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La révolution du monde arabe touche l’Arabie saoudite

jeudi 10 février 2011

La seule comédie électorale organisée en Arabie saoudite a été des élections locales, en 2005. Le régime saoudien avait organisé pour la première fois des élections pour désigner la moitié des conseils municipaux. Pour commencer, cela n’a pas changé grand-chose à la réalité qu’ils vivent dans leurs communes. Mais le désenchantement est surtout venu du report du rendez-vous électoral suivant [qui aurait dû avoir lieu en automne 2009 mais qui a été repoussé de deux ans, sans qu’aucune date précise ne soit avancée pour l’instant.

Le régime est d’un féodalisme antique et il est très menacé par la révolte du monde arabe et du Magheb...

Après la Tunisie et l’Egypte, le cercle de la contestation des régimes s’élargit gagnant la Jordanie, Bahreïn, la Libye, le Maroc, la Syrie et bien évidement l’Algérie.
Le vent de la contestation souffle aussi en Arabie saoudite. Disposant de caisses débordant de devises, le premier exportateur mondial d’or noir est en mesure de distribuer à l’envi ses pétrodollars pour apaiser d’éventuelles tensions sociales - le royaume connaît un taux de chômage de 10% - et de désamorcer ainsi toute révolte sociale. Mais la contestation ne se limite pas au manque d’argent ; il y a aussi le manque de liberté ! Celle des femmes, celle de tous les citoyens celle aussi des travailleurs... Et l’exemple des chutes de Ben Ali et Moubarak pointent du doigt le caractère féodal et antique du régime royal saoudien...

Là-bas, ce sont les femmes qui veulent faire bouger les choses via Facebook. Elles ont lancé le 16 janvier une campagne pour réclamer notamment le droit de vote aux élections municipales prévues en octobre. La pétition a déjà recueilli plus de 3 500 signatures.

L’une des pionnières de cette campagne estime que le temps est désormais venu pour les femmes saoudiennes d’obtenir les mêmes droits que les hommes. Elles sont au cœur des besoins des familles et de la société, par conséquent, suffisamment compétentes pour occuper un rôle social dans les municipalités.

Dans leurs démarches, ces militantes saoudiennes sont soutenues par des hommes, et non des moindres : le prince Mansour Bin Mitab, le ministre des Affaires municipales et rurales, a récemment déclaré dans le presse locale qu’il ne voyait pas d’objection à autoriser les femmes à participer aux prochaines élections municipales.

Un autre fervent défenseur de la cause féminine, ici, en Arabie, membre du Conseil de la Shura, se montre lui aussi très optimiste. Quant au roi Abdallah, il ne devrait pas contredire sa politique menée en faveur des femmes dans la vie publique.

On se souvient qu’en 2005, lors des premières élections municipales organisées en Arabie saoudite, les femmes en avaient été exclues. Reste à savoir si fin octobre de cette année, elles seront enfin autorisées à prendre le chemin des urnes. En attendant, elles continuent leur campagne.

Une blague parcourt le Maghreb et le monde arabe :

"en se réveillant ce matin, le roi d’Arabie saoudite a découvert qu’il lui manquait de l’argent, Leila (Ben Ali) est passée par là ?"

Que l’Arabie saoudite accueille chaleureusement l’ex dictateur de la Tunisie a fait grand bruit, y compris dans le pays où la crise n’est pas moins grande qu’ailleurs sur le terrains social comme politique et même plus grande peut-être...

Décidément l’Arabie Saoudite a du mal avec le respect de la volonté des peuples arabes. Après avoir accueilli le dictateur tunisien en fuite Zine El Abidine Ben Ali, voilà que le roi Abdallah en rajoute une couche avec un soutien -contre vents et marées - pour Moubarak. Pis, la révolte populaire ne trouve pas du tout grâce à ses yeux puisqu’il parle de troubles commis par « des éléments infiltrés » au nom de la « liberté d’expression », selon l’agence officielle saoudienne SPA, rapporté par l’AFP.

