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Abolir la propriété privée des moyens de production, ce n’est pas collectiviser la propriété individuelle des biens d’usage !!!

lundi 6 novembre 2023, par Robert Paris

Abolir la propriété privée des moyens de production, ce n’est pas collectiviser la propriété individuelle des biens d’usage !!!

Quand les propriétaires expulsent les locataires, quand les banquiers ferment les comptes en banques des petites gens, quand l’électricité est coupée aux mauvais payeurs, quand les patrons exploitent leurs salariés, quand ils les licencient, quand ils sont cause de maladies du travail, d’accidents du travail de suicides de leurs salariés, etc, quand ils stressent leurs salariés, qu’est-ce qui leur en donne le droit sinon la sacro sainte propriété privée des moyens de production, protégée par la loi, par l’Etat, par les forces de l’ordre, par la constitution, par tous les partis bourgeois et petits bourgeois, par tous les média bourgeois, par tous les syndicats réformistes. Et ces derniers affirment bien évidemment que la population a tout à gagner à cette propriété bourgeoise car elle protègerait soi-disant les gens contre l’appropriation par l’Etat centralisé communiste de la propriété personnelle des individus. La preuve, disent-ils, c’est le stalinisme ou le maoïsme….

On connaît le fameux adage : le communisme va collectiviser votre brosse à dents ! Il va collectiviser les femmes et les enfants ! On entendait cela déjà en 1848 et Karl Marx y a répondu dans « Le Manifeste communiste ».

Le repoussoir des régimes staliniens est efficace pour présenter le communisme comme la dictature et comme un échec, mais les défenseurs du capitalisme disaient cela avant même que Marx soit mort et bien avant la révolution russe…

Tous ceux qui discutent de cette question mélangent la propriété privée avec la propriété privée des moyens de production et des capitaux pour affirmer ainsi que :

1 Sans propriété privé, c’est le communisme, et ça n’a pas marché…

2 La propriété privée est nécessaire à la liberté et à l’autonomie individuelle.

3 Le besoin de propriété privée est dans la nature humaine

4 Sans propriété privée, il n’y a pas de motivation pour travailler

5 Sans propriété privée les gens ne prennent pas soin des biens, ne sont pas responsables

C’est ignorer la plus grande partie du passé de l’humanité dans laquelle il n’y avait pas de propriété privée des moyens de production et notamment le stade chasseur-cueilleur qui, par son activité fondée sur une société collectiviste, a produit le cerveau humain de l’homme… moderne.

Quand Marx et Engels dénoncent la propriété privée dans la Manifeste du Parti communiste, c’est la propriété privée des moyens de production et rien d’autre :

« Le régime de la propriété a subi de continuels changements, de continuelles transformations historiques. La Révolution française, par exemple, a aboli la propriété féodale au profit de la propriété bourgeoise.

Ce qui caractérise le communisme, ce n’est pas l’abolition de la propriété en général, mais l’abolition de la propriété bourgeoise.

Or, la propriété privée d’aujourd’hui, la propriété bourgeoise, est la dernière et la plus parfaite expression du mode production et d’appropriation basé sur des antagonismes de classes, sur l’exploitation des uns par les autres.

En ce sens, les communistes peuvent résumer leur théorie dans cette formule unique : abolition de la propriété privée.

Vous êtes saisis d’horreur parce que nous voulons abolir la propriété privée. Mais, dans votre société, la propriété privée est abolie pour les neuf dixièmes de ses membres. C’est précisément parce qu’elle n’existe pas pour ces neuf dixièmes qu’elle existe pour vous. Vous nous reprochez donc de vouloir abolir une forme de propriété qui ne peut exister qu’à la condition que l’immense majorité soit frustrée de toute propriété. En un mot, vous nous accusez de vouloir abolir votre propriété à vous. En vérité, c’est bien ce que nous voulons.
Dès que le travail ne peut plus être converti en capital, en argent, en rente foncière, bref en pouvoir social capable d’être monopolisé, c’est-à-dire dès que la propriété individuelle ne peut plus se transformer en propriété bourgeoise, vous déclarez que l’individu est supprimé. »

