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Les révolutionnaires face à l’extrême-droite aux élections

vendredi 7 juin 2024, par Alex, Waraa

Les révolutionnaires face à l’extrême-droite aux élections

L’extrême-gauche électoraliste brouille la question

Un des ennemis mortels de la classe ouvrière est le fascisme.

En Italie avec Mussolini, en Allemagne avec Hitler, le fascisme fut une forme prise par les Etats bourgeois d’Allemagne et d’Italie pour écraser toute révolution prolétarienne, à travers la destruction physique des militants du mouvement ouvrier et de toutes leurs organisations quelles qu’elles soient, même celles de la social-démocratie ou des staliniens qui, depuis 1914 pour les premiers, 1924 et surtout 1935 pour les seconds (politique des Fronts populaires), avaient prouvé leur dévouement à la bourgeoisie.

Le régime du Hutu power qui, en 1994 au Rwanda, a mis en place l’extermination physique des Tutsis est un exemple de fascisme moderne, utilisé contre une révolution sociale qui montait.

Le terme d’Extrême-droite agité dans toute campagne électorale en France est un concept peu clair, alors que le fascisme est une des politiques possibles des Etats bourgeois. Qui dit politique de la bourgeoisie suppose des soutiens et des complicités dans l’ensemble des partis bourgeois.

Le premier mensonge, surtout en France, consiste à confondre ces deux notions. En 1994, le génocide du Rwanda fut co-organisé par le gouvernement français qui n’était pas d’extrême-droite, mais de gauche et de droite "républicaines". Il a été rendu possible au Rwanda même parce que la gauche participait au gouvernement aux côtés des fascistes, afin de calmer le soulèvement social.

La bataille d’Alger (1957) fut un épisode fasciste, mis en place par la gauche, notamment celle de Mitterrand dont se réclame Mélenchon, avec le soutien du Parti communiste (vote par les députés du PC des pleins-pouvoirs à Guy Mollet, au nom de l’unité de la classe ouvrière).

Une politique fasciste peut donc être mise en place par un gouvernement qui n’est pas d’extrême-droite, et même élu sur un programme anti-fasciste (Front populaire).

En 1940 c’est la Chambre des députés élue en 1936 avec une majorité de Front populaire qui vota les pleins-pouvoirs au Maréchal Pétain, homme de paille d’Hitler à la tête de l’Etat français transformé en protectorat allemand. De nombreuses personnalités de gauche ont participé au fascisme pétainiste.

Cette confusion faite par les politiciens bourgeois et reprise par la gauche et les syndicats a pour premier but de remplacer le combat contre le fascisme sur le terrain de la lutte des classes, par celui contre l’extrême-droite sur le terrain électoral : votez pour nous ! devient le principal slogan de la prétendue gauche ou démocratie anti-fasciste.

Le vote anti-extrême droite est le fond de commerce de la gauche réformiste depuis sa naissance : Alexandre Millerand qui fut le premier socialiste à devenir ministre (1899), mettait en avant l’affaire Dreyfus pour prouver à la bourgeoisie que le mouvement ouvrier pouvait devenir un pilier de la république bourgeoise pourvu qu’elle récompense les réformistes par des postes.

Mais ces réformistes, les réformistes d’Italie, de France et d’Allemagne ont ouvert la voie au fascisme en Europe, tout ouvrier militant n’a qu’à ouvrir un livre d’histoire pour le comprendre.

Ce sont les révolutionnaires qui, comme Lénine, Trotsky en Russie, R. Luxemburg et K. Liebknecht en Allemagne, A. Rosmer en France avaient maintenu les idéaux internationalistes en dénonçant l’Union sacrée dès 1914, montrèrent aux ouvriers du monde entier la voie à suivre pour écraser les fascistes et leurs armées blanches : la dictature du prolétariat et l’organisation prolétarienne, des conseils aux milices à l’armée rouge.

Le seul vote anti-fasciste efficace est l’élection de délégués dans des soviets, des comités d’usine, pour la formation d’un Etat ouvrier qui congédiera tous les parlements bourgeois tout en ecrasant physiquement les groupes fascistes qui sont souvent liés aux armées et aux polices dites "démocratiques".

