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Dégageons aussi les royautés (Maroc, Jordanie Bahrein et Arabie saoudite) et les émirats ! A bas le féodalisme couplé au capitalisme !

mardi 15 février 2011

Le 20 février aussi contre les royautés ....

Le soi-disant "roi des pauvres" n’est ... pas pauvre du tout et est au service des riches !

Les jeunes pauvres qui s’immolent ne cherchent pas à l’éclairer...

A qui appartient le Maroc ?

La monarchie ou la principauté est-elle plus intouchable que l’armée dont étaient issus Bouteflika et Ben Ali ?

Sont-ils moins dictatoriaux ? Ont-ils fait moins de victimes ?

Qui se souvient des Rifains victimes de Mohamed V ? Qui ses souvient des victimes d’Hassan II ? Et, aujourd’hui encore, n’y a-t-il pas des victimes de la misère, de la prostitution pendant que le "gentil roi" du Maroc croule sous le luxe de ses palais, dont les murs sont plus longs que la frontière du pays ?....

Au XXI ème siècle est-on censés vivre sous les rois ?

Et ne parlons pas de l’Arabie saoudite qui accueille le laïc Ben Ali et protège Moubarak...

Avec d’autres personnes rencontrées sur le net, nous parlions depuis un moment de manifester pour réclamer une réforme constitutionnelle, les exemples égyptien et tunisien nous ont poussés à passer à l’action", explique sous couvert d’anonymat l’internaute de Meknès (Nord-Est), 30 ans, à l’origine de ce ramdam virtuel.

Aucun lieu n’a été fixé pour la manifestation au Maroc, mais l’effet viral est là : l’appel est repris et l’on se donne rendez-vous devant les bâtiments des autorités locales.

Quelques jours après, des facebookers créent un groupe pour fixer "rendez-vous à la liberté le 20 février" (en arabe dans le texte) en appelant "tous les Marocains à manifester pour la dignité du peuple et pour des réformes démocratiques". Vingt mille internautes rejoignent ces révolutionnaires 2.0 qui réclament une réforme de la Constitution, la démission de l’actuel gouvernement et la dissolution du Parlement.

Eh bien n’hésitons pas ! Réclamons même la fin du régime marocain qui se revendique d’un soi-disant glorieux passé historique mais qui entretient les inégalités sociales, et collabore avec les impérialismes contre tous les peuples et notamment contre le peuple palestinien !

Que se passe-t-il au Maroc ?

Que se passe-t-il en Jordanie ?

Que se passe-t-il au Bahrein

et à Oman ?

Que se passe-t-il en Arabie saoudite ?

TOUS CES ROIS ET PRINCES SONT DES BONS AMIS DE L’IMPÉRIALISME ET PAS DES PEUPLES QU’IL EXPLOITE !!!

suite à venir...

Portfolio

Messages

  • Le roi Abdallah d’Arabie saoudite a téléphoné samedi au président égyptien Hosni Moubarak pour lui exprimer sa solidarité et dénoncer "les atteintes à la sécurité et la stabilité" de l’Egypte.

    Le souverain saoudien, qui se trouve actuellement en convalescence au Maroc, a appelé le président Moubarak pour condamner "les atteintes à la sécurité et la stabilité de l’Egypte" commises par certains éléments "infiltrés" au nom de la "liberté d’expression", a annoncé l’agence officielle saoudienne SPA.

    Le roi est le premier chef d’Etat arabe à réagir publiquement et à prendre position aussi ouvertement en faveur du régime en Egypte en place depuis 1981 et qui fait face à des protestations violentes sans précédent depuis mardi.

    "Le peuple et le gouvernement d’Arabie saoudite condamnent fortement" les ces atteintes et "se tiennent, avec toutes leurs capacités, aux côtés du gouvernement égyptien et de son peuple", a ajouté le souverain saoudien.

    Selon l’agence, le président Moubarak a assuré à son interlocuteur que "la situation est stable" en Egypte et que les émeutes ne sont "que des tentatives de parties ne souhaitant pas la stabilité et la sécurité du peuple égyptien de parvenir à leurs fins douteuses".

  • Bon !! Marre des egyptiens ,des algériens et des tunisiens.Les Marocains ont aussi prévu de dire " Hééé.... M6 dégage".

    La manifestation prévue le 20 février n’inquiète pas le gouvernement

    http://www.20minutes.fr/ledirect/664272/monde-maroc-manifestation-prevue-20-fevrier-inquiete-gouvernement

    Ca m’étonne ! Parce-que M6 est bien .Il respecte les traditions de son peuple : plaisir et partage

    Les Marocains ont prévu plus de 15 millions de touristes chaque année.

    Grâce à l’industrie

     du sexe
     de la drogue

    Malgré que tout baigne pour les Marocains, certains font le nécessaire pour abattre M6.
    Un coup des Occidentalais ? Complot ?ServiceS secret étranger ? Un coup monté Islamiste ?

    Le gouvernement marocain a déclaré jeudi qu’il n’était pas inquiet d’un appel à manifester pacifiquement le 20 février en faveur de réformes politiques et de la démission du gouvernement, pourvu que la manifestation ne porte pas atteinte aux intérêts nationaux.

  • Roi des pauvres, tu parles !!!

    Le pauvre, il en rigole, même quand il n’a rien de personnel contre M6...

    Le Roi n’est pas dézinguable ? On nous dit que le peuple l’aime ! C’est ceux qui le disent qui en profitent...

    Pour plusieurs raisons :

     Ami d’israel
     Ami des trafiquants ( pédophilie, drogue, prostitution, divers trafics)
     Travail pour la CIA ( obtenir des subventions importantes qui vont droit dans la popoche)

     Toute l’économie du Maroc est aux mains des étrangers (70% de l’économie du pays est basé sur Casa blanca)

    Le peuple est complètement soumis pour la cause du royaume. A la moindre révolte , le droit de tuer (pour les forces de l’ordre) est légal.

    Ca me rappelle "Ali baba et les 40 voleurs". Il y a une poignée d’homme qui dirige tout un tas d’esclaves soumis. Et en plus ,ils aiment ça !!