« Vous vous indignez que nous voulons abolir la propriété privée. Mais dans votre société actuelle, la propriété privée est abolie pour les 9/10° de ses membres ; si elle existe, c’est précisément qu’elle n’existe pas pour 9/10°. Vous nous reprochez donc de vouloir abolir une propriété qui suppose comme condition nécessaire l’absence de propriété pour l’immense majorité de la société. En bref, vous nous reprochez de vouloir supprimer votre propriété. De fait, c’est bien ce que nous voulons. (...)

Le Communisme n’ôte à personne le pouvoir de s’approprier des produits sociaux, il n’ôte que le pouvoir de s’assujettir le travail d’autrui grâce à cette appropriation. (...)

Mais ne chicanez pas avec nous, en mesurant l’abolition de la propriété bourgeoise à l’aune de vos idées bourgeoises de liberté, de culture, de droit, etc... Vos idées elles-mêmes sont des produits des rapports bourgeois de production et de propriété, comme votre Droit n’est que la volonté de votre Classe érigée en Loi, volonté dont le contenu est donné dans les conditions matérielles d’existence de votre Classe. (...) »
« La production se mouvait dans les limites les plus étroites ; mais … les producteurs étaient maîtres de leur propre produit. Tel était l’immense avantage de la production barbare ; il se perdit avec l’avènement de la civilisation ; la tâche des générations prochaines sera de le reconquérir, mais sur la base de la puissante maîtrise obtenue aujourd’hui par l’homme sur la nature et de la libre association, possible de nos jours. » Friedrich Engels – L’origine de la famille, de la propriété privée et de l’État – Genèse de l’État athénien.
« La société, qui réorganisera la production sur la base d’une association libre et égalitaire des producteurs, reléguera toute la machine de l’État là où sera dorénavant sa place : au musée des antiquités, à côté du rouet et de la hache de bronze. » Friedrich Engels – L’origine de la famille, de la propriété privée et de l’État – Barbarie & Civilisation

Il ne faut pas confondre le point de vue de Marx et Engels sur la propriété privée des moyens de production avec celui de Rousseau sur la propriété tout court :

« Le premier qui, ayant enclos un terrain, s’avisa de dire : Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d’horreurs n’eut point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou comblant un fossé, eût crié à ses semblables : Gardez-vous d’écouter cet imposteur ; vous êtes perdus, si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n’est à personne. Mais il y a grande apparence, qu’alors les choses en étaient déjà venues au point de ne pouvoir plus durer comme elles étaient ; car cette idée de propriété, dépendant de beaucoup d’idées antérieures qui n’ont pu naître que successivement, ne se forma pas tout d’un coup dans l’esprit humain. Il fallut faire bien des progrès, acquérir bien de l’industrie et des lumières, les transmettre et les augmenter d’âge en âge, avant que d’arriver à ce dernier terme de l’état de nature. »

Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, seconde partie.

