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Qui était le révolutionnaire Garibaldi ?

vendredi 3 décembre 2021, par Robert Paris

Qui était le révolutionnaire Garibaldi ?

Lettre de Garibaldi à la ville de Paris insurgée le 5 avril 1871 :

Citoyens :

« Merci pour l’honneur de ma nomination au commandement de la garde nationale de Paris, que j’aime, et dont je serais fier de partager la gloire et les dangers. Néanmoins, je vous dois les considérations suivantes : Un commandant de la garde nationale de Paris, un commandant de l’armée de Paris et un comité de direction, quels qu’ils soient, sont trois pouvoirs qui ne peuvent pas être conciliés avec la situation actuelle de la France. Le despotisme a un avantage sur nous dans la concentration du pouvoir, et c’est une telle concentration que vous devez vous opposer à vos ennemis. Choisissez un citoyen honnête, ce qui ne vous manque pas : Victor Hugo, Louis Blanc, Félix Pyat, ainsi qu’Edgar Quinet et d’autres doyens de la démocratie radicale peuvent vous servir. Les généraux Cremer et Billot, que je vois avoir votre confiance, peuvent également être comptés dans ce nombre. Rappelez-vous cependant qu’un seul homme doit être chargé du poste suprême et de plein pouvoir. Cet homme choisira d’autres hommes honnêtes pour l’aider dans la tâche difficile de sauver le pays. Et si vous avez l’honneur de trouver un Washington, la France se relèvera en peu de temps de son naufrage plus grand que jamais. Ces conditions ne sont pas une excuse pour me soustraire à mon obligation de servir la France républicaine. Non ! Je ne désespère pas du tout de me battre aux côtés de ces braves hommes. »

Je suis vraiment des vôtres,

G. Garibaldi

Source : https://www.marxists.org/history/france/paris-commune/documents/garibaldi-letter.htm

Engels - La déclaration de Giuseppe Garibaldi et ses effets sur les classes ouvrières en Italie

Compte rendu d’Engels de son rapport à la réunion du Conseil général de la Première Internationale du 7 novembre 1871

Les nouvelles d’Italie étant d’un intérêt particulier, des lettres furent reçues d’un certain nombre de villes italiennes, parmi lesquelles Turin, Milan, Ravenne et Girgenti. Celles-ci confirmaient à tous égards les immenses progrès avec lesquels l’Association progressait en Italie. Les classes populaires, du moins dans les villes, abandonnaient rapidement Mazzini, dont les dénonciations de l’Internationale n’avaient aucun effet sur les masses. Mais les dénonciations de Mazzini avaient produit un effet positif ; elles avaient amené Garibaldi, non seulement à se prononcer entièrement en faveur de notre Association, mais aussi, sur cette question même, à rompre ouvertement avec Mazzini. Dans une longue lettre adressée à M. Petroni, avocat sarde, élu depuis président du Congrès des travailleurs italiens, siégeant maintenant à Rome, Garibaldi exprime son indignation que les Mazziniens osent parler de lui comme d’un ancien fou qui avait toujours fait ce que les hommes qui l’entouraient, ses adeptes et ses flatteurs, l’avaient persuadé de faire. Qui étaient ces adeptes, demande-t-il ? Étaient-ce les hommes de son état-major venus avec lui d’Amérique du Sud en 1848, ceux qu’il a trouvés à Rome en 49, ou ceux de son état-major de 59 et 60, ou ceux qui ont combattu avec lui récemment contre les Prussiens ? Si tel est le cas, il soutient que c’étaient des hommes dont les noms resteront à jamais gravés dans la mémoire de l’Italie reconnaissante. Mais laissez-les rentrer dans ces satellites et flatteurs.

« Je le répète, vous n’avez même pas le mérite de l’originalité quand vous déterrez à nouveau mes adeptes et flatteurs ont toujours mené par le nez ce bébé à la tête grise de Nice. Et pendant que vous, Petroni, souffriez pendant dix-huit ans dans les prisons de l’Inquisition, les gens de votre secte (les Mazziniens) étaient les hommes mêmes accusés par les royalistes d’être mes adeptes et mes partisans. Lisez toutes les ordures dynastiques publiées spécialement depuis 1860, et vous y découvrirez que Garibaldi pourrait être bon à quelque chose s’il n’avait pas le malheur d’être dirigé par Mazzini, et d’être entouré par les Mazziniens. Tout cela est faux, et vous pouvez demander à ceux qui m’ont connu de plus près et de plus intimement s’ils ont jamais trouvé un homme plus obstiné que moi quand j’avais décidé de faire quelque chose que j’avais reconnu juste. Demandez à Mazzini lui-même s’il m’a trouvé facilement persuadé chaque fois qu’il a tenté de m’attirer vers certaines de ses réalités impraticables. Demandez à Mazzini si l’origine de notre désaccord n’est pas celle-ci, que, en 1848, je lui ai dit qu’il avait tort de retenir dans la ville, sous un prétexte ou un autre, la jeunesse de Milan, alors que notre armée combattait l’ennemi sur le Mincio. Et Mazzini est un homme qui ne pardonne jamais que quelqu’un touche à son infaillibilité. »

