armées.
Tordre le cou aux rumeurs
Ce mardi matin, le ministère des Armées a décidé de tordre le cou à plusieurs rumeurs. Il a en particulier voulu rectifier des informations jugées erronées sur la transmission du coronavirus dans l’Oise et une éventuelle responsabilité de militaires de la base de Creil.
Une enquête épidémiologique est toujours en cours sur cette base, où plusieurs civils et militaires ont été testés positifs. Mais le ministère a apporté des précisions sur trois points.
NON, les militaires de l’escadron Estérel qui ont réalisé l’opération de rapatriement Wuhan-Paris le 31 janvier 2020 n’ont pas ramené le coronavirus de Chine.
Le personnel ayant participé à cette opération était équipé de masques de type FFP2, offrant un très haut niveau de filtration, habituellement destinés au personnel de soin.
Arrivé à l’aéroport de Wuhan, l’équipage de l’escadron Estérel est resté à bord de l’avion pour accueillir les 193 ressortissants français, tous asymptomatiques et autorisés à embarquer après contrôle médical réalisé à Wuhan par des équipes spécialisées du ministère de la Santé.
Aucun membre de l’équipage n’est entré sur le territoire chinois. Au retour de l’avion, l’équipage a bénéficié du protocole de surveillance durant 14 jours passés à domicile. Leur température a été prise deux fois par jour. Après 14 jours de surveillance : aucun n’a présenté de symptôme.
Des incertitudes ont porté sur une membre de l’équipage et son conjoint qui, d’après l’enquête épidémiologique, ont potentiellement été en contact avec le cas de l’ouvrier civil de Creil. Tous deux ont été testés et sont négatifs. Une précaution qui confirmait un constat : aucun des personnels militaires ayant participé à la mission de rapatriement entre Wuhan et Istres ne présente des symptômes du Coronavirus.
NON, il n’y a aucun lien entre ce vol Wuhan-Paris et la transmission du coronavirus dans l’Oise.
Les 193 passagers du vol, asymptomatiques, ont été confinés durant 14 jours dans un centre de vacances à Carry-le-Rouet, dans les Bouches-du-Rhône. Chaque passager a fait l’objet d’un suivi clinique étroit et s’est soumis à un test diagnostic du coronavirus Covid-19 avant la sortie du centre où ils étaient confinés. Les 193 tests biologiques sont revenus négatifs. Aucun des passagers n’était donc malade.
L’enquête épidémiologique en cours dans l’Oise a conclu qu’il n’y avait aucun lien entre le vol de retour de Wuhan et le patient 0 de l’Oise.
NON, aucun personnel de l’Escadron Esterel n’a fait d’intervention au collège ou au lycée de Crépy-en-Valois (Oise) au mois de février.
Contrairement à des affirmations qui circulent sur les réseaux sociaux, aucun personnel de l’Escadron Esterel de la base aérienne de Creil ayant participé au rapatriement de ressortissants français entre Wuhan et Istres n’a donné de conférence ni au collège ni au lycée de Crépy-en-Valois au cours du mois de février.

Coronavirus à Creil : enquête au sein de l’armée
La concentration des cas sur la base aérienne 110 Creil, qui abrite une partie des activités de la Direction du renseignement militaire, nourrit des interrogations.
La base militaire de Creil a été touchée. Quatre personnes contaminées par le coronavirus y ont été diagnostiquées. Le premier d’entre eux, un civil de 55 ans employé comme chauffeur, a été hospitalisé. Trois autres contaminations ont été signalées ensuite. D’autres cas suspects sont évoqués mais l’institution, soucieuse de discrétion, préférait vendredi ne pas confirmer.
La base aérienne 110 « Lieutenant-colonel de La Horie » abrite une partie des activités de la Direction du renseignement militaire. La transparence n’y est pas la règle. La concentration des cas y nourrit cependant des interrogations sur la propagation de l’épidémie. « Une enquête épidémiologique est en cours », s’est contenté d’expliquer jeudi le colonel Barbry, porte-parole de l’état-major. Les autorités sanitaires cherchent la piste du patient zéro.
Au ministère des armées on semble ne pas croire que des personnels aient pu y être infectés…

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