La bourgeoisie a besoin d’effacer, de discréditer cet exemple. La période actuelle est en effet similaire à celle d’avant 1914 ou 1939 : marche à la guerre, régimes au langage fascisant.

Un élément nouveau est que la rhétorique réformiste du "vote contre l’extrême-droite" est reprise par une extrême-gauche électoraliste, qui ne fait que tenter de faire entrer dans l’Union sacrée les portraits de Lénine et Trotsky qui y furent absents en 1914, rendant ainsi un grand service à la bourgeoisie, en espérant en retour des postes de cadres syndicaux.

La gauche bourgeoise (LFI, PCF, PS) appelle toujours clairement à lutter contre l’extrême-droite par les élections. Mais la gauche pseudo-révolutionnaire (LO, NPA) fait pire, en déguisant ses appels similaires en un vote qui serait "un vote de combat", un vote pour la révolution. Cette extrême-gauche qui se dit révolutionnaire tente de faire croire par ses discours qu’elle n’agit sur le terrain électoral qu’en le subordonnant à celui "des luttes".

Les "luttes" négligées par les pseudo-révolutionnaires

Malgré cette tribune offerte par les élections, le NPA et LO ne l’ont en effet absolument pas utilisée à propos par exemple de la Nouvelle Calédonie, de Mayotte, des Antilles et de la Palestine. C’est pourtant la question coloniale, celle des rivalités inter-impérialistes, du droit des nationalités à l’auto-détermination qui se posent.

Or ces questions sont de celles que seule une politique révolutionaire du prolétariat peut résoudre, faute de quoi c’est la voie au fascisme colonial ou nationaliste qui est ouverte.

La Nouvelle-Calédonie

La première manière de faire monter les pires partis bourgeois dans les territoires comme la Nouvelle-Calédonie, c’est de négliger la question coloniale, laissant s’installer un vide pour des partis bourgeois.

En pleine campagne électorale un soulèvement anti-colonial se produit en Nouvelle Calédonie, colonie française depuis plus de 150 ans. Au lieu de mettre clairement en avant un des mots d’ordre comme "impérialistes français (capitalistes du Nickel, gendarmerie, gros colons) hors de Nouvelle Calédonie, en faisant le lien avec Mayotte et plus généralment avec l’expulsion récente de l’armée française du Mali, Niger, Burkina Faso, l’extrême gauche électoraliste dénonce vaguement la répression. Vaguement car elle le fait sans mettre en avant aucune des méthodes traditionnelles de la lutte de classe : grève d’entreprise, grève d’un secteur, manifestation massive, grève politique, insurrection armée.

Dans les élections récentes au Sénégal, la question de la présence des troupes françaises en Afrique a été ouvertement posée, suite à l’expulsion des troupes françasies du Mali, du Burkina Faso, du Niger. Mais les militants de Lutte Ouvrière présents en Afrique ne veulent pas mettre cette question au coeur des élections, ne faisant pas de la dénonciation de l’impérialisme français un point de leur programme. Les travailleurs qui se fient à LO doivent se contenter d’augmentations de salaires, d’un programme syndical réformiste :

Diomaye et Sonko ennemis des pauvres.
Au Sénégal, l’élection en avril dernier de Bassirou Diomaye Faye à la présidence de la république et la nomination d’Ousmane Sonko comme Premier ministre ont pu susciter des illusions au sein de la population pauvre. (...) Les seuls véritables changements que les travailleurs et les pauvres peuvent espérer sont ceux qu’ils arracheront par leurs luttes déterminées et acharnées contre le gouvernement et contre la bourgeoisie capitaliste.

https://www.lutte-ouvriere.org/portail/journal/senegal-diomaye-sonko-ennemis-pauvres-167181.html

Dans la Profession de foi de N. Arthaud, l’impérialisme français n’est même pas nommé.