Les forces productives qui se sont développées au sein de la société capitaliste ne sont plus compatibles avec le mode de propriété qui forme sa base. Vouloir maintenir cette forme de propriété, c’est rendre à l’avenir son progrès social impossible, c’est condamner la société au repos, à la corruption, mais à une corruption la frappant en pleine vie, s’accompagnant des convulsions les plus douloureuses.
Tout progrès ultérieur des forces productives accuse la contradiction où se trouvent ces forces et le mode de propriété existant. Toutes les tentatives de résoudre cette contradiction ou simplement de l’atténuer sans toucher à la propriété ont montré leur inutilité et devaient le faire.
Depuis un siècle, les penseurs et les hommes politiques appartenant aux classes possédantes s’efforcent d’éviter le renversement violent ( la révolution ) de la propriété privée des moyens de production par des réformes sociales. C’est ainsi qu’ils appellent toutes les interventions dans la vie économique destinées à supprimer ou atténuer un effet de cette propriété privée, sans toucher à cette dernière. Depuis un siècle, les moyens les plus divers ont été préconisés et éprouvés dans ce but. Il est presque impossible d’imaginer quelque chose de neuf à ce propos. Les dernières nouveautés de nos charlatans, en matière sociale, qui doivent guérir les maux les plus invétérés en peu de jours, sans douleur, et sans frais, ne sont, si on les regarde de près, que des vieux plats réchauffés, ne sont que des inventions fort anciennes que l’on a déjà mises en pratique autre part, en d’autres temps, et qui ont prouvé toute leur inefficacité.
Mais qu’on nous comprenne bien. Nous affirmons que les réformes sociales sont inefficaces en tant qu’elles ont pour but de supprimer la contradiction croissante existant entre les forces productives et le mode de propriété actuel, tout en maintenant et en fortifiant ce dernier. Mais nous ne voulons pas dire par là que la révolution sociale, l’abolition de la propriété privée des moyens de production se produira d’elle-même, que l’évolution irrésistible s’accomplira toute seule. Nous ne prétendons pas non plus que toutes les réformes sociales soient choses inutiles, et qu’il ne reste à ceux qui ont à souffrir de la contradiction entre les forces productives et le mode de propriété qu’à se croiser les bras et à attendre avec résignation qu’elle disparaisse.
Quand on parle du caractère irrésistible nécessaire d’une nécessité naturelle de l’évolution sociale, on suppose que les hommes sont des hommes et non des corps inertes, des hommes ayant certains besoins, certaines passions, doués de certaines forces physiques et morales qu’ils emploient de leur mieux. Une soumission passive à ce qui paraît inévitable ne laisse pas libre cours à l’évolution sociale, mais la condamne au repos.
Si nous tenons pour inévitable l’abolition de la propriété privée des moyens de production, nous ne prétendons pas par là qu’un beau jour les alouettes de la révolution sociale tomberont toutes rôties. Nous tenons la ruine de la société actuelle pour inévitable, parce que nous savons que l’évolution économique crée nécessairement des conditions telles qu’elles forcent les exploités à combattre cette propriété privée. Nous savons que le nombre et la force des exploités s’accroissent, que le nombre et la force des exploiteurs qui s’attachent à l’ordre existant diminuent. Nous savons enfin que cette évolution crée des conditions intolérables pour la masse de la population, conditions qui ne laissent le choix qu’entre la disparition passive ou le renversement actif de l’ordre de la propriété existant.
Un semblable renversement peut affecter les formes les plus diverses, suivant les circonstances où il se produit. Il n’est, en aucune façon, lié nécessairement à des actes de violence, à du sang répandu. Dans l’histoire universelle, on rencontre des cas où les classes dominantes particulièrement sensées ou particulièrement faibles et lâches ont librement abdiqué. De plus, le sort d’une révolution sociale peut ne pas être décidé d’un seul coup. Ce cas, d’ailleurs, ne s’est presque jamais produit. Les révolutions se préparent dans des luttes politiques et économiques qui durent des années, des dizaines d’années ; elles se poursuivent à travers des alternatives, des changements continuels dans les forces des classes et des partis, et souvent elles sont interrompues par de longues périodes de réaction.
Mais quelque variées que soient les formes que puisse prendre une révolution sociale, jamais un événement semblable ne s’est produit insensiblement sans qu’interviennent énergiquement ceux que les conditions régnantes opprimaient le plus.
Si nous déclarons encore que les réformes sociales qui s’arrêtent à la propriété privée sont incapables de supprimer les contradictions nées de l’évolution sociale actuelle, nous ne voulons pas dire par là que, pour les exploités, dans les limites du mode actuel de propriété, il soit impossible de s’attaquer aux maux dont ils souffrent, qu’ils doivent se soumettre patiemment à tous les mauvais traitements, à toutes les formes d’exploitation que leur impose le mode de production capitaliste, que, tant qu’ils seront exploités, peu importe sous quelle forme ils le seront. Nous voulons dire seulement que les exploités ne doivent pas exagérer la valeur des réformes sociales, croire qu’on peut ainsi transformer les conditions actuelles à leur satisfaction. Il leur faut apprécier exactement les réformes qu’on leur propose et pour lesquelles ils interviennent. Les neuf dixièmes des projets de réformes sont non seulement inutiles, mais nuisibles pour les exploités, Les propositions les plus néfastes sont celles qui, pour sauver le mode de propriété actuel, veulent y adapter les forces productives et tenir pour non avenu le développement économique des derniers siècles. Les exploités qui agissent en ce sens gaspillent leurs forces en des efforts absurdes pour ressusciter ce qui est bien mort.
