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Lutte des classes au Niger

lundi 2 novembre 2009

Avec le redéploiement du secteur capitaliste de l’énergie, le nucléaire est appelé par les financeurs à un développement nouveau. L’Australie, plus grand possesseur de mines d’uranium, compte multiplier par six sa production. Le Niger est, pour la France, la caverne d’Ali Baba. Elle ne l’est pas pour sa population qui non seulement n’en profite pas mais subit une grave pollution mortelle. Les régimes du Niger sont à la botte des profiteurs capitalistes, comme dans le reste du monde, bien entendu.

SUR LES TRAVAILLEURS DU NIGER :

La grève générale interdite

Luttes ouvrières 2003-2007

Grèves de 2008

Luttes en 1988-91

SUR L’EXPLOITATION :

Un scandale nommé COGEMA

Areva, maître de la plus grande mine d’uranium d’Afrique

Le nucléaire français contamine le Niger

L’exploitation de l’uranium du Niger s’accroît

Le nucléaire français et l’aggravation de la situation du Niger

Le nucléaire français fait la loi au Niger

L’exploitation du Niger par la France

La propagande d’Areva sur l’exploitation du Niger

Niger - Sous la férule d’Areva
Le bras de fer qui opposait le gouvernement nigérien à Areva s’est conclu par un accord moins favorable que le précédent pour la multinationale française. Areva paiera 61 euros au lieu de 42 le kilo d’uranium, un peu plus cher donc, mais toujours très en dessous des cours mondiaux. Areva perd son monopole d’exploitation des mines nigériennes, laissant au gouvernement du pays la possibilité de vendre pour son propre compte une partie de l’uranium au prix des cours mondiaux.

Ancienne colonie française, le Niger est classé parmi les pays les plus pauvres du monde par les Nations unies ; un des pays les plus exploités du monde devrait-on plutôt dire. Areva, constructeur de centrales nucléaires, y exploite deux mines, dont il tire entre le tiers et la moitié de ses besoins.

La crise a été rendue publique après que le gouvernement nigérien a décidé, le 25 juillet, d’expulser le directeur général d’Areva-Niger (un ancien membre du groupe chargé de s’occuper de l’Afrique sous Mitterrand), l’accusant de soutenir un mouvement rebelle touareg dans le nord du pays. Cette expulsion faisait suite à celle, un mois plus tôt et sous la même accusation, du responsable sécurité d’Areva, un colonel en retraite de l’armée française, ancien attaché militaire à l’ambassade de France à Niamey.

Mais le fond du problème est évidemment dans le fait que le gouvernement nigérien entend, et c’est normal, vendre un peu plus cher son uranium. Le cours de celui-ci flambe dans le monde depuis trois ans. Il a progressé de 70 % en 2005 et de 100 % en 2006 et rien ne laisse penser que ce phénomène, alimenté par la reprise de la construction de centrales nucléaires, est proche de s’arrêter.

L’accord desserre donc un tout petit peu l’emprise d’Areva sur le Niger, mais maintient le pillage. Et qui dit pillage, dit aussi conditions honteuses dans l’exploitation des mines.

Dans un communiqué d’avril 2007 publié par la Criirad, un organisme indépendant de contrôle sur la radioactivité, il est fait état des difficultés d’enquêter sur place (pressions sur l’ONG locale, confiscation des appareils de mesure lors d’une visite d’étude...). Et les faits rapportés ne plaident guère en faveur d’Areva. L’eau distribuée à la population est contaminée au-dessus des normes admises par l’Organisation mondiale de la santé. Les ferrailles abandonnées, dont se sert la population qui manque de tout, sont elles aussi contaminées. Les déchets de l’extraction du minerai sont accessibles à tous, puisque stockés à l’air libre et au vent. « Les activités minières conduisent à la dispersion de poussières radioactives et à de forts transferts de gaz radioactifs (radon) à l’atmosphère. (...) Les conditions de sécurité très insuffisantes », affirme le rapport.

Mais dans la mini-crise de cet été, c’est évidemment au secours d’Areva qu’ont volé Sarkozy et Bockel, un de ses ministres transfuges du PS. L’exploiteur présenté comme la victime. Un comble !