Les exemples historiques ne manqent pas, où l’absence d’un programme ouvrier révolutionnaire dans un pays opprimé par l’impérialisme a ouvert la vie à des partis bourgeois aux méthodes fascistes : le FLN en Algérie, le FLN de Ho Chi Minh au Vietnam.

Or une extrême gauche comme le parti Révolution permanente (RP) qui prétend lutter contre l’extrême-droite en France fait l’apologie de cette extrême droite dans le Tiers monde. Lors du récent mouvement "pro-palestine" dans les universités, RP exhibe fièrement des affiches où sur fond de drapeaux algériens et vietnamiens on lit que "L’Algérie et le Vietnam ont vaincu", en parallèle avec le drapeau palestinien où l’on lit : Palestine vaincra. Le soutien aux dictatures bourgeoises palestiniennes, que ce soit celles du Hamas ou du Fatah, est clair.

Un modèle pour des partis nationalistes bourgeois fascisants est le parti communiste chinois, transformé de parti ouvrier révolutionnaire anticolonial à sa fondation en 1921, en parti militaire nationaliste bourgeois à partir de la Conférence de Zunyi où Mao Zedong en prit la tête en janvier 1935. Le Maoïsme est une forme de stalinisme qui utilise des méthodes fascistes dans le mouvement ouvrier : terreur dans le parti, assassinat des opposants, massacres de masses pour soumettre les populations.

Se ranger derrière les nationalistes bourgeois dans les mouvements anti-coloniaux, c’est soutenir une forme de l’extrême-droite qu’y ont introduit le stalinisme et le nationalisme radical.

Dans l’affiche électorale du NPA "Solidarité avec le peuple Palestinien", on retrouve le slogan de Marx "travailleurs de tous les pays, unissons-nous !". Mais le drapeau apparaissant sur cette affiche n’est pas le drapeau rouge avec la faucille et le marteau, c’est le drapeau pan-arabe noir blanc vert, le drapeau du nationalisme palestinien bourgeois, anti-ouvrier, dessiné par l’impérialisme britannique dès 1916 comme hochet destiné à ses larbins locaux. Cette affiche est l’emblème de l’extrême gauche opportuniste : faire rentrer le programme de Marx dans l’Union sacrée en se cachant derrière le caratère soi-disant anti-colonial de la bourgeoisie palestinienne. La bourgeoisie est toujours prête à donner une audience à de tels partis.

Le peuple palestinien est consititué de bourgeois et de prolétaires, mais le slogan du NPA "sans patrons ni frontières" ne semble pas s’appliquer à la Péninusle arabique. En effet la libre circulation des travailleurs dans cette région serait une revendication tout à fait justifiée, mais entérrée par les nationalistes arabes bourgeois car ils acceptent de réduire les revendications du peuple palestinien aux frontières arbitraires du mandat britannique. Le Hamas ne veut sûrement pas embêter le Qatar, un de ses parrains. Pourquoi le NPA ne décline-t-il pas son slogan général à propos des Emirats arabes unis et de la Jordanie en demandant le départ des forces françaises qui s’y trouvent ?

La lutte contre le stalinisme était un des trois points que Trotsky mit en avant en 1929 lorsque, chassé de l’URSS par Staline, il rasssembla sous le drapeau du léninisme une opposition internationale dans l’ensemble des partis communistes. Ne pas lutter contre le stalinisme, c’est ouvrir la voie à une forme d’extrême droite dans le mouvement ouvrier, et sous une forme ou une autre, ce point devrait être au programme de candidats révolutionnaires aux élections.

Ouvertement, le NPA abandonne cette lutte contre le stalinisme, car parait-il le stalinisme n’existerait plus ! Cette fausse constatation permet au NPA d’abandonner le trotskisme, prétendant que ce courant était né suite à un épisode circonstanciel, l’opposition à Staline. Le stalinisme n’existant plus, le trotskisme n’a plus de raison d’être, car il n’aurait été qu’une tactique temporaire. Il n’est qu’un des nombreux outils que pourraient aujourd’hui utiliser les révolutionnaires, à côté de l’écologie, du féminisme.