    On a droit à tout le blabla du genre : Le peuple Marocain faut le comprendre. Ils ont des traditions spécifique. c’est le peuple musulman "amour sexe & orgie".Ce peuple est réputé donner du plaisir en échange de quelques dinars /dirhams. Ils aiment la fête, le plaisir charnel, la paresse et vivre à même le sol.

    Et le Roi leur file le tout en important plus de 15 millions de touristes qui paient pour avoir du plaisir.

    alors........ VIVE le ROi et VIVE le SEXe Drogue & alcool

    vive l’impérialisme et le capitalisme dirait M6

    ou alors vive les peuples qui se révoltent et à bas les rois des riches...

    • ce sont tjrs les toneaux vides qui font bcp de bruitsi tu parlais du systeme : economie prevention de maladie statut de la femme mais non le roi est riche laisse moi te dire . le roi tres dynamique simple travailleur et tu linsulte parceque tu es en securite tu manges tu dors sans probleme comment on dit quand le ventre est plein on chante il ya des riches qui vivent comme des rois il ya des rois qui vivent comme de noble citoyens travaillent est ce que tu sais comment regler chaque probleme parler c est facile
      on est pas au hamam cher ami si vous voulez ajouter votre touche personnelle du positif mon ami les marocains sont des hommes capables de gerer leur vie heureusement que nos parents grands parents ne lisent pas ca mais devinent que les parasites sont auautour

  • Plus de 10 000 inscrits dans les différents groupes appelant à manifester au Maroc le 20 février prochain : un mouvement social marocain est-il en train de s’organiser sur Facebook ? Pour le moment, cela reste virtuel, mais tout de même virulent. Débats houleux, une contre-manifestation annoncée puis annulée, des menaces… Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Khalid Naciri, reste cependant calme. « Nous percevons cela avec énormément de sérénité », affirmait-il lors d’un point presse jeudi 3 février.

    Et aussi avec beaucoup de forces de l’ordre prêtes au grabuge...

  • Sans attendre de voir si autant de personnes vont réellement descendre dans les rues, les discussions s’enflamment dans les groupes créés sur le net. Les efforts pour discréditer les initiateurs du mouvement se multiplient. Un commentaire posté en boucle ‘explique’ ainsi que ces jeunes voudraient « détruire un pays qui a été créé en 780 », l’auteur « doute qu’ils soient Marocains ». Selon le même auteur leurs pseudos indiqueraient que les jeunes seraient homosexuels, athées, laïc, journaliste raté, juif… Pour finir sur un ton menaçant : « on sait qui vous êtes… ».

    Au départ, une contre-manifestation avait même été lancée, pour l’amour du Roi Mohamed VI, annoncée pour le 6 février. Une manifestation cependant vite annulée et remplacée par une action Facebook prévue pour le 14, où on demande aux utilisateurs Facebook de changer leur photo de profile par une photo du Roi…

    Mais à part quelques exceptions (voir par exemple le blog de Reda El Ourouba, qui a également lancé un groupe Facebook, Débat National Marocain, pour appeler à demander des réformes sans troubler l’ordre public) rares sont les internautes qui tentent d’engager une discussion, de répondre aux revendications, de faire valoir des arguments. Les revendications sont considérées comme révolutionnaires et anti-royalistes, alors qu’elles expriment le souhait de voir un réajustement des pouvoirs et non une abolition de la monarchie. Ainsi, deux discours s’affrontent. Les insultes (un « traître », par-ci, un « connard » par-là) et des menaces sont vite lancées…

  • Pas peur ? Juste les mains un peu moites...

    Mais la pression ne monte pas seulement dans le monde virtuel. Les hautes sphères politiques marocaines commencent à s’exprimer sur de possibles troubles au Maroc. Pour l’instant, ils se veulent rassurant. L’ambassadeur du Maroc auprès de l’Union Européenne a expliqué que le citoyen marocain est immunisé contre des dérives sociales. Le nouvel ambassadeur à Madrid s’est entretenue avec la ministre espagnole des Affaires étrangères à ce sujet mercredi. C’est d’ailleurs la même ministre qui affirmait qu’au Maroc, il n’y avait pas de risque de révolte.

    Le gouvernement marocain s’est également prononcé. Interrogé sur l’appel à manifester lancé sur Facebook, le porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication, Khalid Naciri, a réagi jeudi lors d’un point presse. « Nous percevons cela avec énormément de sérénité », a déclaré M Naciri. Pour ensuite faire échos aux propos de Mme Jiménez : « Le Maroc est un pays qui s’est engagé depuis longtemps dans un processus irréversible de démocratie et d’ouverture de l’espace des libertés ».

    Selon le porte-parole, « que les citoyens puissent s’exprimer librement, cela ne nous dérange aucunement », mais il nuance quelque peu. « Tant que cela se déroule dans le plein respect des constantes et des intérêts suprêmes et vitaux de notre pays », voilà qui peut être interprété de manière large, s’il le faut. Mais : « Nous n’avons aucune raison de considérer qu’il puisse en être autrement ».

  • Ne faites pas l’erreur de Moubarak et de ces commentateurs qui n’avaient de cesse de dire que "L’Égypte, c’est différent. Ce qui est arrivé en Tunisie n’arrivera pas en Egypte... Car l’Égypte n’a absolument rien à voir." Moubarak est tombé et cela était inéluctable.

    Ces régimes despotiques ne sont que des résidus du XX eme siècle. Ils s’accrochent, mais qu’ils le veuillent ou non, ils font déjà parti du passé. Le despote qu’il soit roi ou président, c’est fini ! Le régime despotique marocain ne fait nullement exception. La monarchie pourra survivre et entrer véritablement dans le XXI eme siècle, si elle se transforme immédiatement en monarchie parlementaire.

    C’est la principale revendication de cette première mobilisation du 20 février 2011.
    Nous voulons faire à la monarchie ce qu’a fait le peuple français... En finir !

    C’est vieux 1789 mais ce n’est pas fini...

