Safran, un bel exemple de crash capitaliste qui n’est pas causé par la coronavirus
12 février 2021, 20:46, par Snecmax
Safran, patrons & syndicats : y a t il encore un pilote dans ..l’avion ?
Tous les salariès ont pu le remarquer, exprimer leur point de vue sur cette question... : et si tout était fait pour saborder l’entreprise et si oui pourquoi ?
Il n ’y a jamais eu autant d’accords de signer entre la multinationale et les syndicats et jamais eu autant de recul sur les droits sociaux des salariès .
Par exemple des accords ont été signé tous les 3 mois concernant l’activité partielle ou chômage technique. Les managers ont dit qu’il n’y avait pas assez de travail pour faire travailler tout le monde et pourtant ...tous les salariès ne travaillent pas du tout de manière égale. Certains font même des heures supplémentaires et du travail de nuit alors que d’autres se roulent les pouces chez eux ou à l’usine.
La direction restructure des secteurs entiers des centres techniques et des usines en fusionnant les services et départements et cela depuis plus d’un an, c’est à dire que ses restructurations sont décidées avant la crise sanitaire.
La direction a commencé à nous voler des RTT bien avant les accords d’activité partielle qui diminuent officiellement le nombre de nos RTT et nos salaires biensûr.
Tout cela est validé par des syndicats qui ne consultent absolument plus aucun syndiqués avant leur signature électronique de chez eux.
Nous travaillons car ce sont les factures et nos dettes qui nous imposent de le faire mais les conditions de travail sont tous les jours dégradées et c’est le règne de la surveillance avec des "brigades patronales anti covid "(dites brigades du tigre , des flics en résumé) chargés de veiller aux distanciations anti sociales. Les responsables en sont arrivés à expliquer comment boire le café chacun son tour ...On leur fait comprendre gentiment d’aller faire un tour ailleurs mais on sent qu’ils ont la consigne de venir casser les pieds aux travailleurs dans le quotidien....alors qu’ils ne croient pas eux même 1 minute à l’efficacité des mesures sanitaires comme le port du masque FFP2 en réunion dans une salle non aérée naturellement mais ventilé artificiellement par des systèmes qui ne sont jamais nettoyés et encore moins désinfectés !
Ces aides de camp patronaux s’en contre fichent de notre santé et c’est à nous de l’assurer comme c’est à nous d’assurer notre organisation en tant que travailleurs conscients et déterminés à lutter de manière autonome.
L’entreprise n’a jamais été la préoccupation des patrons car eux ne visent que les bénéfices .
Seule la propagande syndicale a pu faire croire à un moment que les travailleurs auraient un intérêt à défendre "l’entreprise".
D’ailleurs la CGT titrait tranquillement dans sa presse et ses tracts que l’entreprise Safran étaient en danger ...quand les patrons s’en prenaient sciemment aux salariés en les sanctionnant par des mises à pieds, avertissements, licenciements etc..
Il ne faut pas confondre le fait de la désorganisation dans la production manufacturière engendrée par la déconfiture du système capitaliste et le problème qu’une seule entreprise connaisse des difficultés car elle serait mal gérée momentanément.
Aujourd hui Safran pas moins que Renault ou Flunch , connaissent non pas une mauvaise gestion mais un chaos capitaliste qui n’est pas la faute à un virus mais à un système économique qui est arrivé en bout de course .
C’est très différent et cela change tout pour les travailleurs qui voudraient comprendre le contexte avant de se lancer dans une lutte même limitée pour les salaires...
Safran, patrons & syndicats : y a t il encore un pilote dans ..l’avion ?
Tous les salariès ont pu le remarquer, exprimer leur point de vue sur cette question... : et si tout était fait pour saborder l’entreprise et si oui pourquoi ?
Il n ’y a jamais eu autant d’accords de signer entre la multinationale et les syndicats et jamais eu autant de recul sur les droits sociaux des salariès .
Par exemple des accords ont été signé tous les 3 mois concernant l’activité partielle ou chômage technique. Les managers ont dit qu’il n’y avait pas assez de travail pour faire travailler tout le monde et pourtant ...tous les salariès ne travaillent pas du tout de manière égale. Certains font même des heures supplémentaires et du travail de nuit alors que d’autres se roulent les pouces chez eux ou à l’usine.
La direction restructure des secteurs entiers des centres techniques et des usines en fusionnant les services et départements et cela depuis plus d’un an, c’est à dire que ses restructurations sont décidées avant la crise sanitaire.
La direction a commencé à nous voler des RTT bien avant les accords d’activité partielle qui diminuent officiellement le nombre de nos RTT et nos salaires biensûr.
Tout cela est validé par des syndicats qui ne consultent absolument plus aucun syndiqués avant leur signature électronique de chez eux.
Nous travaillons car ce sont les factures et nos dettes qui nous imposent de le faire mais les conditions de travail sont tous les jours dégradées et c’est le règne de la surveillance avec des "brigades patronales anti covid "(dites brigades du tigre , des flics en résumé) chargés de veiller aux distanciations anti sociales. Les responsables en sont arrivés à expliquer comment boire le café chacun son tour ...On leur fait comprendre gentiment d’aller faire un tour ailleurs mais on sent qu’ils ont la consigne de venir casser les pieds aux travailleurs dans le quotidien....alors qu’ils ne croient pas eux même 1 minute à l’efficacité des mesures sanitaires comme le port du masque FFP2 en réunion dans une salle non aérée naturellement mais ventilé artificiellement par des systèmes qui ne sont jamais nettoyés et encore moins désinfectés !
Ces aides de camp patronaux s’en contre fichent de notre santé et c’est à nous de l’assurer comme c’est à nous d’assurer notre organisation en tant que travailleurs conscients et déterminés à lutter de manière autonome.
L’entreprise n’a jamais été la préoccupation des patrons car eux ne visent que les bénéfices .
Seule la propagande syndicale a pu faire croire à un moment que les travailleurs auraient un intérêt à défendre "l’entreprise".
D’ailleurs la CGT titrait tranquillement dans sa presse et ses tracts que l’entreprise Safran étaient en danger ...quand les patrons s’en prenaient sciemment aux salariés en les sanctionnant par des mises à pieds, avertissements, licenciements etc..
Il ne faut pas confondre le fait de la désorganisation dans la production manufacturière engendrée par la déconfiture du système capitaliste et le problème qu’une seule entreprise connaisse des difficultés car elle serait mal gérée momentanément.
Aujourd hui Safran pas moins que Renault ou Flunch , connaissent non pas une mauvaise gestion mais un chaos capitaliste qui n’est pas la faute à un virus mais à un système économique qui est arrivé en bout de course .
C’est très différent et cela change tout pour les travailleurs qui voudraient comprendre le contexte avant de se lancer dans une lutte même limitée pour les salaires...