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Déjà plus de trois millions de morts !! Virons les responsables de la tuerie...

mardi 20 avril 2021, par Alex, Waraa

Ils avaient dit "c’est une guerre" mais pas contre covid : contre nous !!!

Déjà plus de trois millions de morts !! Virons les responsables de la tuerie qui sont aussi les chefs d’un monde capitaliste en déliquescence !!!

La campagne contre covid est un échec planétaire. A moins que cela ne soit voulu…

On assiste à une hausse exponentielle des cas de covid, reconnait l’OMS, ce qui est un aveu d’échec ou de culpabiliité :

« Nous sommes actuellement à un point critique de la pandémie. La trajectoire de cette pandémie est en pleine expansion. Elle croît de manière exponentielle. Ce n’est pas la situation dans laquelle nous voulons nous trouver 16 mois après le début de la pandémie, alors que nous disposons de mesures de contrôle efficaces », a déclaré récemment Maria Van Kerkhove, une responsable de cette organisation. Le « tout vaccination » mène dans le mur, cette stratégie va même à l’encontre de ce que l’OMS reconnaît également : « Même si un vaccin contre la COVID-19 vous protège contre les formes graves et létales de la maladie, nous ne savons toujours pas dans quelle mesure il vous prémunit d’une infection et vous empêche de transmettre le virus à d’autres personnes. »

Cet échec mondial n’en est pas tout à fait un mais, au contraire même, il ne provient pas d’une impossibilité de combattre la pandémie mais de choix politiques et sociaux inverses des classes dirigeantes qui laissent sciemment le covid se propager ainsi que ses variants…

Gilles Pialoux, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Tenon, à Paris, déclarait récemment, concernant les 300 morts quotidiens du Covid en France :

« Il y a un choix politique d’accepter que chaque jour un Boeing s’écrase… On ment un peu aux Français… Le président de la République n’a pas prononcé le mot ’mort’, il dit ’endeuillés’. On ne parle plus des morts, on parle des familles qui vivent effectivement des choses tragiques. »

Certains, comme la Suède ou le Brésil et même les USA et l’Angleterre au début, ont affirmé ouvertement laisser le virus se propager, allant jusqu’à prétendre que c’était la meilleure manière d’atteindre rapidement le stade dit de l’ « immunité collective », celui où une fraction considérable de la population a en elle-même ses propres anticorps capables de combattre le virus et que ce dernier ne peut plus se propager alors de manière épidémique. Mais la Suède, les USA et le Brésil sont parmi les pays où la pandémie s’est le plus propagée, a fait le plus de morts et… cela continue…

Certains pays comme la France ont prétendu combattre la pandémie, tout en soutenant les déclarations de l’OMS en vue de l’immunité collective. Cela signifie que leurs prétendues mesures pour la combattre sont tout le temps tombées à côté, en retard, à rebours, complètement efficaces si le but était la propagation et non son arrêt…

Ainsi, selon Samuel Alizon, directeur de recherche au CNRS, au laboratoire maladies infectieuses et vecteurs, « la stratégie choisie par la France est de laisser circuler le virus largement ». « Sur le moyen ou le long terme, la volonté politique de contrôler l’épidémie de Covid-19 n’est pas claire », a estimé Samuel Alizon dimanche 18 avril sur franceinfo. « Sur le moyen ou le long terme, la volonté politique de contrôler l’épidémie n’est pas claire. Aujourd’hui, la circulation massive en France, fait par exemple que la France est potentiellement aussi un des pays où des variants risquent d’évoluer. Le virus mute en continu. La plupart de ces mutations sont neutres. Plus vous le laissez circuler, plus il y a de risques que certaines de ces mutations aient des effets. Donc, la stratégie choisie par la France qui est de laisser circuler le virus largement est une stratégie qui maximise les risques, qui maximise les coûts à court terme, et qui, sur le long terme, maximise les risques aussi en termes d’évolution virale. »

Alizon rajoute :

« Il y a un peu un décalage entre ces effets d’annonce sur les quarantaines imposées aux voyageurs et l’absence d’annonce vis à vis du variant V1, dit britannique, avec la réouverture des écoles dans une semaine où là, on ne sait pas trop ce qui est prévu. Sur le moyen ou le long terme, les variants V2 et V3, ceux détectés en Afrique du Sud et au Brésil, posent pas mal de questions, notamment parce qu’ils semblent échapper à l’immunité naturelle et à l’immunité de certains vaccins. Si vous avez déjà été infectés par des lignées qui circulaient en 2020, a priori, vous n’êtes pas immunisés ou très peu immunisés contre les variants V2 et V3. C’est ce qu’a vécu le Brésil, qui a eu une première vague extrêmement meurtrière et qui malgré cela est en train de revivre une deuxième vague extrêmement meurtrière. »

Bien sûr, on pourrait croire que les confinements et les efforts de vaccination démontrent le contraire : un souci gouvernemental de mener la lutte sanitaire.