    • Pensez vous réellement que la révolution a tout fait et que le peuple français est aussi libre qu’il le paraît ?
      La France va mal. Elle n’arrive pas à sortir de cette guéguerre gauche droite comme une danse qui la maintient toujours sur la même trajectoire néfaste.
      Le destin d’un peuple de plusieurs millions d’habitants peut il être confié à un seul homme ? Surtout quand on sait comment un être peut être fragilisé par les atteintes affectives de l’enfance sa vie durant.
      Sa politique sociale est au dessus de ses moyens, ce qui l’amène à flurter avec la ploutocratie et à enfreindre ses propres principes révolutionnaires dans sa politique de l’immigration en particulier pour se maintenir.
      Soyez prêts pour l’après révolution si vous voulez la réussir et méditez sur les erreurs qui ont entrainé la situation actuelle de certains pays européens. Ne faîtes rien qui puisse entraver l’accès au travail ou le désir de travailler tout en étant vigilant que le fruit de ce travail revienne réellement à la croissance de la société qui l’engendre et pour le bien de chaque citoyen quelque soit son genre, son âge, son statut social et matrimonial. Faîtes une révolution basée sur la technicité. Une monarchie parlementaire ? mais assurez vous de comment sont élus les parlementaires et comment la base arrive à contrôler le sommet dans l’espace et le temps. Mais que la base ne reste pas dans l’obscurantisme !
      En espérant que les choses se passent au mieux le 20. J’admire le courage du peuple arabe. Je penserai très fortement à vous tous, Car c’est vous qui donnerez un second souffle à l’Europe comme vous avez été la base de notre premier souffle. Merci pour ce que vous faîtes. Agissez en intelligence et en humanisme de quel parti que vous soyez.
      Lutter contre le matérialisme, le capitalisme est-ouest, c’est oeuvrer aux relations nord sud

      _

    • slt a toute et a tous merci pour vos interventions sur le site. a bas le roi a bas la famille du roi a bas le clan de toute la royautés et les détenteurs du grand capital dans un système social féodal diabolique vive les petits soldats qui serait avec les exploitées au Maroc dans la luttes pour la mis a morts du féodalisme, et du capitalisme mondial pour le socialisme mondial jusqu’à la victoire du prolétariat mondial vive ce qui se battront pour s’organisés nous même en comité de travailleurs de soldats de chômeurs de pécheurs de paysanne et de paysannes en comités de sans riens d’étudiants, bref en comités d’exploités sur tout pour décidé nous même..EN VOICI UNE PHRASE Datent il y a 2 siècles qui en dit sur ce vieux monde et ses classes sociales..« J’ignore où se livrera le combat entre le vieux monde et le nouveau, mais peu importe : j’y serai. Que ce soit à Rome, à Berlin, à Moscou, je n’en sais rien, j’irai et sans doute bien d’autres aussi. Et quelque part que ce soit, l’étincelle gagnera le monde ; les foules seront debout, prêtes à secouer les vermines de leurs crinières de lions. »
      Louise Michel
      dans ses « Mémoires »

  • ملاحظات هامشية على ضوء الهبة الثورية في المنطقة العربية

    كلنا مع شباب 20 فبراير

    بيان من المعتصمين في ميدان التحرير بالقاهرة الشعب يريد إسقاط النظام

    الثورة المغربية... قادمة

    Lire ici

  • Face à l’appel d’un groupe de jeunes marocains à « manifester pacifiquement », dimanche 27 février 2011, pour demander des réformes politiques, le pouvoir marocain s’organise. C’est ainsi que Abbas el Fassi, le Premier ministre, a convoqué le 14 février, les chefs des partis politiques, pour une discussion dans sa résidence. Même si peu de choses ont filtré de cette réunion, elle apparait comme une tentative de contrer cet appel.

    Officiellement, le sujet des discussions étaient l’organisation des législatives dans un an. Certains partis politiques voudraient voir des réformes adoptées, comme celle d’une augmentation de la participation des femmes au scrutin par exemple. Mais en réalité, selon bon nombre d’observateurs, la convocation devait servir surtout à aborder les révolutions tunisiennes et égyptiennes.

    Jusqu’à présent, les partis politiques sont tous restés très silencieux à ce sujet. Aucun n’a officiellement pris position par rapport à ces changements majeurs. Le Premier ministre aurait-t-il cherché à imposer une ligne de conduite ? Possible. Peu de choses ont filtré de la réunion du 14 février au soir.

    Ce qui est certain, c’est que le gouvernement ces derniers jours, cherche à s’organiser et ce notamment, pour tenter de contrer un appel à manifester massivement dimanche 27 février pour demander des réformes.

    Il y a deux jours, le millier de diplômés chômeurs qui manifestent chaque semaine à Rabat pour demander des emplois, a soudainement obtenu des promesses d’embauche. Et le 14 février, le Maroc a publié de nouveaux chiffres sur le chômage, très positifs évidemment, puisque le nombre des chômeurs est passé pour la première fois, sous la barre des 9%.

  • Mohammed VI, un roi en or massif

    Au pouvoir depuis dix ans, le souverain marocain serait, selon le magazine financier Forbes, l’un des hommes les plus riches du monde. Et sa fortune aurait doublé au cours des dernières années.

    Selon Le Journal hebdomadaire, “le budget de l’Etat marocain prévoit une pension et une rente mensuelles de 1,8 million de dirhams [160 000 euros] au profit de la famille royale. Ce montant englobe les pensions versées au roi Mohammed VI et à ses frère et sœurs. Le frère du roi, Moulay Rachid, et ses sœurs ont leurs propres ‘salaires’, versés par l’Etat marocain en contrepartie de leurs fonctions officielles.”

    Alors que la crise économique mondiale a eu des répercussions généralement négatives sur les fortunes des monarques du monde entier, Mohammed VI s’en tire plutôt bien : il a vu ses revenus presque doubler, contrairement aux autres. Il est à la tête d’un joli pactole s’élevant à 2,5 milliards de dollars [1,8 milliard d’euros] et il caracole à la septième place des rois les plus aisés du monde sur une liste comprenant quinze souverains. C’est ce que révèle le dernier palmarès du magazine américain Forbes. La publication spécialisée dans l’évaluation des fortunes des grandes célébrités de ce monde, notamment les monarques, place le roi du Maroc à la tête du classement relatif à l’accroissement des richesses pour l’année 2008. Sa fortune dépasse ainsi la fortune de l’émir du Qatar et elle est six fois supérieure à celle de l’émir du Koweït. Il laisse à la traîne les fortunes du prince de Monaco, Albert II, de la reine d’Angleterre, Elisabeth II, et de la reine Beatrix des Pays-Bas. La même source attribue cette augmentation à la hausse importante des prix du phosphate sur les marchés mondiaux de matières premières. “Ce qui est complètement faux, puisque l’Office chérifien des phosphates (OCP) est une entreprise publique et que le roi n’y possède pas de participations”, nuance un retraité de l’OCP. “Il est vrai que, dans le temps, une partie des bénéfices des phosphates était réservée à la monarchie, notamment durant le début du règne de Hassan II, en application d’un décret qui existait depuis le protectorat. Mais, depuis, ce décret a été abrogé”, poursuit-il.