La révolte populaire vient de la rue, cette fameuse rue arabe qui était silencieuse depuis des décennies et qui s’est brusquement réveillée suite à une étincelle en Tunisie.

L’Arabie Saoudite a menacé de se ranger aux côtés du président Moubarak si les Etats-Unis essayent d’imposer un changement de régime rapide en Egypte. Le quotidien britannique Times révèle dans un article (payant) que lors d’une conversation téléphonique du 29 janvier, le roi Abdullah à demandé à Barack Obama de ne pas humilier Moubarak et a prévenu qu’il interviendrait pour soutenir financièrement l’Egypte si les Etats-Unis retirent leur programme d’aide au pays. Vendredi 28 janvier, Robert Gibbs, le porte-parole de l’administration Obama avait menacé de couper son aide financière à l’Egypte, qui s’élève à 1,5 milliard de dollars par an, si les forces de sécurité continuaient à utiliser la violence contre les manifestants.

L’Arabie Saoudite, qui est l’allié le plus proche des Etats-Unis dans le Golfe, veut que Moubarak ait le temps de préparer une transition pacifique vers la démocratie et puisse ensuite se retirer en toute dignité. Une source haut-placée à Ryad a confié au Times :

« Moubarak et le roi Abdullah sont non seulement des alliés, mais également des amis proches, et le roi n’est pas prêt à voir son ami mis sur la touche et humilié ».

Soutenir Moubarak n’est pas seulement anachronique, c’est devenu suicidaire. Même les plus grands alliés de l’Egypte (les Etats-Unis, l’Union Européenne) prennent leur distance. Les propos du roi Abdallah, qui en plus ont été tenus sur le sol marocain, sont une insulte à la solidarité qui unit les différents peuples des pays arabes, et plus particulièrement d’Afrique du Nord. Les Marocains épris de liberté suivent avec beaucoup d’attention l’évolution de cette révolution égyptienne. Ils ont également soutenu dans la rue ou à défaut dans leur cœur, la révolte tunisienne.

La déclaration du monarque saoudien ne doit pas être considérée comme anecdotique. En accueillant le président tunisien et en soutenant le président Moubarak contre les peuples du monde arabe, il se place dans le camp des ennemis de la liberté, et pour le maintien du mépris et de l’humiliation.

Les soulèvements populaires en Tunisie et en Égypte ont des échos jusqu’en Arabie saoudite où un groupe de Saoudiens a lancé une campagne sur Facebook pour réclamer des réformes politiques, sociales et économiques.

Le groupe qui compte plus de 2000 membres prône l’instauration d’une monarchie constitutionnelle et la tenue d’élections législatives dans le riche royaume dirigé sans partage par la dynastie des Al-Saoud depuis les années 1930.

Considérant le poids majeur qu’ont eu les médias sociaux dans l’organisation des révoltes en Tunisie et en Égypte, la famille royale saoudienne redoute une contagion rapide du mouvement de révolte dans la péninsule arabique.

Selon l’agence Reuters, la monarchie saoudienne voit d’un très mauvais oeil la chute possible de Hosni Moubarak en Égypte qui ferait perdre au royaume un solide allié contre l’influence grandissante de l’Iran au Moyen-Orient.

Sur le plan intérieur, la monarchie saoudienne dispose toujours de ressources financières importantes qui peuvent être mises à contribution pour apaiser les tensions sociales dans le royaume.Riyad s’inquiète également de l’attitude de Washington qui a rapidement pris ses distances du président Moubarak en Égypte qui, tout comme l’Arabie saoudite, est un allié de longue date des États-Unis dans la région.

L’élite du golfe Persique s’attend à la chute de Moubarak en Egypte, rapporte le New York Times. Mais elle ne s’estime pas menacée : pour elle, la rente pétrolière suffit à compenser l’absence de démocratie.

Lorsqu’on lui demande si une vague démocratique ne risque pas de déstabiliser le Moyen-Orient bien plus encore qu’un Iran atomique, l’un des piliers de la famille royale saoudienne, le prince Turki al-Faisal al-Saoud rétorque : “Je n’en sais rien ; en Arabie Saoudite, nous n’avons ni armes nucléaires, ni démocratie.”