On peut agir de bien des façons sur l’évolution économique, on peut l’accélérer, la retarder, on peut affaiblir ou renforcer ses effets, on peut la rendre plus douloureuse ou moins pénible, suivant l’intelligence qu’on en a, suivant la puissance dont on dispose dans la société. Mais une chose est impossible ; on ne peut ni arrêter cette révolution ni la faire revenir en arrière. L’expérience enseigne, au contraire, que tous les moyens que l’on emploie pour l’enrayer se montrent inefficaces ou même empirent les maux qu’ils devaient faire disparaître, tandis que les moyens réellement susceptibles de remédier plus ou moins à l’un ou l’autre des inconvénients existants ont pour effet de précipiter le cours de l’évolution,
Quand, par exemple, les artisans veulent rétablir le régime des corporations pour redonner au métier une nouvelle prospérité, leurs efforts sont voués à l’insuccès et doivent l’être ; ils sont en effet en contradiction avec les nécessités des forces productives modernes, de la grande industrie. Il faudrait que cette dernière eût disparu, que tout le progrès technique des temps modernes fût non avenu pour que le régime corporatif pût actuellement réussir. C’est tout simplement impossible. Le mouvement favorable au rétablissement des corporations n’a qu’un but : mettre les forces, l’argent et l’influence politique à la disposition des partis réactionnaires, qui les utiliseront au détriment, non au profit des « petites gens », en provoquant le renchérissement du prix du pain, l’augmentation des impôts et des charges militaires.
Mais les moyens que les artisans peuvent employer dans certaines circonstances pour améliorer leur sort sont aussi ceux qui leur permettent de donner de l’extension à leur exploitation, de passer à la production par masses et de devenir de petits capitalistes. Ces moyens, coopératives des genres les plus différents, introduction de moteurs à bon marché, etc., peuvent aider les mieux partagés des artisans, mais seulement parce qu’ils leur permettent de quitter la petite industrie. Les moins favorisés, qui ne peuvent se procurer des moteurs, n’ont pas de crédit, etc., s’en ruinent d’autant plus vite. Ces moyens favorisent donc divers artisans, mais ne sauvent pas le métier ; ils en hâtent plutôt la disparition.
A l’origine les salariés eux aussi voulaient arrêter le développement de la grande industrie capitaliste, ils détruisaient les nouvelles machines, s’opposaient à l’introduction du travail des femmes. Mais ils ont compris plus vite que les artisans combien une telle conduite était absurde. Ils ont trouvé d’autres moyens plus efficaces de remédier autant que possible aux effets néfastes de l’exploitation capitaliste : ce sont leurs organisations économiques (syndicats) et leur action politique qui se complètent réciproquement ; ils sont aussi arrivés à remporter des succès plus ou moins considérables dans les divers pays. Mais chacune de ces victoires, qu’il s’agisse d’élévation de salaire, de diminution de temps de travail, d’interdiction du travail des jeunes enfants, de dispositions concernant l’hygiène, donne une nouvelle impulsion à l’évolution économique et poussant les capitalistes à remplacer, par exemple, les forces de travail, devenues plus coûteuses, par des machines, ou en rendant indispensables des excédants de dépenses qui sont plus lourds pour les petits capitalistes et leur permettent plus difficilement de soutenir la concurrence, etc.
Si légitime donc et si nécessaire qu’il soit que, par exemple, des artisans isolés cherchent à améliorer leur situation en employant de petits moteurs ou que des ouvriers fondent des organisations ou cherchent à obtenir des dispositions légales leur assurant une diminution du temps de travail, une amélioration des conditions du travail et des adoucissements semblables, il serait cependant absurde de croire que de telles réformes peuvent arrêter la révolution sociale. Mais il est tout aussi faux d’admettre que l’on ne peut reconnaître l’utilité de certaines réformes sans affirmer par là même qu’il est possible de maintenir la société sur ses bases actuelles. On peut, au contraire, intervenir en faveur de ces réformes en se plaçant au point de vue révolutionnaire. Comme nous l’avons vu, elles hâtent, en effet, le cours des événements, et bien loin de supprimer les effets meurtriers du mode de production capitaliste dont nous venons d’esquisser un tableau dans les chapitres précédents, elles les fortifient.
La prolétarisation des masses populaires, la réunion de tout le capital entre les mains d’un petit nombre d’individus qui gouvernent la vie économique des nations capitalistes, les crises, l’insécurité de l’existence, tous ces effets désastreux et révoltants du mode du mode de production capitaliste ne peuvent, sur la base du mode de propriété actuelle, être arrêtés dans leurs progrès constants par des réformes quelque étendues qu’on les suppose .
Il n’est pas de parti, fût ce le plus insensé, le plus attaché aux anciennes coutumes qui n’en ait quelque soupçon. Tous représentent leurs réformes particulières comme des moyens d’éviter la grande catastrophe, aucun ne croit fermement à l’efficacité de leurs recettes magiques.
Rien ne peut détruire ce fait. La base juridique du mode de production actuel, la propriété privée des moyens de production se concilie de moins en moins avec la nature des moyens de production. Nous l’avons vu dans les chapitres précédents, l’abolition de cette forme de propriété n’est plus qu’une question de temps. Elle se produira infailliblement, bien que personne ne puisse dire exactement quand et de quelle façon cette révolution aura lieu. »