    Une telle augmentation de la fortune royale paraît peut-être tirée par les cheveux, mais les faits sont pourtant là : être aussi fortuné dans un pays où plus de 5 millions d’habitants vivent avec 10 dirhams par jour [0,88 euro], où le salaire minimum légal est de 55 dirhams par jour [5 euros], est plutôt troublant. Rappelons que le Maroc est toujours à la 126e place dans le classement du rapport mondial sur le développement humain du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et que le taux de pauvreté au Maroc est passé à 18,1 %. La dette extérieure publique du Maroc a enregistré une augmentation de 10 % par rapport à 2007, pour atteindre la somme de 11,9 milliards d’euros. Cela représente 20 % du PIB et 39 % des recettes courantes de la balance des paiements. Cette situation critique rend le train de vie fastueux du roi plus que choquant. Celui-ci perçoit une liste civile de 40 000 dollars mensuels non soumis à l’impôt. Dans son article, Forbes souligne également que l’entretien et la maintenance des douze palais royaux, répartis sur tout le territoire marocain, nécessitent une dépense évaluée à 1 million de dollars par jour. Car le palais est un gros employeur, avec pas moins de 1 100 postes budgétaires pour une masse salariale annuelle d’environ 70 millions de dollars. Le budget dédié au parc automobile est de 7 millions de dollars, auxquels s’ajoutent quelque 2 millions de dollars de dépenses vestimentaires. “Mohammed VI a amassé, depuis qu’il a succédé à son père Hassan II, en 1999, une importante fortune qui fait de lui l’un des monarques les plus riches de la ­planète”, confie une source ayant requis l’anonymat.

    “Jamais Hassan II ni la famille royale ne sont apparus dans les classements des fortunes mondiales, établis notamment par le magazine américain Forbes”, ajoute cet observateur. Alors qu’elle était estimée à 500 millions de dollars au début des années 2000, la fortune de Mohammed VI a en effet été multipliée par cinq, à en croire le magazine américain. Et encore, ce n’est que la partie visible de l’iceberg. La fortune royale a toujours été enveloppée d’un halo de mystère. Rares sont les personnes qui ont osé faire des estimations de cette fortune. Dans les années 1990, Abdelmoumen Diouri, un opposant au régime, avait tenté de faire l’inventaire des biens de Hassan II. L’estimation, fortement contestée par le palais, établissait la fortune royale à quelque 10 milliards de francs en dépôt dans différentes banques européennes et américaines. Elle comprend, au Maroc, une vingtaine de palais, plusieurs milliers d’hectares de terres agricoles qui ont été pour la plupart confisquées aux colons à la suite de la “marocanisation” instaurée par Hassan II, le groupe Omnium nord-africain (ONA : mines, agro-industrie, communications, assurances, distribution), la Sevam (emballage, embouteillage), Primarios (mobilier), la Compagnie chérifienne des textiles (CCT : textiles, films de serre agricole)… Plusieurs immeubles à Paris et à New York, de nombreuses propriétés en France et aux Etats-Unis. Au début de son règne, l’entourage du monarque avait peaufiné pour lui une image de “roi des pauvres”, qui a vite cédé la place à celle d’un roi amasseur de fortune. Aujourd’hui, il est plus que jamais présent dans le paysage économique du pays. Détenteur de la plus imposante fortune du pays, le roi est à la fois premier entrepreneur, ­premier banquier, premier exploitant ­agricole, etc. “Monarque exécutif”, comme il insiste pour le rappeler dans certains de ses discours, il bénéficie de pouvoirs constitutionnels lui conférant le statut hégémonique de juge et partie. Cette situation suscite de plus en plus de commentaires appuyés de la part d’investisseurs nationaux et étrangers. On se souvient du coup d’éclat de Miloud Chaâbi, patron d’Ynna Holding, qui a appelé à ce que le monarque “sorte des affaires”. La prévalence de la monarchie dans le secteur économique n’a jamais été aussi forte. Elle s’est accentuée depuis la mort de Hassan II. L’argument qui veut que le chef de l’Etat soit aussi aux commandes de l’économie pour mener la locomotive d’un royaume à la ­croissance présente plusieurs limites. La manière déséquilibrée dont sont menées ses affaires et la prédation de ses holdings depuis son accession au trône battent en brèche cette argumentation. La fortune royale a toujours été un grand tabou. L’estimation de Forbes est bien en deçà de la réalité. Et pour cause : du peu que l’on connaît à travers la cotation en Bourse (holdings ONA, SNI et autres), on atteint allègrement 1,5 milliard de dollars. Qu’en est-il du patrimoine foncier hérité de Hassan II, des nombreuses propriétés en France, aux Etats-Unis et en Amérique latine ? “C’est plutôt grâce à ce patrimoine foncier que la fortune du roi a été presque multipliée par deux en l’espace d’une année”, déclare un observateur. La flambée de l’immobilier qu’ont connue le Maroc et le reste du monde en 2006 et 2007 a fortement contribué à remplir les caisses de la monarchie. La montée en puissance du roi dans les affaires ces dernières années n’est que le prélude à des visées plus gargantuesques.

    Le roi du Maroc est un des hommes les plus riches du monde alors qu’en 1956, son grand-père ne possédait aucune fortune notable. L’essentiel de cette immense fortune a été accumulé par Hassan II, père du roi actuel en ponctionnant l’économie marocaine. Elle est en grande partie investie à l’étranger.

