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Oui, c’est le mouvement des gilets jaunes qu’il faut relancer dans les entreprises face à la prétendue réforme des retraites

mercredi 11 janvier 2023

Refusons de crever au boulot !

Si on les laisse imposer les 64 ans, ils passeront ensuite aux 67 ans et nous feront tous mourir au travail !

Oui, c’est le mouvement des gilets jaunes qu’il faut relancer dans les entreprises, en unissant secteur public et privé, face à la prétendue réforme des retraites et pas des défilés inoffensifs des syndicats !

Ces syndicats ont négocié avec le pouvoir qui nous vole et nous tue comme si c’était pour nous rendre service. Mais ces bureaucraties syndicales sont payées par ce même Etat au service des milliardaires !

Les syndicats se prétendent pour le maintien des régimes de retraites par répartition ? Mais alors que font alors les directions syndicales au conseil d’administration de deux fonds de pensions publics ?

Et que font les syndicats dans le Conseil d’Orientation des Retraites, le COR à l’origine de bien des attaques contre le régime de retraites ?

Ces syndicats se sont faits les soutiens du pouvoir actuel et ce n’est certainement pas sur eux qu’il faut compter pour gagner une lutte pour la défense des retraites !

A bas les 64 ans de départ ! A bas les 43 ans de cotisation ! A bas les retraites de misère de 1200 euros ! Exigeons que l’Etat nous rende tout l’argent volé à nos caisses de retraite !

64 ans, pas question !

Ne comptons pas sur les partis de gauche ni sur les syndicats pour bloquer l’attaque contre les retraites

Des comités de gilets jaunes dans toutes les entreprises et des assemblées décisionnelles souveraines non manipulées par les syndicats ! Voilà la manière de nous organiser pour ne pas être trompés comme dans tous les mouvements dirigés par l’Intersyndicale !

Lire encore :

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article5260

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article5614

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article1653

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article6980ticle6980

Messages

  • La démonstration du 19 janvier n’a eu d’autre but que de l’inaction à l’ordre du jour.

    Pourquoi ? parce que l’action les véritables actions qui ont eu lieu ont fait bien peur il y a quelques années, avant la pandémie.

    Ce jeudi, dans la rue, à Bastille ou le long du cortège, on est loin de l’énergie de la dernière manif du printemps 2003 et pourtant, malgré les slogans "Grève générale" hurlés par des milliers de manifestantes et manifestants... la défaite a été cinglante cet été là.

    Ce soir, on pouvait entendre quelques dizaines de jeunes derrière la banderole de l’Unef crier "On n’en veut pas, de cette société-là !". Oui, c’est juste. Mais avec les cortèges de Sud devant de de FO derrière, de quelle société parle-t-on ?

    Une société bien encadrée par les syndicats pour ne pas que la révolte déborde ! Eh bien de cela non plus il ne devrait pas être question !

    Les gilets jaunes ne sont plus arborés par celles et ceux qui tenaient les rond-points. Ce sont aujourd’hui quelques syndicalistes voulant se faire passer pour radicaux qui portent les gilets jaune, le plus souvent.

    En 2018, le mouvement des GJ a surpris tout le monde. La manif du 19 janvier a permis aux partis de gauche et aux syndicats de mobiliser depuis deux semaines. Le but : montrer qu’on ne peut pas faire sans eux, alors que précisément, à l’automne 2018 et pendant plus d’un an, jusqu’au confinement, ce ne sont pas les syndicats qui avaient tellement l’initiative.

    Leur but ? faire passer l’un des leurs, le président Macron pour un homme de droite, parce qu’il va s’appuyer sur la droite parlementaire pour faire passer l’attaque contre les retraites. Cela permet de faire croire que la gauche -la prétendue vraie gauche- est de retour, dans la rue, pour préparer 2027 et les différents scrutins électoraux en plus de la présidentielle.

    Pourtant Macron était ministre sous le président de gauche PS Hollande.

    La gauche a toujours été l’ennemie des travailleurs, des salariés, de la classe ouvrière, des prolétaires. La gauche, c’est la gauche de la bourgeoisie. La gauche, ce n’est pas notre camp, ce ne sont pas nos amis, ni même nos adversaires. Le temps venu, la gauche envoie les troupes contre les manifestants qui les gênent. On l’a vu à l’époque de Hollande, en 2016, les crânes ouverts de nombreux jeunes ou moins jeunes manifestants étudiants ou salariés, sans distinction. Elle organise aussi les fascis les bastonnades ou les corps francs massacreurs des prolétaires quand la révolution pointe son nez.