Seulement, ce sont de faux confinements ! Ainsi, quand un pays comme le Brésil développe un variant contre lequel l’homme n’a pas d’anticorps, la maladie devrait être strictement confinée, les voyages complètement interdits ou très marqués par de vraies quarantaines surveillées et ce n’est nullement le cas, comme le relève Alizon.

L’un des vecteurs essentiels de la maladie, les enfants, devraient eux aussi être confinés systématiquement : on sait que, dans une famille, la présence d’enfants augmente de 40 à 50% les risques de covid, du fait de la propagation par les crèches, écoles et lycées… Pourtant, le gouvernement se refuse à fermer les écoles !!!

Il y a donc, en plus de l’échec, un mensonge. Les gouvernants manipulent covid et n’en sont pas les victimes. Les peuples en sont victimes mais on ne les aide pas, au pouvoir capitaliste, à les combattre !!!

En France, Amnesty International a dénoncé le fait que les gouvernants manipulent covid pour supprimer les libertés, pour s’attaquer aux plus démunis, et ne mènent pas une véritable politique à but sanitaire.
Parce que le problème principal des gouvernants capitalistes, c’est l’effondrement capitaliste… et pas celui de la santé publique !!!

La campagne pour « sauver l’économie » est aussi un échec planétaire. A moins que la chute ne soit inévitable…

La vaccination massive n’est pas le témoignage d’un effort gouvernemental au service de la population parce que les vaccins ont surtout un rôle de développement de formes sévères de variants, le virus s’adaptant au vaccin étant ainsi sélectionné par la vaccination de masse !

Le « tout vaccination » est une stratégie au service, non de la population qui peut même mourir du fait des vaccins, mais des trusts pharmaceutiques, concepteurs et fabricants de vaccins. Ils sont parmi les gagnants de la pandémie mais pas les seuls. Il y a tous les trusts qui étaient en train de faire faillite en 2019 et qui obtiennent des soutiens financiers massifs sous couvert de « lutte contre la pandémie » !! Il y a aussi les banques et les bourses, la sphère financière étant la plus grosse mangeuse d’argent d’Etat et de celui des banques centrales de toute l’histoire du capitalisme !!!

Même le journal pro-patronal Le Figaro est sceptique concernant la solution tout vaccin : « Les exemples de la Grande-Bretagne et d’Israël qui ont vacciné à grande vitesse et enregistré des baisses spectaculaires des contaminations : les deux pays avaient procédé à des confinements très stricts, ces restrictions ont été de loin les mesures les plus efficaces ».

Ce même journal bourgeois a autant de doutes concernant la reprise économique. Pour la Chine, l’atelier du monde : « Cette année, tous les chiffres auront l’air beau ! Mais la pandémie n’a fait qu’aggraver les déséquilibres de l’économie chinoise en accroissant la dette ». Pour un autre type de pays, l’Italie, à la fois impérialiste mais fragile financièrement, comme l’Allemagne en 1929, le déficit budgétaire approche les 12% du PIB (contre les fameux 3% du traité de Maastricht !) et la dette atteint son plus haut niveau depuis 1921, représentant 160% du PIB. Pour l’instant les Etats soutiennent les banques, mais les grands capitalistes ont peur d’eux-mêmes dans ce contexte, car ils se connaissent : un effondrement de l’Italie ou d’un plus petit pays pourrait être une aubaine pour des banques françaises, allemandes ou américaines, un capitaliste étant toujours heureux d’en dépouiller un autre. Mais en même temps, la faillite d’une seule banque menacerait la valeur des actifs des autres, car tous ces établissements sont interconnectés, leurs actifs sont devenus les garants les uns des autres, dans de vastes montages dont celui de Madoff n’était qu’un exemple à petite échelle. Une opération de « vérité des prix », serait fatale pour tous, comme on le sait depuis le début de crise de 2008. « Vous ne seriez pas le président du conseil, on serait absolument terrifiés de tels chiffres », a lancé une journaliste italienne à Mario Draghi.
Tout cet argent, ces milliers de milliards d’argent public déversés dans le monde ne sert pas du tout à lutter contre la pandémie et il n’empêche même pas l’effondrement de l’économie mondiale. De plus en plus de licenciements, de fermetures d’entreprises et une chute des investissements productifs, voilà ce qui se produit et ce n’est pas fini, malgré les aides massives aux capitalistes !

Ils ont dit que la pandémie était une guerre et le nombre de morts et de blessés grave devient celui d’une guerre mondiale… menée contre nous. C’est bien un choix politique et social : celui d’une classe capitaliste dont le système s’effondre !
Concernant l’emploi, d’après l’Insee, « finie l’embellie, le nombre de demandeurs d’emploi en France s’établit à 6,012 millions. Pour 2020, sous l’effet de la crise liée au Covid-19, la hausse du nombre de chômeurs a atteint 7,5 %, avec 265 400 inscrits de plus au 4e trimestre 2020 par rapport au 4e trimestre 2019. » Ce sont en plus des millions de chômeurs potentiels dont la vraie situation est masquée par les mesures de chômage partiel.