Garibaldi déclare alors que Mazzini, en 1860, a fait tout ce qui était en son pouvoir pour frustrer et faire échouer l’expédition du général en Sicile, qui s’est terminée par l’unification de l’Italie ; que lorsque Mazzini a entendu parler du succès de Garibaldi, il a insisté pour que ce dernier proclame la République en Italie, chose absurde et complètement insensée dans les circonstances, et il a finalement reproché « au grand exil, que tout le monde savait être en Italie », de sa méchanceté en éclaboussant les exilés de Paris, les seuls hommes qui en ce temps de tyrannie, de mensonge, de lâcheté et de dégradation ont brandi haut, même en mourant, la bannière sacrée des droits et de la justice. Il continue :

« Vous criez anathème sur Paris, parce que Paris a détruit la colonne Vendôme et la maison de Thiers. Avez-vous déjà vu un village entier détruit par les flammes pour avoir abrité un bénévole ou un franc-tireur ? Et cela non seulement en France, mais aussi en Lombardie, en Vénétie. Quant aux palais incendiés à Paris par le pétrole, qu’ils demandent aux prêtres qui, de par leur connaissance intime du feu de l’enfer dont ils prêchent, devraient être de bons juges, quelle différence y a-t-il entre les feux de pétrole et ces incendies qui les Autrichiens ont allumé pour incendier les villages de Lombardie et de Vénétie, alors que ces pays étaient encore sous le joug des hommes qui ont tiré sur Ugo Bassi, Ciceruacchio et ses deux fils, et des milliers d’Italiens qui ont commis le sacrilège d’exiger une Rome libre et une Italie libre.

Quand la lumière du jour aura dispersé une fois les ténèbres qui couvrent Paris, j’espère que vous, mon ami, serez plus indulgents pour les actes causés par la situation désespérée d’un peuple qui, certes, a été mal conduit, comme en général cela arrive aux nations qui se laissent séduire par la phraséologie des doctrinaires, mais qui, en substance, se sont battues héroïquement pour leurs droits. Les détracteurs de Paris peuvent dire ce qu’ils veulent, ils ne réussiront jamais à prouver que quelques mécréants et étrangers - comme ils disaient de nous à Rome en 1849 - ont résisté pendant trois mois contre une grande armée, soutenue comme elle l’était par les plus puissantes armées de Prusse.

Et l’Internationale ? Quel besoin y a-t-il d’attaquer une Association presque sans la connaître ? Cette association n’est-elle pas une émanation de l’état anormal de la société dans le monde ? Une société où le plus grand nombre doit être esclave pour la simple subsistance, et où le petit nombre, par le mensonge et par la force, s’approprie la plus grande partie du produit du plus grand nombre, sans l’avoir mérité à la sueur de son front, ne doit pas une telle société exciter le mécontentement et la vengeance des masses souffrantes.

Je souhaite que l’Internationale ne s’en tire pas comme le peuple de Paris, c’est-à-dire se laisser contourner par les concocteurs de doctrines qui la conduiraient à l’exagération, et finalement au ridicule ; mais qu’elle étudie bien, avant de leur faire confiance, le caractère des hommes qui doivent la conduire sur la voie du progrès moral et matériel. »

Il revient un instant à Mazzini :

« Mazzini et moi, nous sommes tous les deux vieux ; mais personne ne parle de réconciliation entre lui et moi. Les infaillibles meurent, mais ils ne se plient pas. Se réconcilier avec Mazzini ? il n’y a qu’un seul moyen possible pour cela : lui obéir ; et de cela, je ne me sens pas capable. »

Et enfin le vieux soldat prouve en se référant à son passé, qu’il a toujours été une véritable Internationale, qu’il s’est battu pour la liberté partout et n’importe où, d’abord en Amérique du Sud, puis en offrant ses services au Pape (oui, même au Pape , quand il jouait le libéral), puis sous Victor Emmanuel, enfin en France, sous Trochu et Jules Favre - et il conclue :

« Moi-même et la jeunesse italienne sommes prêts à servir l’Italie, également côte à côte avec vous, les Mazzinians, si cela s’avère nécessaire. »

Cette lettre de couronnement de Garibaldi, venant comme elle le fait après un certain nombre d’autres, dans laquelle il a manifestement exprimé ses sympathies pour l’Internationale, mais s’est abstenu de parler clairement de Mazzini, a eu un effet immense en Italie, et induira de nombreuses recrues. se rallier autour de notre bannière. Il a également été annoncé qu’un rapport complet du Congrès des travailleurs à Rome serait déposé avant la prochaine réunion du Conseil.