Pierre LEMAIRE

Un pays soumis au pillage impérialiste

Au Niger, l’espérance de vie, l’accès à l’éducation et les revenus des habitants sont si faibles qu’ils placent ce pays au dernier rang mondial de l’indice du développement humain.

Pourtant ce pays est loin d’être dépourvu de richesses naturelles. Il est notamment le troisième producteur mondial d’uranium et le deuxième fournisseur d’uranium de la France. Un minerai sans lequel EDF devrait arrêter bon nombre de ses centrales nucléaires.

Le Niger possède donc de précieuses ressources. S’il reste à la traîne en matière de développement, c’est bien la preuve que ses ressources ne servent pas à améliorer les conditions de vie de la population, mais sont scandaleusement pillées par des trusts comme Areva, qui ont un quasi-monopole d’exploitation.

R.M.

Un exemple de répression anti-syndicale

Luttes syndicales au Niger

Niger : appel à une grève générale de 48h contre le référendum de M. Tandja
(AFP) – 22 juil. 2009
NIAMEY — Les sept centrales syndicales du Niger ont appelé à une grève générale de 48 heures à compter de jeudi pour contraindre le président Mamadou Tandja à abandonner son projet de nouvelle Constitution pour rester au pouvoir, ont indiqué mercredi des sources syndicales.
"Nous appelons l’ensemble des travailleurs des secteurs public, para-public, privé et même de l’informel à observer massivement la grève", a déclaré à la radio le secrétaire général de la Confédération démocratique des travailleurs du Niger (CDTN), Issoufou Sidibé.
"Nous lançons à M. Tandja un défi très clair de retirer son référendum qui est une menace grave au cadre démocratique", a de son côté déclaré le patron de l’Union des syndicats des travailleurs du Niger (USTN), Abdou Maïgandi.
A 71 ans, le chef de l’Etat doit selon la Constitution actuelle céder le pouvoir le 22 décembre, au terme de son deuxième quinquennat consécutif.
Mais il a convoqué les électeurs à se prononcer le 4 août par référendum sur une nouvelle Constitution devant lui permettre de rester dans son fauteuil jusqu’en 2012 dans un premier temps, puis de se représenter autant qu’il le souhaite.
Des milliers de travailleurs avaient déjà observé en juin une grève d’une journée pour exiger du chef de l’Etat "le strict respect" de la Constitution.
Le projet de référendum a plongé le pays dans une sérieuse crise politique.
Pour permettre la tenue de cette consultation, M. Tandja a dissous le Parlement puis la Cour constitutionnelle, a modifié le code électoral et s’est arrogé des "pouvoirs exceptionnels" pour gouverner seul par décrets et ordonnances.
L’opposition a dénoncé "un coup d’Etat" et entend "user de tous les moyens légaux" pour empêcher le référendum.
Mardi, une délégation de l’ONU, de l’Union africaine (UA) et de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), venue à Niamey pour tenter de désamorcer la crise, a rencontré M. Tandja et exprimé "les vives préoccupations de la communauté internationale".

Messages

  • A l’appel du syndicat Synamin, les salariés de la Somaïr ont organisé un sit-in hier, mercredi, devant la direction d’exploitation pour se plaindre des mesures de licenciements déguisés selon des représentants du personnel.

    La Somaïr est l’une des deux sociétés d’exploitation de l’uranium du Niger dont les actionnaires sont l’Etat du Niger et le géant Areva. L’entreprise française avait annoncé que des économies devraient être faites pour pouvoir « sauver » les sociétés d’exploitation existantes. Les sous-traitants sont les premiers à en faire les frais.

    La Somaïr, c’est 1 200 salariés qui travaillent dans l’exploitation et le traitement de l’uranium sur place, dans le nord du Niger à Arlit. C’est aussi des centaines d’emplois indirects assurés par des sous-traitants locaux ou internationaux.

    Au printemps, au moment de la renégociation du contrat minier avec l’Etat du Niger, Areva n’avait pas caché l’urgence de faire des économies pour rebooster la rentabilité de la Cominak et la Somaïr.

    Et selon les syndicats sur place, depuis plusieurs mois, au moins 400 emplois ont déjà été supprimés chez les sous-traitants locaux. « Plus de dix entreprises locales ont été fermées, assure Moussa Sallah, le secrétaire général de la Synamin, le syndicat majoritaire à la Somaïr. Elles ont été obligées de licencier leurs travailleurs. Dans les trois derniers mois, il y a plus de 400 salariés qui ont été licenciés sans droits ».

