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Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?
mardi 14 février 2023, par ,
Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?
Lutte ouvrière écrivait sur une importante grève de cheminots en 2018 :
« Le mouvement n’a pas eu la puissance de dépasser et déborder le cadre fourni par les organisations syndicales. C’est sa principale limite. »
Mais le même article montre que cette organisation ne proposait nullement de contester la direction syndicale, tout en affirmant que ce sont les travailleurs qui ne voulaient pas en faire plus que ce que les syndicats leur proposaient.
L’article prétend : « La question n’est pas d’opposer telle tactique en soi, comme la grève reconductible, au « 2 sur 5 », comme étant la recette miracle valable en tout temps et en tout lieu et surtout indépendamment de ce que les travailleurs sont prêts à faire. »
Donc ce qui était le plus contesté par la base des syndicats, LO ne le conteste même pas !
Et LO justifie :
« Quelle qu’ait été la surprise de nombreux militants, y compris de la CGT, à l’annonce de cette forme de grève intermittente, il est vite apparu que nulle part les cheminots n’étaient prêts à la déborder. »
Il faut donc attendre que les travailleurs soient prêts à « déborder les syndicats » ?
Dans le mouvement des retraites mené par l’intersyndicale, nous entendons beaucoup, de la part de militants syndicaux ou d’extrême gauche, dire qu’il faut déborder les organisations syndicales, condition sine qua non pour imposer une autre politique à ces directions sous entendant qu’elles ne la mèneraient pas par frilosité, par manque de combativité ou parce que bureaucratique ! Ces mêmes militants qui prétendent critiquer ou s’opposer à la bureaucratie de l’appareil syndical rejettent donc dans les faits la responsabilité de la collaboration de classe entre les directions syndicales et le capitalisme auxquelles elles sont intégrées sur le dos des travailleurs qui ne seraient pas assez radicalisés pour déborder ces organisations réformistes et leurs politiques ! Derrière cette apparente critique des bureaucraties de son nécessaire débordement pour mener une politique correspondant aux intérêts fondamentaux du peuple travailleur se cache une couleuvre centriste ( groupe oscillant entre réforme et révolution) !
En effet sous prétexte d’absence de radicalisation et de débordement, les extrêmes gauches se refusent, comme nous le verrons, à défendre et à mener une politique appelant notre classe à l’autonomie et à l’indépendance des organisations syndicales et politiques au travers d’AG souveraines et décisionnelles se dotant de comités de grèves ou de luttes mandatés par ces mêmes AG devant lesquelles ils sont responsables et révocables et encore moins en y défendant un programme d’action révolutionnaire mais en maintenant volontairement au nom de cette absence de radicalité les masses sur le terrain réformiste des syndicats !
Suffit-il alors de déborder les syndicats pour pouvoir mener une politique révolutionnaire ! Le débordement des syndicats obligera-t-il ces derniers a mener une politique conforme aux intérêts du prolétariat ?
Débordés, les appareils syndicaux ? Incapables de suivre en apparence le radicalisme du prolétariat ? Jamais ! Ils pourront tout à fait s’adapter, faire croire, si nécessaire, qu’ils adoptent le mouvement, même s’il est explosif, et tromper par en dessous. Ils peuvent aller très très loin pour faire semblant de suivre la radicalité des travailleurs au cours d’une révolution. Ils peuvent se prétendre révolutionnaires s’il le faut, pour garder la direction et se servir alors de leur position pour torpiller la révolution de l’intérieur.
S’imaginer que la classe ouvrière peut aisément déborder les appareils réformistes, sans se doter d’une direction politique révolutionnaire qui les combatte directement et ouvertement, il ne faut pas compter là-dessus, contrairement à ce que font tous les « gauche de la gauche » et extrême gauche opportunistes.
Les appareils réformistes ne doivent pas être poussés ni radicalisés ni débordés mais renversés et c’est une étape indispensable du renversement de l’ordre capitaliste !
Ils n’ont pas été débordés dans l’Allemagne de 1919, ni dans l’Espagne et la France de 1936, ni au Chili, ni en Afrique du sud, tous pays où pourtant la lutte prolétarienne s’est nettement radicalisée mais où aucun parti révolutionnaire n’a pu renverser l’influence réformiste. Dans aucun de ces pays, la radicalisation, bien réelle, des masses n’a suffi à susciter un tel parti et donc à contester au sein des masses l’influence des partis et syndicats réformistes.
La thèse du « débordement » n’a rien de marxiste, rien de léniniste, ni de trotskiste. Elle insiste sur la radicalisation des masses mais ce n’est pas pour développer des notions révolutionnaires sur l’autonomie des conseils ouvriers. C’est pour dire que, tant que cette radicalisation des masses ouvrières n’atteint pas le point dit de « débordement des appareils réformistes », alors les révolutionnaires n’auraient pas à dénoncer ces appareils et à les contester !!!
Mais où est la mesure de ce prétendu point ? Ils ne le disent pas bien entendu ! Ils se contentent de dire que tel ou tel mouvement n’a pas pu donner quelque chose de plus, que les révolutionnaires n’ont pu jouer un rôle déterminant soi-disant parce que ce point n’était pas atteint. C’est le cercle vicieux. En fait, ils n’ont pas joué un rôle de débordement des appareils réformistes parce qu’ils ne l’ont pas cherché !
De grandes vagues révolutionnaires, à l’échelle nationale et même internationale, ne sont pas parvenues à secouer le poids réformiste alors que des grèves locales influencées par quelques militants y sont parvenues…
Pour renverser ces appareils, encore faut-il en avoir au préalable la volonté et bien connaitre les règles de ce combat et d’abord n’avoir aucune illusion sur ces appareils et les combattre de longue date autour de soi, gagner des sympathies et des militants sur les bases de ce combat. Encore faut-il n’avoir cessé d’expliquer autour de soi les trahisons de ces appareils et s’être gardés de suivre la base quand celle-ci ne se méfiait pas des appareils réformistes.
