Chronologie syndicale des luttes ouvrières en France et dans le monde - Les raisons de la défaite -
26 octobre 2010, 18:46
« Même lorsque le syndicalisme adopte des principes de lutte des classes, il ne propose à aucun moment, dans le combat quotidien, le renversement de la société ; il se borne au contraire à rassembler les ouvriers en vue de la défense de leurs intérêts économiques, dans le sein de la société capitaliste. Cette défense prend parfois un caractère de combat acharné, mais ne se propose jamais, ni implicitement, ni explicitement, la transformation de la classe ouvrière, la révolution », écrit Péret, avant de souligner quelques lignes plus loin : « Le syndicat, né d’une tendance réformiste au sein de la classe ouvrière, est l’expression la plus pure de cette tendance. Il est impossible de parler de dégénérescence réformiste du syndicat, il est réformiste de naissance. »
« Même lorsque le syndicalisme adopte des principes de lutte des classes, il ne propose à aucun moment, dans le combat quotidien, le renversement de la société ; il se borne au contraire à rassembler les ouvriers en vue de la défense de leurs intérêts économiques, dans le sein de la société capitaliste. Cette défense prend parfois un caractère de combat acharné, mais ne se propose jamais, ni implicitement, ni explicitement, la transformation de la classe ouvrière, la révolution », écrit Péret, avant de souligner quelques lignes plus loin : « Le syndicat, né d’une tendance réformiste au sein de la classe ouvrière, est l’expression la plus pure de cette tendance. Il est impossible de parler de dégénérescence réformiste du syndicat, il est réformiste de naissance. »
Benjamin Péret et Grandizo Munis