En Arabie Saoudite 38 % des habitants ont moins de 15 ans (17 % en France) et seulement 2.4 % plus de 65 ans (13 % en France) : il n’y aura pas de sitôt de problème de financement des retraites, mais il y a déjà un énorme problème de chômage. Le pays est un désert : sur une superficie de 1 960 582 km² (3.5 fois la France) il n’y a que 1.7 % de terre arable, donc guère d’agriculture. Il n’y a pas non plus assez d’industrie ou d’activité de services pour fournir les emplois nécessaires aux plus de 100 000 jeunes qui arrivent chaque année sur le marché du travail.

L’Arabie Saoudite possède 25 % des réserves mondiales prouvées de pétrole. Sa production est de 9 millions de barils/jour, 11 % de la production mondiale. Quel que soit le prix du baril, cela représente beaucoup d’argent. Mais l’industrie pétrolière ne fait pas travailler grand monde, c’est une de ses caractéristiques dans tous les pays. L’argent du pétrole (45 % du PIB) est encaissé par une minuscule minorité de princes et de milliardaires, et ceux-ci financent l’Etat, dont 75 % du budget proviennent des revenus du pétrole.

L’Etat saoudien a donc de quoi vivre sans recourir à l’impôt, ou si peu. Cela lui permet de se passer de l’avis des citoyens, c’est-à-dire de démocratie. Conséquences logiques, les partis politiques sont interdits et il n’y a pas de députés. L’Etat redistribue une bonne partie de ses revenus à une armée de fonctionnaires, souvent engagés simplement pour leur verser un salaire. Ceux-ci soutiennent donc un gouvernement qui assure leurs moyens d’existence.

Malgré ses formidables revenus pétroliers, la dette publique de l’Arabie Saoudite représente 75 % du PIB, 9 % de plus que la France, pourtant dans le collimateur de l’Union européenne pour dette nationale excessive.

Le problème le plus grave du pays, celui qui empêche la grande majorité de ses jeunes d’être qualifiés pour un travail, est l’instruction. Les enfants, garçons et filles, vont bien à l’école. Mais l’enseignement, confié aux religieux, est basé sur le Coran et comprend extrêmement peu de connaissances scientifiques ou techniques : le pays ne forme donc qu’une infime partie des cadres et techniciens dont son économie a besoin, et il doit confier les postes correspondants à des étrangers. Deux tableaux issus de l’Arab Human Development Report 2004 illustrent la situation :

Autour du golfe Persique, le pacte ’stabilité politique contre partage de la rente pétrolière’ passé entre la population et l’élite semble devoir tenir bon. C’est en tout cas le point de vue de quelques princes arabes du golfe Persique présents au forum de Davos, que le New York Times a interrogés.

L’un de ces seigneurs relève que l’émirat du Koweït vient juste de verser 3000 dollars à chaque citoyen pour célébrer le 50ème anniversaire de son indépendance. Ce cheikh de l’île de Bahrain témoigne : “Les gens trouvent qu’il faut continuer à obéir à cette mentalité créée par un Etat-nounou (sic) qui subventionne tout.”

L’explosion démographique des dernières décennies a généré dans les Etats princiers du golfe des taux de chômage non moins élevés qu’ailleurs dans le monde arabe. Mais la fabuleuse rente pétrolière, reversée à une population nationale bien moins nombreuse que par exemple en Algérie, permet d’effacer les effets délétères d’une situation sociale vermoulue.

Olivier Arvisais cite enfin un article publié par le quotidien Arab News :

“La plupart des [jeunes hommes saoudiens] sont dépendants de leurs familles."