    Dans les années 1990, un opposant au régime, Abdelmoumern Diouri, en avait dressé un inventaire (contesté par le Palais) : quelque 10 milliards de francs déposés dans une vingtaine de banques française, américaine et suisse. Au Maroc, une vingtaine de palais, plusieurs milliers d’hectares de terres agricoles (confisquées en 1963 aux colons français), le groupe ONA (Omnium nord-africain) présent dans tous les secteurs de l’économie… À l’étranger, plusieurs immeubles à Paris et à New-York, de nombreux pied-à-terre luxueux aux États-Unis et en France, notamment le château d’Armainvilliers (Seine-et-Marne) deux cents pièces et quatre cents hectares de parc… un portefeuille boursier considérable comprenant des titre américains et européens… Des rumeurs ont circulé sur les bénéfices que Hassan II aurait tiré du commerce du haschisch, cultivé au Nord du pays, mais sur ce trafic, rien n’a pu être prouvé.

    En janvier 2000, Cheikh Yassine, le chef islamiste, exhortait le nouveau roi à « racheter et dépasser les crimes de son père » en rapatriant la fortune amassée par Hassan II pour alléger la dette extérieure du pays. Le jeune « roi des pauvres » s’est contenter d’interdire la publication de la lettre du vieux cheikh.

    On notera que le terme de makhzen qui qualifie l’administration centrale sur laquelle s’appuyaient les sultans, aujourd’hui le roi, a donné en français le mot de « magazin ». C’est d’ailleurs le sens d’origine du mot arabe. À chaque changement de dynastie, la prise du pouvoir s’accompagnait du pillage des richesses des soumis et de leur accumulation dans les entrepôts royaux. Sur ce plan, comme sur bien d’autres, Hassan II a régné dans selon des traditions séculaires. Avec néanmoins une différence notable : ses richesses accumulées aux dépens au pays ont été placées en grande partie à l’étranger car Hassan II n’a jamais été très sûr de terminer sa vie sur son trône.

    « Grâce à Tel Quel, les Marocains savent que le salaire du roi est de 36 000 euros mensuels (432 000 annuels), "ce qui reste relativement raisonnable comparé aux hauts salaires des chefs d’entreprises publiques", note le journal. Cette rémunération (dont on ignore si elle est soumise à impôt) s’accompagne toutefois "d’à-côtés budgétaires" de 170 000 euros, qui englobent les pensions versées au roi et à ses frères et soeurs. Le palais, lui, est un gros employeur avec pas moins de 1 100 postes budgétaires (dont 300 permanents au cabinet royal) pour une masse salariale annuelle d’environ 68 millions d’euros. Les rémunérations des conseillers royaux sont alignées sur celles des membres du gouvernement (5 500 euros par mois). S’il est difficile de quantifier le nombre de voitures dont dispose le palais, le budget dédié au parc automobile à 5,7 millions d’euros par an suggère quelques ordres de grandeur : il était prévu pour 2004 de commander pour 380 000 euros de « voitures utilitaires ». Ces chiffres (auxquels on peut ajouter par exemple 2 millions d’euros en dépenses vestimentaires) donneront évidemment le vertige dans un pays où le salaire minimum ne dépasse pas 200 euros et où la communication royale a peaufiné à Mohammed VI au début de son règne une image de "roi des pauvres". (...) le vrai tabou : la fortune personnelle - mobilière et foncière, au Maroc et à l’étranger - de Mohammed VI, comme de ses frères et soeurs. « 4 à 5 milliards de dollars », affirmait il y a quelque temps Forbes, la célèbre revue américaine des affaires. C’est là en tout cas où s’arrête l’enquête de l’hebdomadaire. » (extrait d’un article de José Garçon, Libération, 4 janvier 2005)

  • La fortune du roi Mohamed VI du Maroc est estimée à plus de 4 milliards de dollars soit la 6ème fortune royale au monde.

    Le roi du Maroc est très riche. Le roi du Maroc est l’un des hommes les plus riches du monde, alors qu’en 1956, son grand-père ne possédait aucune fortune notable. L’essentiel de cette immense fortune a été accumulé par Hassan II, père du roi actuel, en ponctionnant l’économie marocaine. Elle est en grande partie investie à l’étranger. Dans les années 1990, un opposant au régime, Abdelmoumène Diouri, en avait dressé un inventaire contesté par le palais : quelque 10 milliards de francs français déposés dans une vingtaine de banques françaises, américaines et suisses. Au Maroc, il possède, entre autres, une vingtaine de palais, plusieurs milliers d’hectares de terres agricoles confisquées en 1963 aux colons français, le groupe ONA (Omnium nord-africain, présent dans tous les secteurs de l’économie et à l’étranger), plusieurs immeubles à Paris et à New-York, de nombreux pied-à-terre luxueux aux Etats-Unis et en France, notamment le château d’Armainvilliers (Seine-et-Marne) avec deux cents pièces et quatre cents hectares de parc, un portefeuille boursier considérable comprenant des titres américains et européens… Des rumeurs ont circulé sur les bénéfices que Hassan II aurait tirés du commerce du haschisch, cultivé au nord du pays, mais, sur ce trafic, rien n’a pu être prouvé.

    Grâce à Tel Quel, un journal marocain d’opposition, les Marocains savent que le salaire du roi Mohamed du Maroc est de 36 000 euros par mois. Cette rémunération, dont on ignore si elle est soumise à impôt, s’accompagne toutefois d’à-côtés budgétaires de 170 000 euros, qui englobent les pensions versées au roi et à ses frères et sœurs. Le palais, lui, est un gros employeur avec pas moins de 1 100 postes budgétaires (dont 300 permanents au cabinet royal, pour une masse salariale annuelle d’environ 68 millions d’euros). Les rémunérations des conseillers royaux sont alignées sur celles des membres du gouvernement, à savoir 5 500 euros par mois. S’il est difficile de quantifier le nombre de voitures dont dispose le palais, le budget dédié au parc automobile à 5,7 millions d’euros par an suggère quelques ordres de grandeur : il était prévu pour 2004 de commander pour 380 000 euros de voitures utilitaires. Ces chiffres, auxquels on peut ajouter par exemple 2 millions d’euros en dépenses vestimentaires, donneront évidemment le vertige dans un pays où le salaire minimum ne dépasse pas 200 euros et où la communication royale a peaufiné au roi Mohammed VI du Maroc au début de son règne une image de roi des pauvres. Le vrai tabou : la fortune personnelle – mobilière et foncière – au Maroc et à l’étranger de Mohammed VI, comme de ses frères et sœurs. Quatre à cinq milliards de dollars, affirmait il y a quelque temps Forbes, la célèbre revue américaine des affaires.