    La crainte des syndicats est que des licenciements touchent désormais les salariés directs de la Somaïr. Des négociations doivent commencer ce jeudi entre représentants du personnel et direction pour discuter des conditions de départ des salariés en préretraite ou des jeunes travailleurs afin de garantir leurs droits au départ et leur couverture sanitaire en cas de problème de santé lié à leur travail.

  • Plusieurs centaines de travailleurs d’une des deux mines d’Areva dans le nord du Niger ont repris le travail le 09 avril, après deux jours d’une grève déclarée "illégale" par la justice nigérienne, rapporte l’AFP, citant les représentants des grévistes et du géant français de l’uranium.

    "Nous avons repris le travail à 13H00 locales" car "la justice, saisie par Areva, a déclaré ’illégal’ notre mouvement", a indiqué à l’AFP Moussa Moutari, le dirigeant du Syndicat des agents des mines et assimilés (Synamine), l’un des deux syndicats du secteur, à l’origine de la grève dans cette mine proche de la ville d’Arlit.

    Un responsable local d’Areva a confirmé à l’AFP "la fin de la grève" ainsi que "l’illégalité" de ce mouvement social prononcée par la justice.

    Le mardi 07 avril, des centaines d’agents de la Société des mines de l’Aïr (Somaïr), filiale d’Areva, s’étaient mis en grève pour trois jours afin de réclamer le versement d’un reliquat de prime datant, selon eux, de 2014.

    Sur un million de francs CFA (environ 1 500 euros) de "prime d’objectifs financiers" promise à chacun des 1 332 travailleurs du site, 400 000 FCFA (environ 600 euros) ont été versés aux agents, qui réclament les 600 000 FCFA restants (quelque 900 euros), avait précisé Moussa Moutari.

    D’après le responsable d’Areva, les grévistes exigeaient le paiement "d’une avance sur la prime objectifs financiers de l’année 2015, alors que l’année vient à peine de commencer".

    "Nous allons corriger les lacunes qu’on nous reproche et nous allons relancer la grève", a affirmé pour sa part Moussa Moutari.

    Areva a fait état début mars d’une perte record de 4,8 milliards d’euros, annonçant un vaste plan d’économie d’un milliard d’euros à l’horizon 2017. Le géant du nucléaire français a récemment licencié 170 salariés sur le chantier de la mine d’uranium d’Imouraren (également dans le nord du Niger), suspendu depuis août 2014.

    Le Niger est le 4e producteur d’uranium au monde mais aussi l’un de pays les plus pauvres de la planète. L’uranium nigérien représente près de 35 % de la production totale d’Areva de ce minerai, qui sert de combustible aux centrales nucléaires une fois enrichi.

  • Un collectif de syndicats du secteur des transports urbains du Niger a
    entamé jeudi matin une grève de d’avertissement de 24 heures, pour exiger la réduction du prix des hydrocarbures à la pompe et la fin des tracasseries policières.

    Cette grève qui concerne tant les chauffeurs de taxi que les chauffeurs des minibus assurant la jonction par axes dans les agglomérations du Niger, semble largement suivie à Niamey où, les usagers éprouvent d’énormes difficultés pour se déplacer.
    Cette grève qui a même reçu le soutien des syndicats non affiliés du secteur, vise notamment à rappeler aux autorités leur promesse de procéder à une réduction substantielle du prix des hydrocarbures à la pompe.

    Beaucoup de Nigériens s’attendaient à cette mesure à la faveur de la mise en service de la raffinerie de Zinder (SORAZ) en 2011.

    Une première réduction de 39 Fcfa sur le prix du litre d’essence qui était alors de 579 Fcfa et une autre de 31 Fcfa sur le litre de gasoil qui était de 570 Fcfa, est intervenue en janvier 2013. Dans la foulée, le ministre du Pétrole, Foumakoye Gado, a promis des baisses régulières de prix mais depuis lors rien n’a bougé.

    Suite, toutefois, à une grève des chauffeurs de taxis, qui étaient alors à la pointe de ce ‘’combat », une nouvelle promesse de réduction avait été faite pour le 1er janvier 2016.