En Arabie Saoudite, le taux de chômage, officiellement de 11 %, serait en réalité supérieur à 25 %. Encore ne s’agit-il que de la population mâle. L’économie nationale, peu dynamique en dehors du secteur pétrolier, n’absorbe qu’à peine un tiers des 200 000 jeunes saoudiens qui chaque année entrent sur le marché du travail. Les emplois les plus pénibles, dans le pétrole, la construction ou l’entretien, sont essentiellement occupés par des étrangers (surtout Indiens, Egyptiens, Pakistanais, Bangladais ou Yéménites). Ces étrangers sont plus de 5 millions dans le royaume, qui compte 27 millions de Saoudiens.

Le grand mufti d’Arabie saoudite, cheikh Abdel Aziz al-Cheikh, a condamné les soulèvements dans les pays arabes, les qualifiant "d’actes chaotiques" menés par des "ennemis de l’islam", visant à "diviser" le monde musulman, selon des propos rapportés samedi par la presse locale.

"Ces actes chaotiques viennent des ennemis de l’islam et de ceux qui les servent", a affirmé le grand mufti, connu pour sa proximité avec la monarchie saoudienne, cité par le quotidien Asharq al-Awsat.

"Inciter à la révolte (...) vise à frapper la nation (musulmane) dans son coeur et à la diviser", a-t-il ajouté, lors des prières du vendredi à Ryad.

Les soulèvements en Egypte et Tunisie "frappent" les économies des nations musulmanes "dans un complot visant à les transformer en pays arriérés", a encore affirmé le grand mufti.

Le roi Abdallah d’Arabie saoudite a téléphoné le 29 janvier au président égyptien Hosni Moubarak pour lui exprimer sa solidarité et dénoncer "les atteintes à la sécurité et la stabilité" en Egypte.Neuf militants ont annoncé aujourd’hui, sur leur site web, avoir créé le premier parti politique saoudien, bravant ainsi l’interdiction en place dans ce royaume ultra-conservateur.

Un groupe de Saoudiens mène campagne sur Facebook pour des réformes politiques, sociales et économiques dans le royaume, réclamant notamment l’instauration d’une monarchie constitutionnelle.

Le groupe, qui comptait près de 2.000 membres mardi, est intitulé "le peuple veut la réforme du régime", en écho au principal slogan du soulèvement en Egypte, où les manifestants clament "le peuple veut la chute du régime". Le texte appelle à l’instauration d’une "monarchie constitutionnelle", et à la tenue d’"élections législatives" dans le royaume. Monarchie absolue, l’Arabie saoudite avait organisé en 2005 les premières élections municipales partielles de l’histoire du pays, dont les femmes ont été exclues. En mai 2009, le gouvernement saoudien a prolongé de deux ans le mandat des conseils municipaux, reportant ainsi des élections qui devaient se tenir cette année-là. Le groupe réclame également "le respect des droits de l’Homme" dans le royaume et "la reconnaissance des droits des femmes", qui n’ont pas le droit de conduire et ne peuvent pas travailler, se marier ni voyager sans l’autorisation d’un membre masculin de leur famille. Il demande également un "système juridique indépendant et équitable", "une répartition équitable de la richesse" dans le pays, premier exportateur mondial de pétrole, et "des mesures pour résoudre le problème du chômage". Les réseaux sociaux Twitter et Facebook ont joué un rôle très important dans la révolte qui a mené en Tunisie au départ du président Ben Ali, et dans le soulèvement qui se poursuit en Egypte.

Baptisé « Le peuple veut la réforme du régime », le groupe d’opposants demande également davantage de respect des droits de la personne dans le pays et de droits pour les femmes à qui le régime interdit de conduire, de travailler, de se marier ou de voyager sans obtenir au préalable l’autorisation d’un membre masculin de leur famille.

Sur le plan juridique, les membres de cette communauté informatique réclament un système indépendant et plus équitable, une répartition plus équitable de la richesse dans le pays et des mesures pour combattre efficacement le chômage qui stagne autour de 10 % dans le royaume.

Les neufs signataires, avocats, hommes d’affaires, professeurs et militants politiques, ont précisé que leur parti visait à "contribuer à poursuivre le mouvement pacifique de réformes, que toute la population attend". Le groupe dit croire en "la liberté", au "pluralisme politique, à un transfert pacifique du pouvoir et au droit de la nation (islamique) à choisir ses gouvernements".