Mais le stalinisme eût-il même vraiment disparu, le programme de Trotsky, qui en fait était simplement celui de Lénine, celui du véritable bolchévisme, du mouvement ouvrier révolutionnaire, ce programme minimum était, on l’a vu, constitué de trois points dont la lutte contre le stalinisme n’était qu’un seul des trois. Le deuxième était justement la question de la révolution chinoise. Trotsky dénonçait le suivisme imposé par Staline au PCC vis à vis du parti bourgeois Kuomintang. Or c’est cette politique suiviste qui abouti aux féroces régimes militaires anti-ouvriers de Chang Kai-shek puis celui de Mao, d’un régime ouvertement fasciste à un fascisme déguisé en communisme. C’est toujours le PCC maoiste qui a le pouvoir en Chine, il a entre-temps influencé des génération de nationalistes révolutionnaires en Afrique et en Asie, ouvertement maoistes ou pas, s’appuyant sur des appareils militaires pour instaurer des Etats bourgeois dans des pays où la bourgeoisie nationale sous-développée est incapable de le faire elle-même par des méthodes traditionnelles comme les élections, l’alternance au pouvoir de partis progressistes ou conservateurs, avec des syndicats plus ou moins libres (France, GB, USA).

De même que le fascisme a survécu aux régimes d’Hitler et de Mussolini, le stalinisme a survécu à la mort de Staline.

Les soutiens des staliniens aux nationalistes arabes d’extrême gauche s’expriment bien à travers le PCOF, parti maoïste qui ne cache pas son stalinisme et son soutien au Hamas :

Nous soutenons la résistance !

Déclaration de la Conférence internationale des partis et organisations marxistes-léninistes (ICMLPO/CIPOML).

10 octobre 2023.

L’État d’apartheid d’Israël a porté ses attaques contre le peuple palestinien à un nouveau niveau suite à l’opération Inondation « d’Al Aqsa », lancée le matin du 7 octobre par le Hamas et d’autres organisations de libération palestiniennes contre Israël. L’« opération » qui impliquait le tir de roquettes depuis Gaza, l’entrée en Israël de plusieurs groupes de guérilleros en différents points, la prise d’un poste frontière et d’un commissariat de police, ainsi que la prise en otage de soldats et de civils israéliens, a déclenché l’agression habituelle du sionisme israélien, y compris par des tueries de masse alors que les attaques se poursuivent.
(...) En condamnant le Hamas, les impérialistes américains et européens et leurs alliances impérialistes ont ouvertement soutenu Israël et son agression.

Les extrêmes-gauches staliniennes soutiennent donc quasi-ouvertement le Hamas. Les pseudo-trotskistes ne font rien pour mettre en avant un programme ouvrier dans la question palestinienne, à part un vague socialisme lontain.

Nous parlons certes de petits partis politiques, mais ces partis, LO, le NPA, le PCOF fournissent des bataillons de cadres moyens des syndicats CGT, FO, Sud-SOLIDAIRES : secrétaires de syndicats, délégués syndicaux centraux, secrétaires d’UL, d’où leur surmédiatisation. Parmi eux, oui, certains de ces partis utilisent la tribune fournie par les élections, mais seulement pour renforcer leur notoriété dans les syndicats où leur activité reste invisible, cachée aux travailleurs dont ils réclament les votes. C’est pour cette raison que leur propagande contre l’extrême-droite ne peut que reprendre celle des bureacraties syndicales, celles qui ont ouvert la voix à tous les fascismes.

NPA et PCOF se cotoient au quotidien dans les syndicats, ils suivent de la même façon les bureaucraties syndicales nationales, soutiennent les secétaires des UD. Pour fraterniser avec les staliniens, il suffit de décréter que le stalinisme a disparu.

Ne pas lutter contre les directions syndicales, c’est ouvrir la voie au fascisme

Le troisième point du programme minimum de Trotsky, était la dénonciation de la collusion des faux révolutionnaires avec les dirigeants réformistes des syndicats, en l’occurrence de Staline avec les bureaucates des syndicats anglais, qui aboutit à l’échec de la grève générale de 1926 en Angleterre.

