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Si ça c’est pas le Pérou ?!

13 janvier 2011, 21:20, par Tibo

Ci-dessous un texte commun du Groupe de lutte prolétarienne (GLP) et de l’Organisation anarcho-punk (ORGAP) du Pérou.

Face aux attaques du capital, répondons par l’unité et la lutte !

Nous saluons les efforts réalisés par les camarades de l’Assemblée générale interprofessionnelle qui luttent en France, et avec les camarades qui luttent en Europe et partout dans le monde. Il y a de plus en plus de luttes ouvrières dans le monde aujourd’hui et même si nous savons que nos ripostes ne sont pas à la hauteur de l’ampleur des attaques du capitalisme, en pleine crise mortelle du capitalisme, les travailleurs tentent d’ores et déjà de mettre en pratique leur solidarité, leur unité dans toutes les luttes qui les confrontent jour après jour au capital. Nous devons continuer à tirer les leçons des luttes, camarades. Et dans ce sens, nous sommes pleinement d’accord avec vous, quand vous dites :
1) que les travailleurs doivent être capables de prendre le contrôle de leurs propres luttes et de laisser de côté toute collaboration des syndicats (les exclure des luttes) ;
2) que la discussion ouverte est vitale dans les assemblées générales qui s’organisent. C’est à notre avis un exemple vivant et dynamique de l’organisation que la classe recherche dans tous les moments de sa lutte, c’est un aspect qui lui est inhérent, car c’est par là que se développe et se mène l’orientation des luttes et se définissent leurs objectifs.
Nous avons remarqué, dans les rapports sur les luttes du prolétariat dans le monde entier comme par exemple dans les débats des assemblées générales en France qui sont rapportés par les camarades, que partout se manifeste le mécontentement, que les travailleurs prennent la parole et discutent des préoccupations du moment, rompant avec les dites « assemblées populaires » convoquées par les syndicats et où seuls parlent leurs dirigeants pour ensuite aller négocier dans le dos des travailleurs. Nous affirmons donc que les syndicats sont des armes de la bourgeoisie, ils sont les représentants de l’Etat au sein de la classe ouvrière, leur fonction unique étant de séparer les prolétaires de leurs perspectives et objectifs, car ils savent très bien que le prolétariat est l’unique classe capable de s’opposer aux attaques de la bourgeoisie.
C’est pourquoi nous sommes d’accord avec le rapport quand il dit que « les assemblées générales ne doivent pas être dirigées par les syndicats mais par les travailleurs eux-mêmes », car suivre ces agents de la bourgeoisie que sont les syndicats ne peut que nous conduire à la défaite, à la division, à l’échec. Face aux événements de la lutte de classe aujourd’hui, les ouvriers doivent prendre en charge leurs combats, organisant par eux-mêmes leurs assemblées générales et décidant collectivement les mots d’ordre et les revendications, élisant des délégués révocables à tout instant et envoyant des délégations massives discuter avec les travailleurs des concentrations les plus proches, les usines, les universités, les centres administratifs, les hôpitaux… pour les encourager à se joindre au mouvement massif…
La crise du système capitaliste s’est approfondie et, dans ce sens, nous sommes d’accord avec ceux qui affirment que « rien n’est fini », que « les attaques vont continuer », que « les conditions de vie des travailleurs vont être toujours plus difficiles » et que « les conséquences de la crise du capitalisme vont empirer dans le monde entier »…, parce que le capitalisme est le premier et le seul système mondial dans lequel la production et le marché mondial ont été unifiés ; en conséquence, toutes les mesures que prendra la bourgeoisie dans un pays ou un autre auront des répercussions sur l’ensemble de l’économie mondiale à court ou à long terme, menant la classe ouvrière vers une situation insupportable de précarité et de misère.
Le capitalisme est un système moribond, nous avons déjà vécu beaucoup de crises et elles ne cessent de provoquer des conditions de vie toujours pires. La classe ouvrière paye toujours les pots cassés, par l’augmentation du chômage et de la précarité à tous les niveaux, par les réductions et les congélations de salaire, les plans d’austérité, les réductions des aides sociales, etc. Ainsi, ce maudit système ne nous garantit rien… rien de bon !
Retrouver notre confiance en nous, c’est récupérer la confiance en nos luttes, dans la mesure où nous agirons face à l’ennemi de façon déterminée et hisserons toujours plus haut notre riposte au niveau de ses attaques.
Mais autre chose devient nécessaire : « l’arme théorique de la classe ouvrière qui, à travers son expérience et dans la perspective de son objectif historique, avance progressivement, avec des hauts et de bas, vers une prise de conscience qui est la condition indispensable pour son émancipation ; ce n’est pas un processus linéaire et mécanique qui préside au développement de la conscience de classe : comme toute réflexion humaine, celle-ci est un processus contradictoire et critique qui met nécessairement en avant la discussion et la confrontation des arguments pour parvenir à l’unité... ».
Il est encore très difficile pour les travailleurs eux-mêmes de prendre leurs luttes en mains, mais la classe ouvrière développe lentement et tenacement son combat, parce qu’elle commence à reprendre confiance en elle-même, et même si c’est insuffisant actuellement, elle démontre sa capacité et ses potentialités en tant que classe révolutionnaire, c’est pourquoi l’avenir appartient à la lutte de classes.