Source en anglais :

https://www.marxists.org/history/international/iwma/documents/1871/garibaldi.htm

Marx - La Sicile et les Siciliens

Dans toute 1’histoire de 1’humanité aucun pays ni aucun peuple n’a souffert aussi terriblement de l’esclavage, des conquêtes et de l’oppression étrangère, aucun n’a lutté aussi irrésistiblement pour sa liberté que la Sicile et les Siciliens. Presque depuis l’époque où Polyphème se promenait autour de l’Etna et où Cérès apprenait aux Sicules comment cultiver le blé, jusqu’à nos jours, la Sicile a été le théâtre d’invasions et de guerres permanentes et d’une résistance inébranlable. Les Siciliens sont un mélange de presque toutes les races du sud et du nord ; d’abord des aborigènes Sicanes avec des Phéniciens, des Carthaginois, des Grecs et des esclaves de toutes les parties du monde, importés dans l’île soit par le commerce soit par les guerres ; et puis des Arabes, des Normands, des Italiens. Les Siciliens au cours de toutes ces transformations et ces modifications ont lutté, et luttent encore, pour leur liberté.

Il y a plus de trente siècles, les habitants de la Sicile résistèrent du mieux qu’ils purent à la supériorité des armes et de la technique militaire des envahisseurs carthaginois et grecs. Ils devinrent tributaires, mais ne furent jamais complètement soumis ni par les uns ni par les autres. Pendant longtemps, la Sicile fut le champ de bataille des Carthaginois et des Grecs. Sa population fut conduite à la ruine et en partie réduite en esclavage ; ses villes, habitées par des Carthaginois et des Grecs, furent les centres d’où se propagèrent à l’intérieur de l’île l’oppression et l’esclavage. Toutefois, ces premiers Siciliens ne laissèrent passer aucune occasion de lutter pour la liberté ou, tout au moins, de se venger le plus possible de leurs maîtres de Carthage et de Syracuse. Enfin, les Romains soumirent Carthaginois et Syracusains et en vendirent comme esclaves le plus possible. En une seule fois, 30.000 habitants de Panormo, l’actuelle Palerme, furent vendus de cette façon. Les Romains firent travailler le sol sicilien par d’innombrables équipes d’esclaves pour nourrir avec le blé sicilien les prolétaires pauvres de la Ville Eternelle. Dans ce but, non seulement ils réduisirent en esclavage les habitants de l’île, mais ils importèrent des esclaves de toutes les autres régions qu’ils dominaient. Les terribles cruautés des proconsuls, des préteurs et des préfets romains sont connues de tous ceux qui sont un tant soit peu familiarisés avec l’histoire de Rome ou les discours de Cicéron. Dans aucun autre pays peut-être, la cruauté romaine ne célébra de telles orgies. S’ils n’arrivaient pas à payer le tribut écrasant que l’on exigeait d’eux, les malheureux hommes libres des villes et les petits propriétaires de terre étaient vendus sans pitié comme esclaves – eux et leurs enfants – par les collecteurs d’impôts.

Mais tant sous Denys de Syracuse que sous le joug romain, la Sicile connut les plus terribles insurrections d’esclaves, pendant lesquelles la population locale et les esclaves importés firent souvent cause commune. Pendant la dislocation de l’empire romain, différents envahisseurs firent des incursions en Sicile. Puis les Maures devinrent les maîtres de l’île pendant un certain temps, mais les Siciliens, et surtout les populations autochtones de l’intérieur de l’île, résistèrent toujours avec plus ou moins de succès, et peu à peu conservèrent ou conquirent certains droits. Les premières lumières avaient à peine commencé de chasser les ténèbres médiévales que déjà les Siciliens avaient conquis par la force des armes non seulement de nombreuses libertés municipales, mais aussi les rudiments d’un gouvernement constitutionnel, comme il n’en existait alors nulle part ailleurs. Avant toute autre nation européenne, les Siciliens fixèrent par un vote les revenus de leurs gouvernements et de leurs souverains. Ainsi le sol sicilien a toujours été fatal aux oppresseurs et aux envahisseurs, et les Vêpres siciliennes ont été immortalisées par l’histoire. Quand la maison d’Aragon fit des Siciliens des sujets de l’Espagne, ceux-ci surent maintenir plus ou moins intactes leurs libertés politiques, et ils firent de même sous les Habsbourg et les Bourbons. Quand la Révolution française et Napoléon chassèrent de Naples la tyrannique famille royale, les Siciliens - poussés et séduits par les promesses et les garanties anglaises - accueillirent les fugitifs et les aidèrent dans leur lutte contre Napoléon en versant leur sang et leur argent. Tout le monde connaît la trahison des Bourbons qui a suivi, les subterfuges ou les démentis honteux par lesquels l’Angleterre a essayé et essaie encore de masquer le fait qu’elle a abandonné perfidement les Siciliens et leurs libertés aux tendres soins des Bourbons.