Fin 1920, avait déjà eut lieu en Italie un vague d’occupation d’usine par la classe ouvrière. Mais sans avant-garde révolutionaire s’appuyant sur des conseils d’usines pour s’emparer du pouvoir, comme le firent Lénine et Trotsky en octobre 1917, la situation pourrit, la grève prit fin, et les fascistes partirent à l’offensive.

Or dans ces élections, malgré les 37 listes dont celle du NPA, PT, LO voire LFI, pas un mot sur Sophie Binet, l’homologue de L. Jouhaux ou des syndicalistes italiens de 1920, que Trotsky qualifiait d’agents de la bourgeoisie dans le mouvement ouvrier. Pas un mot sur le bilan de la "lutte" contre la réforme des retraites ! Toutes ces listes sont unanimes pour faire le silence sur un point : la question du pouvoir ouvrier, que ce soit dans un mouvement ponctuel, contre les bureaucraties syndicales, ou sous forme d’un Etat ouvrier qui détruit l’Etat bourgeois lors d’une révolution prolétarienne.

L’extrême-gauche élude toute référence à la destruction des Etats bourgeois, en se limitant à la question des "riches et des pauvres".

Le NPA intitule sa liste "sans patrons ni frontières". Présenter en permanence les patrons comme seul ennemi finit par masquer la nécessité de la lutte contre leur outil politique : l’Etat et les organisations réformistes, dont la CGT. Le NPA-révolutionnaires dénonce JL Mélenchon, mais pas S. Binet. La lutte de classe devient ainsi quasiment apolitique, purement économique. Les directions syndicales feraient partie du "camp des travailleurs", credo de N. Arthaud, car elles ne sont pas des patrons, or elles sont pourtant purement bourgeoises politiquement.

Présenter, sur un terrain purement économique, les revendications salariales et en général la lutte contre les patrons comme la solution à toutes les questions comme celles de la guerre, sans campagne politique contre le patriotisme, le militarisme, aide à ouvrir la voix à l’extrême-droite, au militarisme et au fascisme.

Conclusion

La droite et la gauche ont pavé la route du rassemblement national et ce n’est pas la première fois ni la dernière qu’ils font le jeu de l’extrême droite, en France auatnt qu’ailleurs

A en croire les sondages d’opinion, la liste RN de Bardella arrivera largement en tête avec 30 % des voix dimanche prochain. Mais 30 % d’un taux de participation d’environ 50 %. Les partis de gauche et d’extrême gauche redoubleront dès dimanche soir de propagande anti-fasciste électoraliste : votez pour nous en 2027, votez pour nous aux élections professionnelles etc. ils accuseront les travailleurs, par leur manque de conscience (LO), par leur abstention (PC), les travailleurs d’être responsable de leur échec.

Si aucune des listes de gauche réformiste (PS, PC), d’extrême-gauche bourgeoise (LFI), pseudo-révolutionnaire (NPA, LO, PT) ne propose de programme efficace contre le fascisme ou l’extrême droite, un de leur mérite est de rappeler aux travailleurs toutes les variétés de réformisme, de centrisme qui cherchent à les écarter de la seule politique anti-fasciste qui mène à la victoire : la dictature du prolétariat appuyée sur des soviets d’ouvriers, de paysans pauvres et de soldats.

Mais le probable succès du RN aux européennes ne veut pas dire que la classe ouvrière soit sans moyens contre la dérive fasciste du pouvoir ni que « la seule solution » soit de se mobiliser électoralement pour les partis qui ont fait le jeu de la bourgeoisie quand celle-ci veut des politiques d’extrême droite

Pour les travailleurs consicents, c’est la question de l’auto-organisation ouvrière dans les questions de Nouvelle-Calédonie, au Sénégal, en Palestine, dans les grèves en France et en Europe, dans l’armée en Ukraine et en Russie qui se pose.

Des soulèvements à grande échelle ont lieu, c’est de ne pas reconnaitre leur aspect révolutionaire, de ne pas s’yengager avec leur programme, qui désarmera les travailleurs dans leur lutte contre le fascisme.

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