Encore faut-il ne pas appartenir à une organisation qui fonde ses calculs de progression du groupe sur les positions d’appareil que ses militants peuvent acquérir auprès des réformistes.
Encore faut-il que la politique du groupe ne consiste pas à s’écraser devant ces appareils sous prétexte d’un rapport de forces très défavorable.
Encore faut-il que le groupe éduque ses militants et sympathisants dans la connaissance des expériences passées de débordement des réformistes et d’auto-organisation des travailleurs.
Et il faut bien le dire, presque aucun groupe (même petit) d’extrême gauche (sans même parler de la prétendue gauche de la gauche) ne remplit actuellement ces conditions dans presque aucun pays. Est-ce grave docteur ? Est-ce que c’est fichu pour l’avenir ?
Qui aurait, en pleine première guerre mondiale, que le groupe de Lénine ou celui de Trotsky avaient un tel avenir, allaient parvenir à amener le prolétariat russe à renverser les partis réformistes ?
Nul ne peut dire comment le travail d’organisation révolutionnaire parviendra à renouer avec de vrais partis révolutionnaires. Mais il n’empêche, c’est la seule solution. Les conseils ouvriers, seuls, ne suffisent pas. Ils faut qu’ils soient dirigés par un parti révolutionnaire, qui le soit en actes comme en paroles. Et cela signifie qu’ils ne cachent jamais, pour de soi-disant calculs stratégiques ou tactiques, leur opposition frontale au réformisme politique et syndical. Et pas seulement à tel ou tel moment crucial où le prolétariat se radicaliserait en masse.
Si ces militants ont passé toute la période précédente à cautionner directement, ou par des silences, les trahisons réformistes, ils ne pourront et ne voudront pas jouer le vrai rôle révolutionnaire de direction des conseils ouvriers.
Toute illusion semée sur ces appareils réformistes, illusions selon lesquelles on pourrait pousser ces appareils ou les radicaliser, les transformer, les améliorer, est mortelle pour une politique révolutionnaire devant mener au renversement de tout l’appareil d’Etat capitaliste, appareils réformistes compris.
Plus radicales et auto-organisées que les révolutions allemande (1919) et espagnole, c’est difficile et pourtant les réformistes ont tenu bon, se sont radicalisés formellement, ont fait semblant de surfer sur la révolution sociale, l’ont détournée, trompée et assassinée. Les militants révolutionnaires y étaient prêts à mener la lutte contre les capitalistes mais pas contre les réformistes et c’est là le nœud crucial.
La difficulté du combat contre les réformistes tient à l’influence de ceux-ci au sein du prolétariat et aux mille liens qu’ont les travailleurs avec l’idéologie du réformisme. La classe ouvrière n’est nullement prêt par avance à contester fondamentalement le capitalisme et prêt au contraire à des compromis qu’ont l’air de proposer les réformistes. En fait de compromis faits pour avancer, ce sont seulement des compromissions et des trahisons.
Les élections dans le cadre des institutions de l’Etat capitaliste et le syndicalisme sont les deux pièges mortels pour la lutte révolutionnaire du prolétariat s’il n’existe pas de parti révolutionnaire ne craignant pas de combattre les traitres au sein de la classe révolutionnaire.
Il ne faut surtout pas attendre qu’il y ait une radicalisation de masse avec des conseils de travailleurs pour que le groupe (ou le parti) révolutionnaire dénonce publiquement les trahisons réformistes. Il doit le faire en permanence à l’extérieur comme à l’intérieur de ces organisations.
Lire encore sur le combat de Marx contre les réformistes
Lire encore sur le combat de Rosa Luxemburg contre les réformistes
Lire encore sur le combat de Lénine contre les réformistes
Lire encore sur le combat de Trotsky contre les réformistes
Rompre avec les appareils syndicaux
L’extrême gauche opportuniste s’incline devant le réformisme politique et syndical
Messages
1. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 14 février, 10:31, par Guillaume
Dans « Les syndicats hier et aujourd’hui », LO écrit :
« En cas de radicalisation, ils couraient le risque d’être pris au mot et débordés par la base. »
Lire ici :
https://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky/article/les-syndicats-hier-et-aujourd-hui-12899
Si dans ce texte, LO semble critiquer les syndicats, si y est reconnue la nécessité, dans les grèves, de mettre en place des comités de grève quand c’est possible dit LO. Ce qui ne veut pas dire que LO veuille contester la direction aux syndicats. En effet, ce texte est celui d’un exposé interne à LO mais, dans l’édito diffusé dans les entreprises en pleine lutte pour les retraites, le mot comité de grève n’apparait même pas !!! Ni la critique de l’intersyndicale !
Lire ici :
https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/02/08/faire-reculer-macron-cest-possible_494176.html
2. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 14 février, 10:32, par R. P.
Lutte ouvrière se fait à nouveau "le petit soldat" des tromperies syndicales...
https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/02/08/faire-reculer-macron-cest-possible_494176.html
en affirmant :
“ce que redoute le Medef, c’est une grève qui prenne et dure dans un secteur, puis deux, puis trois… de sorte que cela paralyse une partie de l’économie et fasse perdre de l’argent à la bourgeoisie.”
Perdre un peu d’argent ! C’est cela la seule crainte que pourrait faire peser le prolétariat !
Et pas perdre le pouvoir !
Drôles de révolutionnaires !
3. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 15 février, 06:59, par Florent
Dans « Les syndicats hier et aujourd’hui », LO écrit :
« En cas de radicalisation, ils couraient le risque d’être pris au mot et débordés par la base. »
Lire ici :
https://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky/article/les-syndicats-hier-et-aujourd-hui-12899
Si dans ce texte, LO semble critiquer les syndicats, si y est reconnue la nécessité, dans les grèves, de mettre en place des comités de grève quand c’est possible dit LO. Ce qui ne veut pas dire que LO veuille contester la direction aux syndicats. En effet, ce texte est celui d’un exposé interne à LO mais, dans l’édito diffusé dans les entreprises en pleine lutte pour les retraites, le mot comité de grève n’apparait même pas !!! Ni la critique de l’intersyndicale !
Lire ici :
https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/02/08/faire-reculer-macron-cest-possible_494176.html
4. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 15 février, 06:59, par alain
La contradiction entre les textes internes et les interventions publiques est criante.
On lit ainsi dans un exposé de l’organisation : « des comités de grève, élus par les grévistes, contrôlés par eux, indépendants des appareils syndicaux, sont nécessaires dès aujourd’hui pour la moindre des grèves. »
https://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky/article/les-syndicats-dans-les-pays
Mais où sont les comités de grève elus, contrôlés, révocables que propose LO dans la grève actuelle ? Nulle part !
5. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 15 février, 07:00, par Laurence
La Fraction de l’ex-NPA et exFraction de LO est même une caution de l’Intersyndicale :
« L’intersyndicale a menacé de « mettre le pays à l’arrêt ». »
https://www.convergencesrevolutionnaires.org/Faire-reculer-le-gouvernement-oui-c-est-possible?navthem=1
La Fraction conclue qu’il faut controler le mouvement mais sans appeler à la formation de comités !!!
De même ici :
https://www.convergencesrevolutionnaires.org/Exprimer-notre-colere-mais-aussi-gagner?navthem=1
6. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 15 février, 07:00, par lucifer
Tant que les syndicats dirigent les luttes, le capital n’a pas peur car ils ne veulent pas le renverser.
7. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 16 février, 06:28, par Florent
Loin d’organiser une montée en puissance de la lutte, l’intersyndicale a mis en place un étouffoir.
C’est une arnaque d’appeler « grève » de tels lâchers de vapeur intermittents. Après un prétendu « succès » de la journée d’inaction, les voilà qui appellent à une autre journée un week-end ! Puis une autre en février est appelée avec moins de force soi-disant pour se réserver une montée en mars ! Il ne s’agit pas d’ « exprimer la colère » mais de la disperser, de la dévoyer, de l’empêcher de prendre de l’ampleur, de contaminer toute la classe ouvrière, de la calmer, de l’empêcher de s’auto-organiser. Que des syndicats complètement inféodés au pouvoir comme la CFDT soient d’accord pour cette « stratégie » de l’intersyndicale en dit long…
Il est remarquable qu’à chaque fois que l’intersyndicale s’empare d’une lutte, elle emploie exactement la même méthode avec les mêmes échecs au bout.
8. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 16 février, 06:29, par alain
L’extrême gauche croit beaucoup au « blocage économique » comme mode de radicalisation des grèves syndicales.
https://www.autistici.org/tridnivalka/wp-content/uploads/GCI-ICG-FranceRetraites2010.pdf
https://www.marxist.com/france-bataille-retraites-bloquer-leconomie.htm
https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/02/08/faire-reculer-macron-cest-possible_494176.html
https://nouveaupartianticapitaliste.org/actualite/politique/contre-macron-et-son-monde-partir-des-7-et-8-mars-bloquer-le-pays-partout-et-en
https://www.marxiste.org/actualite-francaise/luttes-mouvement-syndical/1428-bataille-des-retraites-bloquer-l-economie
Pas très politique cette extrême gauche qui ne voit pas dans l’auto-organisation en comités le moyen de menacer le pouvoir… politique !
Pas mieux que le PCF :
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/retraites-qu-importe-le-bilan-de-la-mobilisation-dans-l-energie-on-continue-jusqu-au-retrait-cgt-949969.html
Pas mieux que la CGT :
https://www.dailymotion.com/video/x8hl8r6
https://www.lefigaro.fr/social/reforme-des-retraites-on-va-bloquer-ce-qu-on-peut-bloquer-previent-la-cgt-cheminots-20230120
9. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 16 février, 06:31, par Laurence
Sous prétexte de déborder les syndicats la prétendue extrême gauche ne fait que suivre les appareils syndicaux sans même dévoiler leurs tromperies.
Lutte ouvrière écrit :
« Seuls la profondeur du mouvement et son radicalisme peuvent amener à déborder les appareils préparés à encadrer les travailleurs. »
https://mensuel.lutte-ouvriere.org/2022/12/10/situation-interieure_450522.html
« pour que la grève se généralise, pour qu’elle soit commune à l’ensemble du monde du travail, il faudrait que les travailleurs débordent les organisations syndicales des différents secteurs. »
https://mensuel.lutte-ouvriere.org/2022/09/11/une-vague-de-greves-inedite-en-grande-bretagne_404296.html
10. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 16 février, 06:32, par lucifer
Le groupe moréniste RP lui aussi parle de déborder les syndicats par la base
https://www.revolutionpermanente.fr/5-decembre-le-debordement-de-la-base-un-scenario-possible
Mais il ne dénonce pas publiquement la trahison des syndicats
11. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 17 février, 06:51, par Guillaume
Certains média prétendent déjà que les syndicats sont débordés !
https://www.europe1.fr/societe/reforme-des-retraites-les-syndicats-debordes-par-la-mobilisation-des-francais-contre-le-projet-4161350
12. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 17 février, 08:55, par Robert
Quand l’extrême gauche prétend mettre les syndicats au pied du mur, ils se contentent de s’agenouiller eux-mêmes piteusement au pied du mur érigé par les syndicats
« Pour l’heure, les directions syndicales maintiennent leur unité et font pression sur le gouvernement. » écrivent les porte-plumes de Lutte Ouvrière, comme toute la presse bourgeoise !
https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/01/25/les-directions-syndicales-et-la-mobilisation_475548.html
Les syndicats n’exercent aucune pression !