  • Certains opposants à cette marche emploient des mots d’une violence inouïe. D’autres accusent les organisateurs de la manif de traîtres et font circuler leurs photos comme si c’était des dangereux criminels recherchés. Un des opposants à la marche a même osé écrire en arabe : ‘’Oui je vais sortir le 20 février pour marcher, je vais apporter mon bâton et je vais me joindre aux forces de l’ordre pour taper sur les traitres’’. Une autre page sur Facebook porte ce titre décourageant ‘’Nous casserons la tête à ceux qui osent défier le Maroc’’.

  • Les monarchies se soutiennent entre elles. Aidons nous contre elles....

    Les monarchies du Golfe apportent leur soutien à Bahreïn

    Les alliés régionaux de Bahreïn ont apporté jeudi leur soutien à ce petit royaume du Golfe secoué par des manifestations antigouvernementales, alors qu’un ministre bahreïni a justifié leur répression par la police par la nécessité d’empêcher un "conflit confessionnel".
    Les chefs de la diplomatie du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont tenu en soirée à Manama une réunion extraordinaire, en signe d’appui à Bahreïn. "Nous exprimons notre soutien total à Bahreïn aux plans politique, économique, de la sécurité et de la défense", ont affirmé dans un communiqué les ministres du regroupement du CCG qui comprend outre Bahreïn, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Oman, le Qatar et Koweït. "Notre sécurité est une responsabilité collective et il n’est pas question d’accepter les ingérences étrangères", ont-ils ajouté. De son côté, le ministre bahreïni des Affaires étrangères, cheikh Khaled ben Ahmed Al-Thani, a justifié devant la presse l’intervention policière par la nécessité d’empêcher un "conflit confessionnel et une crise économique". L’armée bahreïnie s’est déployée en force jeudi à Manama, se disant déterminée à rétablir l’ordre après la répression par la police d’une manifestation anti-régime qui a coûté la vie à au moins trois manifestants et blessé près de 200. Le rassemblement sur la Place de la Perle à Manama était animé par des manifestants chiites, majoritaires dans le pays gouverné par une dynastie sunnite. Le ministre bahreïni a rejeté les critiques, appelant à "ne pas préjuger des résultats de l’enquête" destinée à faire la lumière sur les violences

  • Mohamed VI a été surnommé le « roi des pauvres », à cause des quelques réformes engagées et parce qu’il a créé, entre autres, une fondation ayant contribué au relogement d’habitants du plus grand bidonville de Casablanca, rasé après les attentats islamistes de 2003. En fait, selon le magazine américain Forbes, il serait le septième monarque le plus riche du monde, devançant les émirs du Qatar ou du Koweït. Sa fortune, estimée à 2,5 milliards de dollars, aurait été multipliée par cinq depuis son accession au trône.

    D’après Forbes, ses biens comprendraient, au Maroc, une vingtaine de palais, des milliers d’hectares de terres agricoles provenant des domaines laissés par les anciens colons que la famille royale a accaparés au lieu de les redistribuer aux paysans, le groupe Omnium nord-africain (ONA) spécialisé dans les mines, dont celles de phosphate, la Compagnie chérifienne de textiles, le mobilier Primaros, l’agro-industrie, la distribution, les assurances, etc. À l’étranger, il posséderait des immeubles et des propriétés en France et aux États-Unis. Rien n’est dit évidemment à propos de comptes bancaires dans des paradis fiscaux...

  • À la suite de l’augmentation de 30 % du prix du pain décrétée le 10 septembre 2007, des manifestations ont éclaté au Maroc. Celle organisée le dimanche 23 septembre à Sefrou, une ville de 15 000 habitants à 200 kilomètres de Rabat, s’est terminée par un affrontement entre les quelque 2 500 personnes présentes et les policiers.

    Devant la colère que cette mesure a suscitée, le gouvernement a finalement dû annuler la hausse du prix du pain.

    Ce n’est pas le seul produit a avoir fortement augmenté ces derniers mois, depuis que le gouvernement a cessé de verser des subsides pour maintenir les produits de première nécessité à un prix relativement bas. La population marocaine a aussi subi la hausse du prix de l’eau, de l’électricité, des transports ou des soins médicaux. Les prix ont augmenté alors que les salaires des travailleurs sont gelés.

    En 1984, des émeutes contre la vie chère, qui avaient coûté la vie à plusieurs dizaines de manifestants, avaient obligé le gouvernement à reculer, tout comme au même moment le gouvernement tunisien. Craignant une intensification de la protestation, le gouvernement a cette fois-ci encore préféré reculer plutôt que de risquer une généralisation des émeutes.

  • Les 10 et 22 mai 2007, au Maroc, sept militants syndicaux ou militants des droits de l’homme ont été condamnés à des peines de deux à trois ans de prison ferme et 10 000 dirhams d’amende (900 euros).

    Le chef d’inculpation est d’avoir porté « atteinte aux valeurs sacrées du royaume » lors des manifestations du premier mai. Des manifestations de solidarité ont été organisées dans plusieurs villes. Les manifestants exigeaient la libération des détenus et protestaient contre le manque de libertés syndicales et politiques, toujours présent en dépit du prétendu changement démocratique proclamé par le régime de Mohammed VI. Ces mouvements de solidarité ont été à leur tour victimes de la répression, en particulier le 5 juin à Beni Mellal avec l’arrestation de dix manifestants lors d’un sit-in, et le 15 juin à Rabat où la police a chargé violemment les manifestants, faisant une dizaine de blessés dont un grave.