Aujourd’hui, l’oppression politique, administrative et fiscale écrase toutes les classes de la population, et ces calamités sont celles qui sont les plus évidentes. Mais en Sicile, presque toute la terre est encore entre les mains d’un nombre relativement restreint de grands propriétaires fonciers, les barons. Les formes médiévales de tenure existent encore dans l’île, à ceci près que le paysan n’est plus un serf : il a cessé de l’être environ depuis le XIe siècle, quand il est devenu libre de louer des terres. Mais les conditions de fermage sont généralement si oppressives que les agriculteurs, dans leur immense majorité, travaillent exclusivement au bénéfice du percepteur et du baron, sans produire presque rien en plus de ce qu’ils doivent verser pour les impôts et le loyer, et restent donc désespérément ou, tout au moins, relativement pauvres. Eux qui produisent le blé sicilien si réputé et les exquis fruits siciliens, ils se nourrissent de haricots toute l’année.

Aujourd’hui la Sicile saigne à nouveau, et l’Angleterre assiste tranquillement à ces nouvelles orgies de l’infâme Bourbon et de ses non moins infâmes favoris, laïcs ou cléricaux, jésuites ou gendarmes. Les déclamateurs bruyants du Parlement anglais emplissent l’air de leurs phrases creuses sur la Savoie et les dangers qui menacent la Suisse, mais ne disent pas un mot sur les massacres qui se déroulent dans les villes de Sicile. Pas un cri d’indignation ne se lève dans toute l’Europe. Aucun homme de gouvernement, aucun Parlement ne déclare que l’idiot assoiffé de sang qui règne à Naples doit être mis au ban de l’humanité1. Seul, Louis Napoléon, dans tel ou tel but évidemment, non pas par amour de la liberté mais pour accroître la puissance de sa famille ou étendre l’influence française - peut peut-être arrêter la main du boucher menant son oeuvre de destruction. L’Angleterre hurlera à la perfidie, vomira feu et flammes contre la trahison de Napoléon et ses ambitions ; mais les Napolitains et les Siciliens en sortiront gagnants, fût-ce sous un Murat ou sous un quelconque autre souverain. Tout changement ne pourra être qu’un progrès.

Les Garibaldiens :

https://books.google.fr/books?id=EyoeM9EjdaEC&printsec=frontcover&dq=r%C3%A9volution+en+sicile&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwi6homTna7TAhWB2RoKHSGECCYQ6AEIKjAB#v=onepage&q=r%C3%A9volution%20en%20sicile&f=false

L’expédition des Mille :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9dition_des_Mille

Biographie :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Giuseppe_Garibaldi

Histoire de la révolution en 1860 en Sicile :

http://www.liberius.net/livres/Histoire_de_la_Revolution_de_1860_en_Sicile_(tome_1)_000000336.pdf

Quatre mois de l’expédition de Garibaldi en Sicile et en Italie

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k29132f

Cantoni, le volontaire :

https://www.google.fr/books/edition/Cantoni_le_volontaire/ToJl0qiHnSQC?hl=fr&gbpv=1&dq=inauthor:%22Giuseppe+Garibaldi%22&printsec=frontcover

Mémoires sur Garibaldi :

https://www.google.fr/books/edition/M%C3%A9moires_sur_J_Garibaldi/9vdao3X63x4C?hl=fr&gbpv=1&dq=inauthor:%22Giuseppe+Garibaldi%22&printsec=frontcover

Les Mille, de Garibaldi

https://www.google.fr/books/edition/Les_Mille/gRUF_OMcbtsC?hl=fr&gbpv=1&dq=inauthor:%22Giuseppe+Garibaldi%22&printsec=frontcover

Autobiography of Garibaldi :

https://www.google.fr/books/edition/1849_1872/mH8qAAAAYAAJ?hl=fr&gbpv=1&dq=inauthor:%22Giuseppe+Garibaldi%22&printsec=frontcover

Mémoires de Garibaldi :

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k42210004.r=guiseppe%20garibaldi%20m%C3%A9moires%20d%27un%20chemise%20rouge?rk=21459;2

Encore Mémoires de Garibaldi :

https://archive.org/details/mmoiresdegariba00unkngoog

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