Un homme de 65 ans qui aurait tenté de mettre fin à ses jours en s’immolant par le feu est décédé dans un hôpital du sud de l’Arabie saoudite, a indiqué un responsable de la défense civile samedi a l’AFP.

C’est en s’immolant par le feu qu’un jeune vendeur ambulant tunisien avait trouvé la mort, déclenchant mi-décembre dans son pays une révolte ayant abouti à la fuite du président Zine El Abidine Ben Ali après 23 ans de règne.

Depuis, de nombreuses immolations par le feu sont survenues dans plusieurs pays qui, au total, ont fait huit blessés et trois morts en Tunisie, Algérie, Egypte et Mauritanie.

Messages

  • Le roi Abdallah offre 150 milliards de dollars pour l’achat de Facebook

    Le roi Abdallah d’Arabie saoudite a décidé de faire une offre de 150 milliards de dollars pour racheter Facebook. Des sources au sein du royaume suggèrent qu’il est très contrarié par Mark Zukerberg pour pour avoir permis à la révolte de devenir hors de contrôle.

    Dans une rencontre personnelle entre Mark Zuckerberg et le roi Abdallah le 25 janvier 2011, Zuckerberg avait promis qu’il ne permettrait pas à toutes les pages révolte à être créés sur Facebook alors même qu’il a permis aux pages révoltes d’Egypte et de la Libye d’être créés.

    L’offre sur la table est de 150 milliards de dollars.. cash !!. Le Bilan de Facebook a été montré au roi Abdallah et ses conseillers du royaume avaient mentionné qu’il ne vaut même pas 1 milliard de dollars étant donné qu’il ne génère pas de profit. Mais le roi jeta le rapport dans la poubelle et a viré ses conseillers et a décidé de remettre le mandat à la banque d’investissement Goldman Sachs qui a mis la barre à 150 milliards de dollars. L’accord serai conclut en espèces.

  • Amnesty International publie un nouveau rapport qui passe en revue les atteintes aux droits humains endémiques, notamment la torture, les détentions arbitraires et le recours excessif à la force contre les militants pacifiques et les détracteurs du gouvernement, qui se poursuivent à Bahreïn quatre ans après les soulèvements ayant secoué le royaume du Golfe en 2011.

    Intitulé Behind the Rhetoric : Human rights abuses in Bahrain continue unabated, ce document révèle que les autorités n’ont pas mis en place les réformes cruciales visant à mettre fin à la répression, alors qu’elles ont réaffirmé à leurs homologues occidentaux être réellement engagées en faveur des droits humains. Ce rapport est publié quelques jours avant le Grand Prix de Formule 1 qui réunira le monde entier à Bahreïn ce week-end.
    « Alors que le monde se tourne vers Bahreïn à l’occasion du Grand Prix de Formule 1 ce week-end, peu nombreux sont ceux qui se rendront compte que l’image d’un État réformiste et progressiste engagé en faveur des droits humains que les autorités tentent de véhiculer au niveau international masque en fait une réalité bien plus sombre, a déclaré Said Boumedouha, directeur adjoint du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d’Amnesty International.

    « Quatre ans après les soulèvements, la répression reste généralisée et les forces de sécurité sont responsables d’atteintes aux droits humains endémiques. Les autorités bahreïnites doivent démontrer que leurs promesses de réforme ne se résument pas à des mots vides de sens. »

    Au cours des dernières années, elles ont affermi leur pouvoir en réprimant durement la dissidence : les militants pacifiques et les détracteurs du gouvernement sont arrêtés et emprisonnés à travers le pays.

    Toutes les manifestations publiques sont interdites dans la capitale Manama depuis près de deux ans. Les rassemblements organisés en dehors de la capitale sont régulièrement dispersés par les forces de sécurité, à coups de tirs de grenades lacrymogènes et de plombs, causant des morts et des blessures graves.

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