    Les manifestants arrêtés à Beni Mellal ont été poursuivis à leur tour pour « atteinte aux valeurs sacrées du royaume, remise en cause d’une décision judiciaire et participation à un rassemblement non autorisé ». Ils ont été jugés le 26 juin avec un verdict d’acquittement pour six d’entre eux, deux mois de prison avec sursis et 500 dirhams d’amende pour trois autres, et un an de prison ferme et 1 000 dirhams d’amende pour le dixième. Ce dernier, Mohammed Bougrine, est un militant de gauche âgé de 72 ans. Il a déjà passé 18 ans dans les geôles d’Hassan II et de son père Mohammed V, tout un symbole de la continuité de la répression qui s’est exercée sous le régime des trois rois qui se sont succédé depuis l’indépendance du Maroc en 1956.

  • Les forces de l’ordre [...] sont intervenues violemment vendredi 12 novembre 2004 à 21 heures contre les travailleurs agricoles (pour la plupart des femmes et des jeunes filles) de la société agricole La Clémentine [dans la province d’El Jadida]. Plus de vingt ouvriers et ouvrières ont été blessés, quinze syndicalistes de l’UMT ont été arrêtés, dont quatre ont été déférés devant le parquet d’El Jadida le samedi 13 novembre.

    La société La Clémentine est composée de cinq unités de production agricole, dont trois spécialisées dans la production des fleurs pour l’exportation et deux autres produisant des avocats et des clémentines. La société emploie 1000 travailleurs, pour la plupart des femmes et des jeunes filles ; elle se caractérise, depuis sa création, par la violation totale de la législation du travail, pourtant peu généreuse dans le secteur agricole. Le droit syndical et la dignité des travailleurs sont totalement bafoués.

    Suite à la syndicalisation de l’ensemble des travailleurs dans le cadre de l’Union marocaine du travail depuis février dernier, le patron a refusé tout dialogue avec le Bureau syndical et a licencié trois membres de ce bureau.

    Quant aux autorités, [elles sont intervenues] non pas pour faire respecter la législation du travail et le droit syndical, mais pour bafouer, par la violence et en collaboration directe avec le patron, le droit constitutionnel à la grève.

  • Un groupe de manifestants se présentant comme "les jeunes du 14 février" a appelé lundi au "renversement" de la famille royale au pouvoir à Bahreïn, où une semaine de contestation a fait au moins huit morts et plusieurs centaines de blessés.

    Dans un manifeste, le groupe demande "le renversement du régime oppressif des Al-Khalifa", précisant que le peuple "choisira le système auquel il sera soumis". Il réclame également un gouvernement élu, et la comparution en justice de responsables pour les attaques de la semaine dernière contre les manifestants.

    Mais selon "les jeunes du 14 février", la première des priorités devrait être l’annulation de la nationalité accordée à des sunnites étrangers dans le but de modifier l’équilibre confessionnel du pays, à majorité chiite.

    L’influence de ce groupe de manifestants, composé principalement de jeunes campant place de la Perle à Manama, et ses relations avec l’opposition chiite officielle, ne sont pas clairement établies. Reste que le manifeste ne reflète pas la position d’une partie de l’opposition, qui accepterait le maintien de la dynastie sunnite des Al-Khalifa, au pouvoir depuis 200 ans, en échange du transfert d’une bonne partie de ses pouvoirs au Parlement.

    Par ailleurs, Hassan Meshaima, figure éminente de l’opposition vivant en exil à Londres, devait regagner Bahreïn mardi soir, a annoncé le militant pour les droits Abbas Omran.

    Dirigeant du mouvement Haq, Meshaima est actuellement jugé par contumace à Bahreïn. Il est accusé avec 24 autres militants chiites de complot en vue de renverser le régime.

    Son retour pourrait mettre les autorités dans une situation délicate. Sa mise en détention pourrait en effet déclencher la colère de ses partisans et entraver les appels de la monarchie à l’ouverture de discussions avec l’opposition.

    Des centaines de manifestants ont passé la nuit de dimanche à lundi sur la place de la Perle, et plusieurs milliers d’opposants se sont réunis sur le site au cours de la journée.

    La monarchie propose des pourparlers pour tenter de désamorcer la contestation, mais l’opposition ne semble pas pressée de discuter avec le prince héritier Salman bin Hamad Al-Khalifa, mandaté par le roi pour conduire le dialogue.

    Les dirigeants de l’opposition officielle chiite se disent prêts à la discussion, mais veulent des garanties que tout engagement de la monarchie sera suivi d’actes. La majorité chiite (70% des 525.000 citoyens de Bahreïn) se plaint de subir des discriminations.

  • A Bahreïn, pas d’unisson entre manifestants et opposition

    Les manifestants étaient des dizaines de milliers, selon l’AFP dans le centre de la capitale Manama pour la prière du vendredi. Cette prière a eu lieu sur la place de la Perle, qui est devenue l’épicentre de la contestation entrée dans sa douzième journée. "Nous voulons que les Al-Khalifa quittent Bahreïn", lancent certains, en référence à la dynastie sunnite qui règne sur l’île du Golfe, dont la majorité de la population est chiite. En revanche, l’opposition ne semble pas vouloir d’une chute du régime mais demandent des réformes profondes.

  • A bas la royauté espagnole aussi !!!

    Le roi d’Espagne est cette fois victime d’une tentative de chantage de la part de l’associé de son gendre, tous deux poursuivis par la justice. Le nom d’une « amie intime » de Juan Carlos refait surface.

    Le roi n’avait vraiment pas besoin de cela. En difficulté dans l’opinion publique après une annus horribilis marquée, entre autres, par son safari au Botswana et les ennuis judiciaires de son gendre, Juan Carlos est désormais victime d’une tentative de chantage. Corruption, jupons et courriers électroniques, le cocktail détonant menace, selon le maître chanteur, de « mettre fin à la monarchie ».

    Ce dernier scandale qui plane sur la Maison d’Espagne emprunte précisément ses personnages aux deux affaires qui ont empoisonné son année 2012. L’époux de l’infante Cristina, Iñaki Urdangarin, est en effet empêtré dans un procès pour détournement de fonds publics. Urdangarin a opté pour la défense la plus discrète possible. Il ne parle que par l’intermédiaire de son avocat et a regretté que son comportement puisse nuire à la famille royale. Seulement le « gendrissime » n’est pas seul sur le banc des accusés. Et son associé, Diego Torres, ne prend pas de tels gants. Après avoir menacé en juillet dernier de divulguer « 200 e-mails qui sont autant de bombes atomiques », il vient d’appuyer sur le détonateur.