    Or, ce jeudi, pas de revendication de réintégration des non-injectés dans la manif du 19 janvier 2023.

    Pourquoi ? parce que, main dans la main, syndicats et gouvernants sont d’accord pour encadrer le monde du travail, les ouvriers, les salariés, les fonctionnaires comme le privé et éviter que ne se renouvelle la situation de 2018-19.

    La gauche gouvernementale actuelle et celle qui se prétend la vraie gauche dans la rue sont d’accord pour éviter que l’initiative revienne à une classe prolétaire qui s’organise indépendamment de ces syndicats intégrés à la bourgeoisie et à son appareil d’État.

    Même le NPA appelle à une gauche unitaire !

    Tous ces gens de gauches, des syndicats ou de l’extrême-gauche capitaliste ont eu peur en 2018 et 2019 au point de jouer le jeu de la pandémie depuis 2020 avec leurs différentes politiques en 2020 et 2021 pour museler les véritables contestations. Ils ont déversé leur venin verbal contre les GJ en novembre 2018 et maintenant ils prétendent organiser ceux qui veulent lutter. Mais ils n’ont rien d’autre à proposer que des journées de promenade sans aucune perceptive de lutte ni de programme utile à la société.

    Museler les GJ et le prolétariat insurgés, tout ce beau monde dans les palais ou dans la rue, ils y sont en partie parvenus, mais ils savent que s’ils n’occupent pas le terrain, cela peut reprendre et aller beaucoup plus loin.

    Alors, la journée du 19 janvier sert à occuper le terrain et les médias pour créer un pôle d’attraction. Il s’agit pour eux de tenter d’attirer toutes celles et tous ceux qui voudraient en revenir aux actions de type occupation des ronds-points ou à toutes les imaginations qui voudraient inventer autre chose qui ne dépende pas des organisations syndicales ou politique de gauche ou d’extrême-gauche.

    Il n’y avait donc rien à attendre de cette journée pour les prolétaires conscients et pour celles et ceux qui se revendiquent du prolétariat de la révolution communiste et pour celles et ceux qui veulent en finir avec les archaïsmes de l’époque capitaliste. Il n’y aura rien à attendre d’une éventuelle prochaine journée de ce type.

    Le capitalisme est mort, ce qui reste de fonctionnement capitaliste empêche les forces productives de se développer, empêche qu’une société puisse se constituer. La mort de la société et des liens sociaux sont bien ce à quoi on assiste depuis plusieurs années et en ce moment.

    Ce qui n’est pas mort, ce sont les structures étatiques militaires, administratives, juridique et sociales forgées à l’époque du capitalisme bien vivant. Et ce sont ces structures qu’il s’agit d’abolir pour en construire de nouvelles.

    La révolte des GJ permettait de mettre en avant ces perspectives. La pandémie a repoussé cette échéance. La journée du 19 janvier 2023 est une étape pour contrecarrer l’actualité des ces perspectives révolutionnaires.

    Refuser l’âge de la retraite à 64 ans ? oui, bien sûr, mais cela veut dire laisser en place toutes les attaques passées depuis Balladur ! Et le retour au 37 ans et demi des FO d’il y a 15 ou 20 ans ? elles sont où ?

    Elles ont disparu ! et elle ne reviendront pas, parce que le capitalisme n’a plus à offrir ce qui aujourd’hui pourrait passer pour un confort, alors que la vie de travail a aussi tué les générations qui nous ont précédé !

    Si on veut une vraie réforme sociale en profondeur, seuls les prolétaires mobilisé-e-s sous les gilets jaunes de 2018/19 pourront ré-impulser l’ambiance insurrectionnelle de novembre et décembre 2018. Eux ou leurs petites soeurs ou petits frères maintenant en âge de s’insurger avec encore plus de raison de le faire.

    Alors, oui, place à la jeunesse insurgée et non à la jeunesse encadrée par les syndicalistes.

    Oui à l’insurrection qui vient et qui couve derrière les parades syndicats qui ne peuvent plus servir qu’à tenter de masquer cette insurrection qui a eu lieu et qui n’a de cesse de revenir.

