La dictature de Bongo s’accroche au pouvoir dans le sang mais le soutien français se poursuit...
Le 29 septembre sur Europe 1, Jean-Marc Ayrault déclarait : "’Il [Ali Bongo] est investi. Il est installé. La France était représentée par son ambassadeur. Vous avez vu qu’il y a une certaine retenue après cette élection et en même temps, ce que nous voulons, ce n’est pas la déstabilisation du Gabon".
Le même Jean-Marc Ayrault assurait, toujours au nom du gouvernement français, le 25 septembre 2016 que "l’examen des recours n’a pas permis de lever tous les doutes", rajoutant que "les autorités du Gabon ont la responsabilité première de prendre les initiatives qui restaurent la confiance des Gabonais en leurs institutions ".
Cette position de soutien relatif à la dictature de Bongo est aussi celle de Sarkozy et Fillon, donc la bourgeoisie française reste accrochée à "son" dictateur néocolonial !!!
Les massacres de Bongo n’y ont rien changé...
Le pouvoir parle de quatre morts, dont un policier et plus d’une centaine de blessés, dont près de 70 appartiendraient aux forces de l’ordre. L’opposition a elle plusieurs fois parlé de 50 à 100 tués. Mais le bilan pourrait s’alourdir. L’opposition a comptabilisé 41 blessés, dont huit dans un état grave encore hospitalisés. « On parle de corps encore non identifiés dans les morgues ainsi que de cadavres dans les hôpitaux, mais là-bas c’est motus et bouche cousue », dit Annie-Léa Méyé. Enfin, le PC crise a recensé 47 disparus. Plus d’un mois après les émeutes, leurs proches continuent à les chercher partout, sans succès pour l’instant.
La dictature de Bongo s’accroche au pouvoir dans le sang mais le soutien français se poursuit...
Le 29 septembre sur Europe 1, Jean-Marc Ayrault déclarait : "’Il [Ali Bongo] est investi. Il est installé. La France était représentée par son ambassadeur. Vous avez vu qu’il y a une certaine retenue après cette élection et en même temps, ce que nous voulons, ce n’est pas la déstabilisation du Gabon".
Le même Jean-Marc Ayrault assurait, toujours au nom du gouvernement français, le 25 septembre 2016 que "l’examen des recours n’a pas permis de lever tous les doutes", rajoutant que "les autorités du Gabon ont la responsabilité première de prendre les initiatives qui restaurent la confiance des Gabonais en leurs institutions ".
Cette position de soutien relatif à la dictature de Bongo est aussi celle de Sarkozy et Fillon, donc la bourgeoisie française reste accrochée à "son" dictateur néocolonial !!!
Les massacres de Bongo n’y ont rien changé...
Le pouvoir parle de quatre morts, dont un policier et plus d’une centaine de blessés, dont près de 70 appartiendraient aux forces de l’ordre. L’opposition a elle plusieurs fois parlé de 50 à 100 tués. Mais le bilan pourrait s’alourdir. L’opposition a comptabilisé 41 blessés, dont huit dans un état grave encore hospitalisés. « On parle de corps encore non identifiés dans les morgues ainsi que de cadavres dans les hôpitaux, mais là-bas c’est motus et bouche cousue », dit Annie-Léa Méyé. Enfin, le PC crise a recensé 47 disparus. Plus d’un mois après les émeutes, leurs proches continuent à les chercher partout, sans succès pour l’instant.