Le texte qui précède était écrit par Karl Kautsky.

Il est pleinement actuel.

Avec l’effondrement du capitalisme de 2007-2008, le niveau atteint par les moyens de production est tellement élevé (un grand succès du capitalisme » qu’il dépasse le niveau acceptable pour des investissements privés au point que le grand capital privé se désinvestit massivement et doit être sans cesse remplacé par des capitaux publics. Le signal rouge de fin du capitalisme a sonné.

Le capitalisme annonce lui-même sa propre fin.

Il ne reste plus qu’à supprimer la propriété privée des moyens de production !!!!

Seul le prolétariat, menant lui-même son action politique et sociale, détruisant l’Etat bourgeois, son ordre et ses lois, dont la propriété privée des moyens de production, peut permettre à l’humanité de repartir de l’avant…

Et, avec la fin de la propriété privée des moyens de production, ce qui en découlera directement, c’est la fin du salariat et de l’exploitation de l’homme par l’homme.
L’échec de la révolution russe et le stalinisme ne sont pas des produits de l’échec de la suppression de la propriété privée des moyens de production mais de l’impossibilité d’en finir avec le capitalisme dans un seul pays !

Conclure l’époque capitaliste se fera mondialement ou pas du tout !

Il n’y a aucune fatalité que les prolétaires prennent en charge victorieusement leur propre tâche communiste. Cela dépend des hommes et des femmes qui prendront cette tâche en mains et de leur capacité de le faire jusqu’au bout. C’est pour cela que nous défendons nos idées et c’est pour cela que nous luttons.

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