    Oui à l’insurrection prolétaire et à tous ses soutiens quelles que soient leurs origines de classe.

    Pour cela forgeons un programme et défendons l’idée de s’organiser indépendamment des syndicats, des associations ou partis bourgeois-e-s.

    C’est la seule issue pour en finir avec les structures étatiques militaires sociales ou juridiques du passé pourtant encore bien trop présentes actuellement.

  • Qui parle de compter sur les syndicats ?

    Il y en a qui peuvent compter dessus, ce sont les gouvernants, ces va-t-en guerre.

    Hier, 19 janvier, jour de prétendue mobilisation contre la réforme des retraite, on nous a rejoué le coup de la guerre.

    L’UE veut fournir de nouveaux armements à l’Ukraine. La Russie menace d’étendre la guerre. L’UE, ça veut dire les marchands d’armes, dont les 7 ou 8 compagnies de fabrication d’armes bien françaises. Ce qui signifie que pour extraire de la plus-value, le monde capitaliste alimente la guerre pour faire tourner les usines.

    L’annonce a lieu, précisément le 19 janvier, jour de mobilisation syndicale. Ce n’est pas un hasard, cela s’appelle une stratégie.

    Le gouvernement peut donc compter sur les syndicats pour étayer son calendrier.

    Voilà, en substance, le message gouvernemental qu’il s’agit de décrypter :

    Amusez-vous dans la rue contre une attaque des retraites, de toutes façon, votre retraite, si elle a lieu, ça sera sous les bombes, et les bombes tomberont peut-être même avant votre retraite !

    Pour illustrer ce pronostic, rappelons ce qui s’est passé il y a environ un an : début 2021, la révolution mondiale était en marche.

    Le 25 février 2022 commençait l’attaque de la Russie contre l’Ukraine.

    Dans les semaines qui précédaient, la région d’Ottawa au Canada, était le centre de la contestation ouvrière, juste après la révolte au Kazakhstan, en janvier 2022, et cela faisait suite à l’insurrection qu’on a connue un peut partout dans les Antilles, et en particulier dans les colonies détenues par la France.

    Nouméa, Nouvelle Calédonie, Guadeloupe, Martinique en novembre et décembre 2021.

    Or, en métropole, les syndicats faisaient tout pour contrer la contestation contre les empoisonnements des prétendus vaccins.

    Et après le 25 février, que s’est-il passé ? les rues se sont vidées. Les révoltes se conjuguaient au passé. Chacun est retourné chez soi.

    Les manifestations du 19 janvier 2023 ont eu pour but de montrer qu’une contestation pouvait avoir lieu, mais bien rangée derrière les syndicats intégrés au monde capitaliste. Mais pas seulement : les dirigeants du monde entier, de l’Europe, de France, main dans la main avec les dirigeants de Russie, se répartissent le massacre de l’Ukraine depuis un an, et d’autres pays vont suivre dans les semaines ou les mois qui viennent.

    La menace pèse contre toute contestation : si on bouge trop, on aura la guerre.

    Mais de toutes façons, même sans bouger on aura la guerre !

    Et cela aucune organisation appelant à la journée du 19 janvier 2023 ne le disait. Ni la NUPES, ni les syndicats, ni le PS, ni LFI, ni le NPA.

    Pourquoi ? parce qu’ils sont d’accord avec le fait que les dirigeants capitalistes organisent la guerre. Ils sont d’accord pour laisser faire la boucherie comme en 1914-18 ou en 1940-45.

    Donc, oui, on peut compter sur les syndicats pour nous accompagner jusqu’aux portes des camps et en attendant détourner et encadrer la révolte sociale.

    En attendant de nous accompagner dans le geôles et les camps de concentration qui vont revenir, ils vont s’évertuer à nous faire croire qu’on peut négocier la couleur de nos chaînes et même de la corde pour nous pendre !

  • Beaucoup de salariés regrettent maintenant de ne pas avoir soutenu les gilets jaunes, conscients que, face à la casse des retraites, à l’inflation, à la récession, à la guerre, à la misère, les syndicats ne feront pas le poids. Pire même, tant que les syndicats tiendront le manche, les classes dirigeantes n’ont aucune raison d’avoir peur. Le 7 mars, c’est comme un jour férié supplémentaire, pas de quoi se faire craindre…

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