  • Au Niger, le personnel de la Compagnie minière d’Akouta est en grève reconductible depuis le premier mai. Il demande notamment l’application de l’accord de 2006 sur le salaire de base et le paiement intégral des primes liées à la réalisation d’objectifs financiers en 2015. S’il n’y a pas de compromis jusqu’à ce mercredi soir, les salariés de cette filiale d’Areva n’excluent pas de reconduire leur mouvement la semaine prochaine.

  • Les enseignants du Niger, où le syndicat national des fonctionnaires de l’Education appelle à un mouvement de grève à partir de ce jeudi pour 48 heures, sont en colère. Ils ont voulu tenir une marche pacifique ce mercredi à Niamey, mais la manifestation a été interdite à la dernière minute par les autorités. Les enseignants accusent plus de trois mois de retard de salaire !

  • Le personnel de la mine d’uranium Cominak d’Areva au Niger s’est mis en grève pour trois jours lundi, affirmant n’avoir pas perçu intégralement les primes liées à la réalisation d’objectifs financiers en 2015, ont déclaré deux syndicats.

    « Sur les 800 salariés de Cominak, seuls neuf n’ont pas respecté l’appel à la grève ce matin », a dit Miou Amadou, patron de la section Cominak du syndicat Synamin, précisant que 70 % du montant des primes seulement avaient été versés.

    Le syndicat Syntramin a également apporté son appui à la grève.

    Le management de Cominak, cités par Reuters, a estimé que le débrayage des salariés est « une violation des accords négociés ». « Il avait été conclu avec les salariés que 70% de la prime seraient versés d’abord puis le solde une fois les résultats annuels du groupe approuvés par les actionnaires lors d’une assemblée en juin », note-t-il, précisant que les primes sont en hausse de 50% par rapport à l’année précédente.

    Située dans le nord-ouest du Niger, Cominak a produit 1 607 tonnes d’uranium en 2015.

    Areva détient 34 % de la mine et une holding publique nigérienne 31 %, le japonais Overseas Uranium Resources Development Company 25 % et l’espagnol Empresa Nacional del Uranio les 10% restants.

  • Ni l’armée du Niger ni l’armée français, qui occupe le pays pour défendre son dictateur et son uranium, n’ont pas bougé le petit doigt contre l’attaque de Boko Haram contre les habitants !!!

  • Au Niger le personnel nigérien de la China National Petrolium Campany, CNPC, est en grève pour deux jours, ce lundi 7 novembre et mardi. C’est la CNPC qui exploite le pétrole au Niger, pétrole extrait dans la région de Diffa à l’Est du pays et raffiné dans la région de Zinder. La grève, déclenchée à l’appel du collectif des délégués du personnel, a pour revendication de meilleures conditions de travail pour les salariés de la CNPC.

    Quel impact peut avoir cette grève sur la chaine de production du pétrole ? « L’extraction du brut sera momentanément stoppée, explique à RFI Ibra Abdoul-karim délégué du personnel CNPC à Niamey. Et à Zinder (où se trouve la raffinerie qui traite le brut acheminé par oléoduc), il y aura aussi un arrêt de travail de deux jours ».

    La liste des revendications est assez étoffée. « Le premier point, c’est le départ sans conditions du PDG de la société, poursuit Ibra Abdoul-Karim, parce que il entretient un climat social tendu. Nous demandons aussi une grille salariale qui reflète les réalités du secteur pétrolier ».

    Mahamadou Omar est délégué du personnel CNPC à Agadem dans la région de Diffa. Il est de passage à Niamey. « Ce que nous vivons, c’est l’enfer : harcèlement, menaces, les intimidations. Le règlement intérieur, qu’ils ont concocté avant-hier, ils veulent nous l’imposer ! Or deux articles sont en porte à faux entre le contrat de travail nigérien et la convention collective ! »

  • Ali Idrissa : Les organisations de la société civile avaient prévu une marche samedi 20 mai et celle-ci, sans aucun motif valable, a été interdite. Ce bâillonnement des libertés est devenu insupportable. Nous avons donc mis en garde le président Mahamadou Issoufou, qui a selon nous mis entre parenthèse la démocratie. Dans un pays doté d’une Constitution et de lois, il ne saurait y avoir des citoyens qui peuvent tout se permettre, alors que d’autres n’ont droit qu’à la police, au procureur et à la prison chaque fois qu’ils expriment leur opinion. La police me reproche d’avoir tenu des propos qui incitent à la révolte. Mais ce n’est pas Ali Idrissa qui créé la révolte, ce sont les actes d’injustice et de rupture d’égalité des citoyens devant la loi ainsi que les abus de toutes sortes.

