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Le confinement sert de prétexte aux violences policières contre les quartiers pauvres
mardi 28 avril 2020
Le confinement sert de prétexte aux violences policières contre les quartiers pauvres
Des laboratoires de la guerre civile
Des interpellations brutales filmées à Asnières, Grigny, Villeneuve-Saint-Georges, ou à Torcy
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1. Le confinement sert de prétexte aux violences policières contre les quartiers pauvres, 28 avril 2020, 08:07, par anonyme
En effet depuis le début du confinement, de nombreuses vidéos témoignent du caractère violent et raciste des interventions des forces de l’ordre dans les quartiers populaires. D’un côté des avertissements ou une amende, de l’autre côté des tirs de LBD (comme cette petite fille de 4 ans à Yvelines), ou une portière (comme ce jeune homme de 30 ans à Villeneuve-la-Garenne). Ce deux poids, deux mesures ne datent malheureusement pas du confinement.
Après l’accident d’un conducteur de moto-cross à Villeneuve-la-Garenne poursuivi par la police, les cités de France ont connu des scènes de révolte, à Aulnay-sous-Bois, Gennevilliers, Evry, Saint-Denis, Lyon ou Strasbourg. Durant le premier mois de confinement, il y a eu 166 signalements de violences policières sur la plate-forme du ministère de l’intérieur et 7 enquêtes judiciaires ont été confiées à l’inspection générale de la police nationale (IGPN). A Villeneuve-la-Garenne, Lyon, Saint-Pierre-des-Corps, aux Ulis, à Aubervilliers : les victimes viennent de quartiers populaires et sont souvent jeunes. L’État français a été critiqué plusieurs fois ces derniers mois : le Parlement européen, le Conseil de l’Europe, la Cour Européenne des Droits de L’Homme et l’ONU ont tous pointé du doigt la violence de la police française et la responsabilité de l’État.