Ni l’extrême gauche aucune sur les syndicats !!
13. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 17 février, 09:12, par R. P.
Après une trahison syndicale, LO fondamentalement approuve les syndicats :
« L’intersyndicale de ces organisations a assumé la direction du mouvement jusqu’au bout. Les journées d’action et de manifestation successives dont elles ont été à l’initiative ont incontestablement structuré le mouvement. »
Voir le paragraphe « La politique des confédérations syndicales » :
https://mensuel.lutte-ouvriere.org/2016/06/26/loi-travail-les-lecons-de-quatre-mois-de-lutte_68926.html
ici après la fausse lutte syndicale sur la loi travail
14. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 18 février, 07:02, par Florent
C’est volontairement que les syndicats avaient programmé une mobilisation affaiblie en février. Ce n’est pas la stratégie d’organisations qui veulent que les travailleurs prennent confiance en eux-mêmes mais que les syndicats eux seuls soient crédités du succès de la mobilisation prévue en mars.
15. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 18 février, 07:03, par alain
Une autre critique de LO
https://www.wsws.org/fr/articles/2021/02/01/lutt-f01.html
16. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 18 février, 07:06, par Gj Poitiers
Marcher en rang derrière les lieutenants ouvriers du capitalisme ou renouer avec la lutte des Gilets Jaunes ?
pour faire suite aux dernières manifestations organisées par les syndicats dit "représentatifs",quelques gilets jaunes ont décidé de se regrouper sous leur propre bannière .
Ces quelques gilets jaunes sont convaincus que la retraite n’est pas LE problème . Que cette contestation doit relier entre eux les problèmes de vie chère , de chômage ,de santé , d’éducation ,de pénuries organisées d’énergie ,d’alimentation et d’accès à l’eau potable etc. etc.
Cette contestation doit réunir les salariés ,les chômeurs ,les étudiants ,les retraités ,les non-actifs les artisans et les commerçants,tout les personnels des services publics. les agriculteurs etc. etc.
Depuis des années nous ne vivons que des reculs sociaux pour soi disant mieux vivre. Depuis de années les soi-disant Elites ,avec l’aide de nos élus complaisants de droite comme de gauche mènent le pays ,voir la planète ,à sa perte .Ils sont incapables d’endosser cette responsabilité ,ou par bêtise ou par incompétence ou les deux à la fois , mais nous voilà aux portes de la guerre.Il devient évident que la contestation doit s’étendre du fonctionnement capitaliste de notre société à la démission du corps électoral au complet. .
GJ Poitiers
17. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 19 février, 06:30, par Laurence
LO se donne un air radical en affirmant :
“ce que redoute le Medef, c’est une grève qui prenne et dure dans un secteur, puis deux, puis trois… de sorte que cela paralyse une partie de l’économie et fasse perdre de l’argent à la bourgeoisie.”
https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/02/08/faire-reculer-macron-cest-possible_494176.html
Mais la CGT déclare exactement la même chose, en déclarant qu’« Il faut que le patronat perde de l’argent ». !!!
https://www.lefigaro.fr/social/retraites-l-intersyndicale-annonce-deux-nouvelles-journees-d-action-les-7-et-11-fevrier-20230131
1. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 20 février, 07:24, par Alex
Tout à fait d’accord. De plus LO reprend mot pour mot la théorie de Martinez : c’est la grève économique qui ferait gagner. Plus il y a de grévistes, plus le patronat perd de l’argent, à partir d’un certain niveau de perte, le patronat demande au gouvernement d’ouvrir des négociations. Le modèle serait 1936. Or en 36 c’est non pas la peur économique qui a fait céder le patronat, mais la peur politique de perdre le pouvoir.
18. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 19 février, 06:31, par Guillaume
Tout ce que propose LO c’est de faire réussir… l’intersyndicale, seul moyen selon LO de faire réussir la classe ouvrière :
« Les confédérations ont donné rendez-vous à l’ensemble du monde du travail le 31 janvier. Elles ont le pouvoir de fixer des dates, mais il dépend de chacun d’entre nous d’en faire un succès et un tremplin… »
https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/01/25/retraites-et-salaires-faire-encore-monter-la-pression_475591.html
19. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 19 février, 06:32, par Robert
Le NPA aussi écrit en 2020 :
« Parfois, au-delà des consignes des confédérations syndicales, se poursuivent des tentatives de continuer le mouvement qui, si elles peuvent représenter de expériences positives, ne sont pas parvenues à déborder les appareils syndicaux. »
https://nouveaupartianticapitaliste.org/arguments/entreprises/notre-vision-du-combat-syndical
20. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 19 février, 06:33, par Robert
Le PCF prétend que « L’intersyndicale est prête à durcir le mouvement, vers une grève reconductible dès le 7 mars »
https://www.humanite.fr/social-eco/reforme-des-retraites/l-intersyndicale-prete-durcir-le-mouvement-vers-une-greve-reconductible-des-le-7-mars-782328
C’est faux !
Même la seule CGT ne dit pas cela…
Elle parle seulement de « durcir le mouvement » et dit que « La CGT appelle l’ensemble des secteurs professionnels à décider des formes de reconduction de la grève dès le 7 mars. »
Aux « secteurs » de décider ! La CGT n’a pas décidé nationalement !
21. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 19 février, 06:33, par Florent
Lutte Ouvrière écrit que « ce qui pourrait surtout faire peur au gouvernement et au patronat serait que ces grèves soient décidées par en bas, qu’elles s’étendent comme une traînée de poudre et qu’elles débordent le cadre fixé par les directions syndicales. »
Lire ici :
https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/02/15/le-mouvement-doit-se-developper-et-se-renforcer_504950.html
Déborder le cadre, est décidément le rêve de l’organisation Lutte ouvrière.