  • Les coupures d’électricité et autres "délestages" se poursuivent à Niamey alors qu’on avait fait croire à la population que la nouvelle centrale électrique allait satisfaire les besoins de la ville. Cette centrale a coûté des sommes colossales (officiellement 65 milliards de FCFA) sans que le problème du manque d’électricité soit réglé.

  • La mort le 4 octobre de quatre « bérets verts » des Forces spéciales américaines au Niger a donné un aperçu rare des opérations militaires américaines de grande envergure sur tout le continent africain qui ont été menées presque entièrement en secret.

    Des responsables du Pentagone ont déclaré vendredi à des journalistes que l’embuscade était menée par un groupe auto-radicalisé, apparemment affilié à l’État islamique. Le Pentagone a en outre admis qu’au moins 29 patrouilles similaires à celle qui s’est faite fatalement embusquer ont été menées par des soldats américains au Niger.

    Selon AFRICOM, le commandement militaire américain installé à Stuttgart (Allemagne), les Forces spéciales américaines déployées au Niger sont chargées de fournir des formations, de la logistique et des renseignements pour aider l’armée nigérienne à combattre les militants affiliés à Al-Qaïda au Mali et à Boko Haram au Nigeria voisin. L’AFRICOM a officiellement déclaré que ses forces interagissent avec l’armée nigérienne dans un rôle de « conseil non-combatif ».

    Les circonstances entourant l’embuscade qui a abouti à la mort des quatre bérets verts démasquent les mensonges d’AFRICOM quand il prétends qu’il n’y a pas d’engagements en combat. Les pertes ont eu lieu au cours d’une patrouille conjointe des soldats américains d’élite et des forces nigériennes dans une région hostile à la frontière avec le Mali connue pour les raids fréquents menés par des militants islamistes. Quelque 800 commandos américains sont déployés dans des bases à Niamey et à Agadez, soulignant clairement le rôle offensif de l’armée américaine au Niger.

    Sous-tendant l’incident, il y a la place du Niger dans l’offensive impérialiste de Washington à travers l’Afrique. Les niveaux croissants des forces militaires américaines déployées à travers le continent ont revêtu de plus en plus le caractère d’une armée d’occupation. Selon le Pentagone, il y a un total de 1000 soldats américains à proximité du bassin du fleuve Tchad, qui comprend le nord du Niger, le Tchad et la République centrafricaine. 300 autres soldats sont stationnés au sud du Cameroun.

  • La tension ne faiblit pas au Niger. Des heurts ont éclaté dimanche après-midi dans les rues de la capitale Niamey entre les forces de l’ordre et des manifestants qui voulaient braver l’interdiction par les autorités d’une manifestation contre la loi de finances 2018 "antisociale".

    Aux tirs de grenades lacrymogènes de la police, les manifestants ont répondu par des jets de pierres, en disposant des barricades de pneus enflammés et de blocs de béton sur la chaussée.

    Plusieurs manifestants, dont des figures de la société civile, ont été interpellés par la police, selon des témoins.

    Des interpellations confirmées par le correspondant de la BBC au Niger. Selon lui, il s’agirait de trois leaders de la Société civile dont le secrétaire général Moussa Tchangari. Un autre membre de la société civile a été appréhendé et pas des moindres puisqu’il s’agit de Ali Idrissa, coordinateur du Rotab Niger et Nouhou Arzika.

  • Mouvement social au Niger : les grèves se multiplient, dans les universités, les écoles, les collèges, les lycées, mais aussi le routiers, les magistrats, les agents de santé, les chercheurs, les contrôleurs aériens, les ouvriers, etc…

    Cependant, les syndicats n’appellent pas à la généralisation et n’offrent aucune perspective...

  • La France impose à des salariés de travailler au Niger en pleine occupation militaire française et en pleine guerre !!!

    Huit personnes dont sept employés de l’entreprise Foraco de Lunel tuées lors d’une attaque terroriste au Niger !!!

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