Cet échec mondial dans les domaines sanitaires et économiques n’est pas dû à des incompétences, des défauts de tels ou tels hommes politiques ou des experts scientifiques, des erreurs, des « échecs ». Les bénéfices rentrent pour les trusts pharmaceutiques, les gouvernements font bien le travail qui est vraiment le leur. Considérer et dénoncer comme des « erreurs », des « échecs » ce qui consiste en des calculs contre-révolutionnaires conscients, ayant pour but d’endiguer toutes les révoltes qui surgiront de cet effondrement du capitalisme, c’est innocenter le capitalisme.

Alors, quelle solution ?

La seule « solution », c’est de chercher les solutions par nous-mêmes, nous travailleurs et pour cela il nous faut tout le pouvoir de décision ! Comment y parvenir ?

Les élections présidentielles à venir nous valent déjà une avalanche de candidatures. Parmi elles, des candidat(e)s prétendent représenter les « intérêts des travailleurs », étant parfois eux-mêmes des travailleurs. Malheureusement, cette question du pouvoir qui devient vitale pour nous au sens propre du terme, ils ne la posent pas. Ces candidats-ouvriers ont un point commun : ils sont des porte-parole à peine voilés des appareils syndicaux, que ce soit CGT ou SUD. Ils prétendent ne nous donner aucune illusion dans les élections, dans la « démocratie bourgeoise » en général, rien ne pouvant remplacer « la révolution ». Or les sommets des appareils syndicaux sont eux-mêmes, depuis 1914 et l’Union sacrée, un des rouages de cette démocratie bourgeoise. Et parmi ces prétendus candidats ouvriers, aucun n’a fait haut et fort la critique de la politique des syndicats dans ces mouvements qui depuis des années ont échoué, bien qu’impulsés par les confédérations. Aucun de ces candidats n’a dénoncé l’occasion manquée lors du mouvement des Gilets jaunes, que les organisations syndicales ont d’abord dénoncé, puis faussement soutenu. Rien d’étonnant, ces « candidats ouvriers », ou leur porte-parole ont des postes syndicaux, qu’ils ne doivent pas à leur élection dans des organes de lutte comme un comité de grève, mais par leur nomination par les bureaucraties syndicales en dehors de tout mouvement, par exemple à des postes comme délégué central syndical. Arlette Laguiller, candidate en 1974, exclue de la CGT, s’était au contraire faite connaitre comme dirigeante d’un comité de grève d’une banque, c’est-à-dire comme représentante de la démocratie ouvrière de combat dans une élection bourgeoise. Au contraire tous ces nouveaux « candidats-ouvrier » se sont opposés, dans tous les derniers mouvements dont celui des retraites, à la mise en place d’une réelle coordination nationale de comités de grèves qui prenne la direction du mouvement.

Sans de tels bilans des derniers mouvements, de la politique syndicale en général, aucun « révolutionnaire » n’a le droit de s’adresser aux masses des travailleurs pour leur faire la leçon.

Ce que ces candidats-ouvriers faussement révolutionnaires nous proposent, c’est en fait d’élargir la démocratie bourgeoise. Or ce n’est pas n’est pas seulement en élargissant cette démocratie que nous pourrons mettre en œuvre des mesures qui nous sauvent du naufrage économique, sanitaire du capitalisme : c’est aussi en restreignant les droits politiques de la grande bourgeoisie : par l’expropriations des grandes multinationales sans indemnités, la dissolution de leur gouvernement, police et armées permanentes, remplacés par des organes comme ceux que la Commune de Paris mis en place il y a 150 ans.

Pour les travailleurs, il faut faire d’autres choix que ceux du tout vaccin et du chômage partiel, mais pour cela il faudra en avoir les moyens.

Effondrement mondial de la santé, de l’économie et de la société : il ne faut pas seulement changer les décisions, il faut changer les décideurs ! Virons les capitalistes et leurs larbins gouvernementaux. Peuple travailleur du monde, gouvernons nous-mêmes !

Pour prendre les bonnes décisions, il nous faudrait avoir les vraies informations et les moyens d’agir. Cela n’est possible qu’à ceux qui détiennent le pouvoir d’Etat. Pour être simplement informés de la réalité de la situation, il nous faudra prendre le pouvoir et exproprier, politiquement et économiquement la classe capitaliste !

Alors construisons nos propres formes d’organisation, comme l’ont fait déjà les gilets jaunes et ensuite donnons leur le pouvoir sur nos décisions et nos actions !!! Et retirons le pouvoir à la classe capitaliste. C’est la seule manière d’arrêter le massacre !!!

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