Saluts fraternels,
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !

GLP et ORGAP

La traduction étant peut-être approximative, voici la version originale en espagnol :

¡ANTE LOS ATAQUES DEL CAPITAL RESPONDAMOS CON UNIDAD Y LUCHA !

Saludamos los esfuerzos realizados por los compañeros de la asamblea general Interprofesional que luchan en Francia, y demás compañeros que luchan en Europa y el resto del mundo. Las luchas de los trabajadores en este periodo se vienen dando cada vez más y aunque entendemos que nuestras respuestas aun no están al nivel de la magnitud de los ataques del capitalismo, los trabajadores intentan poner en práctica su solidaridad, su unidad en las luchas que enfrentan día a día en plena crisis mortal del capitalismo. Debemos seguir sacando las lecciones de las luchas, compañeros. Y en ese sentido estamos de acuerdo con ustedes, cuando dicen :
1. De que los trabajadores tienen que ser capaces de tomar el control en sus propias luchas y dejar de lado la colaboración de los sindicatos (excluirlos de las luchas).
2. La discusión abierta es de vital importancia en todas las asambleas generales que se organicen. Nos parece un ejemplo vivo y dinámico de organización que la clase necesita en todos los momentos de su lucha, es un aspecto inherente a él, ya que es allí donde se desenvuelve y conduce la dirección de sus luchas y sus objetivos.
Hemos observado en informes y luchas del proletariado por todo el mundo, como por ejemplo en los debates de las asambleas generales en Francia, como lo exponen muy bien en su informe compañeros : donde todos muestran su descontento y donde la palabra es tomada por todos los trabajadores, discuten las preocupaciones del momento y rompen con esas mal llamadas "asambleas populares" convocadas por los sindicatos, en donde solo la palabra lo tiene la dirigencia, para negociar después a espaldas de la clase. Por consiguiente afirmamos que los sindicatos son armas de la burguesía y son el estado dentro de la clase obrera ; ya que su único papel es separar a los proletarios de sus perspectivas y objetivos ; porque saben que el proletariado es la única clase capaz de hacer frente a los ataques de la Burguesía.
Por eso compartimos su informe cuando expresan que las asambleas generales no deben estar dirigidas por sindicatos, si no por los mismos trabajadores, porque seguir al arma de la burguesía como son los sindicatos, significa siempre dirigirnos a la derrota, a la división, al fracaso de nuestras luchas .Ante las circunstancias de la lucha de clases en el periodo actual : los obreros deben de tomar a cargo sus combates, organizando por si mismo las asambleas generales y decidiendo colectivamente las consignas y las reivindicaciones, eligiendo delegados revocables en todo momento y enviando delegaciones masivas a discutir con los trabajadores de los centros más próximos, las fabricas, las universidades, los centros administrativos, los hospitales......para animarlos a sumarse al movimiento masivo....
La crisis del sistema capitalista se ha agudizado mas y en este sentido coincidimos con los que expresan "que esto no se ha acabado aun" ,"los ataques van a continuar", "las condiciones de vida de los trabajadores van a ser mas y mas difíciles" y "las consecuencias de la crisis del capitalismo van a empeorar por todo el mundo" ....porque el capitalismo es el primer y único sistema mundial donde ha unificado la producción y el mercado mundial ; por lo tanto donde todas las medidas que hagan las burguesías en un país u otro, repercutirán en el conjunto de la economía mundial a la larga o la corta, llevando a la clase obrera a una situación insostenible de precariedad y miseria.
El capitalismo es un sistema moribundo, hemos vivido muchas crisis y cada vez más nos empujan a peores condiciones de vida. La clase obrera siempre paga los platos rotos con más desempleo, precariedad a todo nivel, reducción y congelación de salarios, planes de austeridad, recortes y un largo etc. Por esto ¡este maldito sistema no nos garantiza nada... nada bueno !
Recuperar la confianza en sí mismos, es recuperar la confianza en nuestra luchas, en la medida que lo hagamos le haremos frente al enemigo contundentemente y nos pondremos cada vez más al nivel de sus ataques, con mayor respuesta de nuestra parte contra ellos.
Por otro lado también se hace necesario ...la herramienta teórica de la clase obrera que a través de su experiencia y en la perspectiva de su objetivo histórico, avanza progresivamente ,con altibajos ,hacia una toma de conciencia que es la condición indispensable para su emancipación ,como toda reflexión humana la que preside el desarrollo de la conciencia proletaria no es un proceso lineal y mecánico ,sino contradictorio y crítico, que plantea necesariamente la discusión y la confrontación de argumentos para su posterior unidad......
Suele ser aun muy difícil tomar el control de las luchas por los trabajadores mismos, eso es uno de las trabas que frenan el camino, pero la clase obrera está desarrollando a escala lenta y modesta su combate, porque está comenzando a recuperar su confianza en sí misma, y aunque aun no es suficiente en el periodo actual, va demostrando capacidad y potencialidad como clase revolucionaria, por que el porvenir pertenece a la lucha de clases.

Abrazos fraternos
¡Proletarios de todo los países del mundo uníos !

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