    Selon les courriers électroniques apportés au dossier, la fondation Noos, que dirigeaient Torres et Urdangarin et qui se trouve au centre des accusations, a traité avec Corinna Sayn-Wittgenstein. L’ex-épouse d’un prince allemand est décrite dans la presse espagnole comme « l’amie » du roi. « Amie intime », précisent parfois les rédacteurs avec pudeur. Pour sa part, la quadragénaire suédoise nie toute relation sentimentale et se définit, dans les colonnes du New York Times, comme une « conseillère stratégique du gouvernement espagnol ». Un titre qui n’engage qu’elle et qui rend Madrid perplexe.

    Les Espagnols les moins friands de presse people ont découvert son existence lors du scandale de la chasse à l’éléphant. Car Corinna Sayn-Wittgenstein organise régulièrement des safaris en Afrique et serait à l’initiative du malheureux voyage de Juan Carlos au Botswana.

    Les e-mails de cette dernière sont a priori anodins. Ils remontent à 2004, alors que, selon le journal El País, elle ne connaissait pas encore le roi. Dans un échange avec un employé de Noos, elle remercie chaleureusement la fondation d’avoir organisé son séjour à Valence.
    Récupérer une popularité perdue

    Seulement, en lâchant le nom de Corinna, Torres réussit à provoquer un esclandre. Non pas que, dans une subite éruption de puritanisme, les Espagnols rougissent à l’évocation d’une possible maîtresse, attribuée à un Bourbon déjà réputé coureur de jupons… Mais en associant son nom à celui du pire scandale qui ait touché la famille royale, Torres insinue que « l’amie du roi » est liée, de près ou de loin, à la corruption de Noos. Pis, il distille le soupçon qu’elle ait pu se faire valoir de ses royales intimités pour obtenir quelque bénéfice. Derrière ces insinuations, se dresse un chantage que l’associé du « gendrissime » ne cherche même pas à dissimuler. Soit on s’arrange pour que la justice le ménage, soit Torres continuera à distiller ses « bombes atomiques ».

    La boule puante est lancée au pire moment possible. Après l’année de tous les déboires, le roi tentait de reprendre l’initiative. Au palais de la Zarzuela, on disait même que Juan Carlos commençait à récupérer, dans des sondages confidentiels, sa popularité perdue. Ce dernier épisode met à nouveau à l’épreuve son capital de sympathie personnelle, le véritable ciment de la couronne espagnole.

  • Mais oui du positif !

    Rappelle toi la révolution française !

    Elle n’a pas été positive en se débarrassant de la royauté ?

    • Vive les rois Arabs vive les Arabs jamais au grand jamais nous accepteront cette débauche inutile qu est la démocratie inventer par des libres penseur totalement bourrer à l alcool et à la débauche nos rois nous vienne de nos famille de notre culture Arabe de Tanger à lamecque nous seront solidaire avec eux jusqu à la dernière minute le peuple Arabe n’a pas besoin de changer il a besoin de se resoudè de s’unir de devenir ce qu il aurai du etre, un peuple grand et fière et travailleur s il s’arrêtait de ce plaindre et d écouté les mauvaises langue qui nous veux que du mal,quant à celui qui écrit ces texte abrutissant, si celui ci est un Arabe qu il sache que ces ancêtre ce retourne dans leur tombe pour le manque de solidarité, si celui ci est un kabil ou un berbère qu’il sache qu ont nous souverain et présidant et peuple Arabe qu on ne se lèsera jamais reprendre nos terre par qui que ce soit et surtout pas par des étranger, je ne généralise pas tout les berbères certain sont nos frère ce que je veux dire c’est peuple ne soyez pas de ceux qui appelé à la haine soyer ceux qui appele au progret , si celui qui écrit ces articles est un européen qu il sache que jamais vous n arriverai à quoi que ce soit avec les arabes vous ferier mieux de vous occuper de votre système inégalitaire et sournois sans principe nis fondement stable ou n importe qui peut i instaurer sa vision des choses comme cela se passe en Europe de Este pendant que les européens son entrain de ce faire humilier par les russes, les ukrainien soufre à causse de votre manque de solidarités envers cette belle et grande population. Balayer devant votre porte avant de balayer devans celle des arabes libre et fière.

  • Le plus grand banquier du Golfe est peut-être en train de craquer. C’est la conviction de plusieurs analystes, dont ceux de Global Advisors, qui s’inquiètent dans une note de la fragilité de la situation financière de l’Émirat.

    Et contrairement à ce qu’on pourrait penser, cette situation alarmante rien à voir avec les cours actuels du pétrole, qui fragilisent, sur le plan budgétaire, d’autres États du Koweït ou en Arabie Saoudite.

    Le Qatar est avant tout producteur et exportateur de gaz, dont les cours sont certes liés à ceux des hydrocarbures, mais avec des problématiques différentes. Et surtout, il n’a pas, contrairement à ses voisins, sur-subventionné son pétrole.

    Selon les analystes de Global Advisors, seuls 0,6% de son PIB annuel. 1,2 milliard de dollars environ sont consacrés aux subventions sur l’essence. De ce point de vue, le riche Émirat apparaît comme le pays plus solide de l’OPEP au regard de sa dépendance budgétaire aux cours du pétrole.

  • Très loin de l’alliance culturelle et anti-terroriste présentée par Emmanuel Macron, le pacte scellé aujourd’hui autour du Louvre Abu Dhabi entre la France et les Emirats Arabes Unis est fondé sur des bases bien moins avouables...

    Abu Dhabi est un centre du camp de la réaction contre les révolutions qui ont agité cette zone du monde depuis 2011, avec notamment son soutien à l’arrivée du général Sissi en Égypte.

  • Dégageons aussi les royautés anglaise ou espagnole par exemple !!!

    L’ancien roi d’Espagne, empêtré dans des affaires de corruption et inquiété par la justice a choisi de quitter le pays pour ne pas rendre des comptes !!!

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