On croirait que la lutte de classe est un liquide dans un vase, récipient qui doit être trop plein pour… déborder…
Mais l’image est mensongère ! Elle couvre une politique de trahison des intérêts prolétariens qui consiste à remplir le vase des appareils syndicaux en prétendant qu’une fois pleins ceux-ci déborderont !!!
22. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 20 février, 07:09, par Florent
L’intersyndicale mène le mouvement des retraites pour la énième fois, et une fois de plus dans le mur !
23. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 20 février, 07:10, par Florent
Les gauches syndicales nous parlent de « mobiliser », « développer la lutte », « approfondir la mobilisation », « faire pression » sur les dirigeants syndicaux, ou sur les patrons, ou encore sur le gouvernement. Comme si, en faisant pression sur un bouc, on allait lui faire donner du lait ! Comme si en faisant pression sur des traitres sociaux, ils allaient revenir de notre bord, même par calcul !
24. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 20 février, 07:11, par Robert
Une lutte sociale n’est pas victorieuse parce qu’elle a fait pression sur les adversaires mais parce que ceux-ci pensent perdre plus en ne reculant pas. Et ils peuvent perdre plus quand la lutte les menace de perdre… le pouvoir !
La première étape pour que les patrons perdent le pouvoir sur la société est que les travailleurs prennent le pouvoir sur leur lutte et que les bureaucraties le perdent.
25. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 23 février, 07:20, par Florent
Pendant que les syndicats font semblant que la lutte des classes ce n’est qu’une lutte économique, la marche à la guerre montre le contraire et les syndicats font semblant de ne pas la voir.
La marche à la guerre mondiale se poursuit. Les deux blocs se réunissent pour la diriger. Le président américain Joe Biden rencontre ce mercredi à Varsovie le groupe de neuf dirigeants des pays de l’Otan d’Europe centrale et de l’Est. Poutine doit rencontrer le chef de la diplomatie chinoise dans la journée.
https://www.bfmtv.com/international/europe/ukraine/en-direct-guerre-en-ukraine-face-a-poutine-biden-rassure-les-dirigeants-d-europe-de-l-est-a-varsovie-kiev-espere-une-visite-de-macron-en-mars_LN-202302220034.html
26. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 23 février, 07:21, par alain
La France aussi se prépare à la guerre mondiale
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/sete/conflit-de-haute-intensite-debarquement-a-sete-on-vous-dit-tout-sur-l-exercice-militaire-qui-va-mobiliser-7000-soldats-en-occitanie-2718186.html
https://www.defense.gouv.fr/terre/actualites/orion23-pole-national-operations-aeroportees-au-coeur-montee-puissance-11e-bp
https://www.midilibre.fr/2023/02/22/les-gens-vont-voir-des-avions-rafales-larguer-des-parachutistes-loperation-orion-debarque-ce-dimanche-en-occitanie-11016358.php
https://www.entreprendre.fr/la-france-et-leconomie-de-larmement-qui-veut-la-paix-prepare-la-guerre/
https://la-chronique-agora.com/troisieme-guerre-mondiale-a-t-elle-deja-commence/
https://www.wsws.org/fr/articles/2023/01/24/ozcf-j24.html
27. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 23 février, 07:29, par Robert
L’extrême gauche opportuniste sert de caution aussi aux réformistes politiques.
Le NPA soutient tellement la stratégie des centrales syndicales qu’il ne se permet pas de la discuter en aucune part !
https://lanticapitaliste.org/actualite/politique/partir-des-7-et-8-mars-bloquons-le-pays-partout-et-en-meme-temps
28. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 25 février, 07:48, par alain
Plus de 10 000 adhésions à la CGT, 10 000 à la CFDT, 5 000 pour Force ouvrière,… À écouter les représentants syndicaux, leurs organisations ont le vent en poupe depuis les mobilisations records du mois de janvier contre la réforme des retraites, celle du 31 janvier, tout particulièrement, avec 2,5 millions de personnes dans les rues, selon les syndicats...
Chez Europe 1 le 10 février, Philippe Martinez s’enorgueillissait que son syndicat ait « dépassé les 10 000 nouvelles adhésions en un mois ». Même son de cloche chez Laurent Berger qui annonçait un bond de 10 000 adhésions en janvier, 7 000 demandes sur la seule dernière semaine quand, « d’habitude, c’est 3 000, un peu moins que ça chaque semaine », précisait-il sur RTL le 1er février. Force ouvrière se félicite également de 5 000 adhésions en plus sur la même période, rapporte encore l’antenne du groupe M6. Sur France Bleu, l’Union nationale de syndicats autonomes (UNSA), aussi, se gargarise d’avoir retrouvé en janvier 2023 le niveau d’adhésion de 2019, avant la crise sanitaire, avec une augmentation de 2 000 adhérents en quatre ans.
Leur tromperie marche ? Pas si sûr... On entend plutôt les travailleurs dirent que le gouvernement se moque des mobilisations syndicales et qu’il faudrait plutôt un retour en force des gilets jaunes !
29. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 26 février, 05:49, par Guillaume
Comme lors des grèves retraite et autres des années précédentes, ils nous disent que « nous avons gagné la bataille de l’opinion ». Mais ils ne nous disent pas comment renverser le rapport de forces contre les capitalistes ! Les fois précédentes aussi, selon eux, nous avions gagné la bataille de l’opinion et perdu la bataille tout court !
30. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 26 février, 05:49, par Kb
Dès qu’on leur dit qu’il faut lier entre eux tous les combats, celui des retraites et celui de la misère qui monte, celui des emplois, celui de la pandémie, celui de la guerre, celui contre la dictature qui monte et contre le fascisme, les appareils réformistes nous disent que nous voulons noyer le combat des retraites, comme s’il n’y avait pas une seule et même contre-révolution sociale en marche
31. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 27 février, 07:21, par WSWS
En répandant l’illusion que les travailleurs peuvent faire pression sur les appareils syndicaux et en cachant le soutien de ces appareils pour la guerre de Macron en Ukraine, LO tente d’empêcher les travailleurs de les déborder et de construire d’autres organisations de lutte, à la base. Dans la déclaration « Pour les retraites et les salaires, pour une véritable riposte ouvrière », LO dit que la réforme des retraites « a réussi à construire l’unité syndicale contre leur réforme. Et, alors qu’ils misaient sur une certaine résignation, ils ont suscité la colère dans le monde du travail. »
En fait, l’opposition des dirigeants syndicaux à la réforme des retraites de Macron n’est que superficielle et cynique. Ils ont négocié cette réforme pendant des mois avec Macron, et ils soutiennent la guerre menée par Macron. Ils appellent des manifestations car ils craignent d’être débordés par la base. Mais en même temps, ils négocient en coulisse avec l’État et ils s’opposent à une entrée des cheminots, des raffineurs et d’autres travailleurs en une grève reconductible qui pourrait provoquer une explosion sociale en France et à travers l’Europe.
https://www.wsws.org/fr/articles/2023/02/24/ucpu-f24.html
32. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 28 février, 06:41, par Florent
« Alors, se battre pour faire vivre la démocratie ouvrière dans les syndicats doit être un combat essentiel pour les révolutionnaires. » déclare Mercier dirigeant de LO et ex bureaucrate CGT
https://www.lutte-ouvriere.org/publications/brochures/renverser-le-capitalisme-une-necessite-discours-de-jean-pierre-mercier-au-meeting-du-8-octobre-paris-419858.html
Mais ni lui ni les autres camarades de LO parvenus à des fonctions dans la CGT n’y mènent aucun combat et s’y taisent plus que les autres par tactique d’organisation !
33. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 28 février, 06:42, par gauche communiste
Les pseudo groupes trotskistes piègent la lutte des travailleurs
https://fr.internationalism.org/content/10875/lutte-ouvriere-et-revolution-permanente-deux-artisans-du-sabotage-des-luttes
34. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 1er mars, 04:55, par toto
Si l’objectif n’est pas de « déborder » les réformistes, c’est quoi ?
35. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 1er mars, 04:57, par Robert
L’objectif formulé en termes de « déborder les réformistes » sous-entend qu’ils feraient partie intégrante du mouvement ouvrier alors que désormais ils sont un pilier des classes dirigeantes capitalistes.
Déborder suppose de grimper au sein du réformisme, notamment du syndicalisme et du parlementarisme.
On ne dirait pas « déborder les capitalistes », n’est-ce pas ?
On dirait les démasquer et les renverser !
Eh bien il en va de même pour les réformistes : les démasquer et les renverser !
Cela suppose de construire la véritable alternative : les conseils ouvriers révolutionnaires comme embryon de l’Etat ouvrier.
La phase qui précède doit être la mise en contradiction par les révolutionnaires entre les aspirations des travailleurs et les fausses perspectives révolutionnaires.
36. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 1er mars, 05:01, par alain
Dans l’organisation « Révolution Permanente », la stratégie est aussi :
« faire l’expérience de la stratégie de l’interfédérale avant de décider de la déborder »…
https://www.revolutionpermanente.fr/Faut-il-interpeller-les-directions-syndicales-Debat-chez-les-cheminots-en-lutte-15340
37. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 1er mars, 05:07, par Laurence
L’extrême gauche opportuniste préfère employer le terme extrêmement vague de « déborder le cadre » prétendant ainsi préserver ses positions syndicales mais en fait devenant la roue gauche du réformisme.
38. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 1er mars, 05:08, par lucifer
LO prétend que les journées d’action renforcent la confiance des travailleurs dans leur propre force.
« Ces journées d’action sont un tremplin utile pour que le monde du travail retrouve confiance en lui. »
https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/02/15/le-mouvement-doit-se-developper-et-se-renforcer_504950.html
C’est complètement faux !
39. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 1er mars, 05:08, par lucifer
Dans le même texte, on peut lire :
« Mais ce qui pourrait surtout faire peur au gouvernement et au patronat serait que ces grèves soient décidées par en bas, qu’elles s’étendent comme une traînée de poudre et qu’elles débordent le cadre fixé par les directions syndicales. »
Mais déborder en quoi et sur quoi ni vers quoi, LO ne le dit pas…
40. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 2 mars, 07:33, par un lecteur
Les syndicats se radicalisent ?
Penses tu ?
« Les centrales misent aussi sur des initiatives en forme de "coups d’éclat", à l’image de la performance des danseurs de l’Opéra de Paris ou le jet des robes des avocats en 2019. "On va essayer d’avoir des actions diversifiées, y compris le soir et le week-end, car on sait que tout le monde ne se mettra pas en grève", ajoute Benoît Teste, secrétaire général de la FSU, premier syndicat de l’enseignement. »
https://www.francetvinfo.fr/economie/retraite/reforme-des-retraites/reforme-des-retraites-comment-les-syndicats-comptent-riposter-pour-forcer-le-gouvernement-a-reculer_5592015.html
41. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 3 mars, 07:00, par lucifer
Pour LO, ce sont les journées d’inaction syndicale qui sont en train de tirer la classe ouvrière du marasme :
« Après des années de reculs, de précarisation, de perte de confiance dans leur force collective et même de la conscience d’appartenir à une même classe sociale, les travailleurs partent de loin. La réussite des cinq journées de mobilisation a déjà permis à ceux qui y ont participé de prendre conscience qu’ils n’étaient pas tout seuls. »
https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2023/02/25/reforme-des-retraites-vers-un-reveil-de-la-combativite-ouvriere_521780.html
Les lieutenants ouvriers de la classe capitaliste sauveraient la lutte des classes ? Balivernes !
42. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 3 mars, 19:48, par Alex
Si on traduit ces propos de LO, du jargon stalinien vers le Français, LO voulait dire :
« Après des années de nos reculs idéologiques, de la précarisation et l’exclusion par nos soins des vrais révolutionnaires, de notre perte de confiance dans la classe ouvrière et malgré cela dans notre capacité d’être intégrés dans la bureaucratie syndicale (une pensée pour J-P Mercier), nous, militants de LO partions de loin dans notre marche vers le réformisme. La réussite des cinq journées de mobilisation a déjà permis à ceux de LO qui y ont participé de prendre conscience qu’ils n’étaient pas tout seuls, mais au chaud aux côtés de la bureaucratie syndicale. »
Tout cela est bien résumé par l’abréviation stalinienne : renforçons l’unité de la classe ouvrière.
43. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 5 mars, 05:32, par alain
Même s’il y avait beaucoup plus de manifestants ou de grévistes le 7 mars que pour une vraie grève, cette dernière ferait bien plus peur aux classes dirigeantes surtout si elle est contagieuse et autogérée par les grévistes.
44. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 6 mars, 05:19, par Florent
Il n’est pas indispensable qu’une mobilisation soit massive ni déborde les syndicats pour que les travailleurs (ou une partie d’entre eux) s’auto-organisent en assemblées décisionnelles et en comités de grève. Il suffit de quelques militants décidés ayant gagné la confiance de leurs camarades de travail.
45. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 7 mars, 05:48, par alain
Beaucoup de salariés regrettent maintenant de ne pas avoir soutenu les gilets jaunes, conscients que, face à la casse des retraites, à l’inflation, à la récession, à la guerre, à la misère, les syndicats ne feront pas le poids. Pire même, tant que les syndicats tiendront le manche, les classes dirigeantes n’ont aucune raison d’avoir peur. Le 7 mars, c’est comme un jour férié supplémentaire, pas de quoi se faire craindre…
46. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 8 mars, 05:25, par Florent
Même si Macron retirait son projet sur les retraites, cela n’effacerait pas les multiples autres attaques qui passent en douce en même temps, dont la marche à la guerre, l’attaque des chômeurs, l’attaque contre le niveau de vie par l’inflation et la misère, la guerre pandémique, la destruction de la santé et celle des services publics, etc…Même si Macron retirait son projet sur les retraites, cela n’effacerait pas les multiples autres attaques qui passent en douce en même temps, dont la marche à la guerre, l’attaque des chômeurs, l’attaque contre le niveau de vie par l’inflation et la misère, la guerre pandémique, la destruction de la santé et celle des services publics, etc…
47. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 8 mars, 05:27, par alain
Les inégalités hommes/femmes ne se réduisent pas…
https://www.midilibre.fr/2023/03/03/la-lutte-contres-les-inegalites-hommes-femmes-au-plus-bas-depuis-20-ans-dans-le-monde-selon-la-banque-mondiale-11035743.php
Et ce n’est pas la journée d’inaction syndicale d’aujourd’hui en France qui va réellement pousser à les réduire ! D’autant que ces syndicats ôtent à l’action tout caractère international de lutte de classes.
48. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 8 mars, 05:29, par lucifer
Le NPA ne fait une petite surenchère que sur la durée
https://nouveaupartianticapitaliste.org/videos/olivier-besancenot-sur-bfm-tv-frappons-fort-ensemble-plusieurs-jours-de-suite
49. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 8 mars, 05:34, par Gj Poitiers
Le mouvement actuel dirigée par les réformistes avec l’aide de l’extrême gauche n’ a pas pour but de développer une conscience de classe c-a-d une conscience révolutionnaire mais bien au contraire de lutter contre celle-ci et de se prémunir de tout actes révolutionnaires de notre classe en distillant encore une fois le poison réformiste et ses illusions mortelles :
– 𝑹𝒆𝒏𝒇𝒐𝒓𝒄𝒆𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒊𝒍𝒍𝒖𝒔𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅𝒖 𝒑𝒂𝒓𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕𝒂𝒓𝒊𝒔𝒎𝒆 𝒆𝒏 𝒂𝒑𝒑𝒆𝒍𝒂𝒏𝒕 𝒂̀ 𝒇𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒑𝒓𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒆́𝒍𝒖𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒒𝒖’𝒊𝒍𝒔 𝒗𝒐𝒕𝒆𝒏𝒕 𝒃𝒊𝒆𝒏. 𝑩𝒓𝒆𝒇 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒔𝒂𝒖𝒗𝒆𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒓𝒆𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕𝒆𝒔, 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒅𝒆𝒗𝒐𝒏𝒔 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒆𝒏 𝒓𝒆𝒎𝒆𝒕𝒕𝒓𝒆 𝒂𝒖𝒙 𝒑𝒂𝒓𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒄𝒂𝒑𝒊𝒕𝒂𝒍𝒊𝒔𝒕𝒆𝒔 ! 𝑳𝒆 𝒎𝒐𝒖𝒗𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒂𝒄𝒕𝒖𝒆𝒍 𝒑𝒂𝒓𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕𝒂𝒓𝒊𝒔𝒆 𝒍’𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒐𝒖𝒗𝒓𝒊𝒆̀𝒓𝒆 𝒆𝒏 𝒑𝒓𝒐𝒑𝒐𝒔𝒂𝒏𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒑𝒐𝒍𝒊𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝒑𝒓𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏 !
– 𝑷𝒓𝒐𝒎𝒐𝒖𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒖𝒏𝒆 𝒏𝒐𝒖𝒗𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒖𝒏𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒈𝒂𝒖𝒄𝒉𝒆 𝒆𝒏 𝒗𝒖𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒑𝒓𝒐𝒄𝒉𝒂𝒊𝒏𝒆𝒔 𝒆́𝒍𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒒𝒖𝒊 𝒂𝒖𝒓𝒂𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆́𝒇𝒆𝒏𝒅𝒖 𝒏𝒐𝒔 𝒓𝒆𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕𝒆𝒔 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒔𝒚𝒏𝒅𝒊𝒄𝒂𝒕𝒔 𝒔𝒊𝒆̀𝒈𝒆𝒏𝒕 𝒂𝒖𝒙 𝑪𝑶𝑹 𝒆𝒕 𝒂𝒖𝒙 𝒅𝒆𝒖𝒙 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒆𝒊𝒍𝒔 𝒅’𝒂𝒅𝒎𝒊𝒏𝒊𝒔𝒕𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆𝒔 𝒅𝒆𝒖𝒙 𝒇𝒐𝒏𝒅𝒔 𝒅𝒆 𝒑𝒆𝒏𝒔𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒑𝒖𝒃𝒍𝒊𝒄 !
L’orientation des syndicats et de la gauche est d’encadrer avec ce mouvement le peuple travailleur pour éviter une explosion sociale de type Gilets Jaunes qu’ils ont combattu à l’époque, sauvant ainsi Macron et le pouvoir capitaliste qu’ils sont ensuite encore fait élire au nom de la lutte contre l’extrême droite !
Voilà pourquoi le mouvement actuel est aux antipodes du mouvement des Gilets Jaunes même si certains Gilets Jaunes suivent ou appellent à suivre les directions syndicales ! Voilà pourquoi le pouvoir ne reculera car il sait qu’il a à faire à des gens qui sont intégrés à ce même pouvoir !
Et c’est derrière cette politique que LO serre les rangs derrière la CGT et appelle les travailleurs à lui faire confiance et à la suivre ! Autrement dit, LO appelle les travailleurs à manifester pour faire pression sur les parlementaires et non à agir en tant que seule classe révolutionnaire cad celle qui est capable de renverser le capitalisme ! A l’union sacrée de LO avec la Bourgeoisie française en s’alignant derrière l’intersyndicale, répond celle du NPA qui n’est pas en reste puisqu’il organise avec la NUPES une nouvelle Union de la Gauche qui ne se sera pas moins une tromperie que les toutes les autres unions de ce type et que les gouvernement de gauche qui en sont sorties !
LO et NPA ne sont plus que des ailes gauche de la bureaucratie syndicales qui cache leur propre démission politique en soutenant avec des phrases pseudo radicale une politique anti lutte de classe des appareils syndicaux intégrés au capitalisme !
La radicalisation ne viendra ni de l’intersyndicale ni de ses alliées ouverts ou non, ni des pseudos AG tenues par elle par une fraction de l’intersyndicale ni de leurs actions fussent-elles des actions de blocage (le blocage n’étant pas l’occupation d’usine comme en 36 ou 68) ! Même en armes, un réformiste reste un réformiste ! Il n’a nullement l’intention d’abattre le capitalisme malgré certaines phrases pompeuses empruntes de radicalité car ce courant qu’il soit syndicale ou politique refuse de s’appuyer sur l’auto-organisation de la classe ouvrière et du peuple travailleur en vue d’instaurer le pouvoir du peuple travailleur sur les capitalistes !
Seul le prolétariat appuyé par le peuple le travailleur peut radicaliser le mouvement en renouant avec la lutte et révolutionnaire sur les bases de l’auto-organisation et d’un programme d’action révolutionnaire ! Et cela commence par rompre avec le réformisme et de prendre la direction des luttes qui doivent être contrôlées par le prolétariat et le peuple travailleur eux-mêmes !
50. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 8 mars, 05:37, par Robert
Les appareils réformistes se rengorgent sur le nombre de participants mais il ne s’agit que d’un seul jour ! Le mouvement des gilets jaunes a fait peur aux classes dirigeantes sans entrainer autant de salariés ! Le nombre n’est pas l’essentiel, ce qui compte c’est la remise en cause de toutes les institutions capitalistes !
51. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 9 mars, 07:26, par Robert
Débordés, les partis et syndicats réformistes ? Ils ont très bien su s’adapter même à des révolutions. Pire même, ils ont su diriger des soviets en Russie (1917) comme en Allemagne (1918) et d’autres révolutions (Espagne par exemple). Ils y étaient majoritaires ! Bien sûr, ils ont su aussi diriger des grèves générales. Tout cela pour trahir les révolutions comme les grèves.
La position des travailleurs révolutionnaires doit être toujours en avant des réformistes, proposant les conseils et comités quand ils n’en veulent pas.
Ils doivent même être "deux pas en avant des masses", comme le disait Lénine.
Les extrême gauche opportunistes sont derrière les masses... et accrochés aux basques des réformistes !
52. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 10 mars, 07:10, par Gj Poitiers
Il y a grève et grève comme il y a blocage et blocage.
Les grèves dirigées par les syndicats sont des écoles du réformisme et parlementarisme l’action ouvrière dont la finalité est de faire pression sur le vote des parlementaires. C’est d ailleurs l’objectif de l intersyndicale soutenue par l’extrême gauche qui ne le dénonce même pas. La grève reconductible qui apparaît plus radicale que les journées de 24 est une tromperie puisque l’objectif est le même. La grève est l’école de la lutte de classe quand celle-ci s appuie sur l auto-organisation ouvrière et permet à notre classe de faire l expérience politique de diriger une lutte, la préparant a l’exercice politique du pouvoir.
Il va de même pour les blocages. Le blocage économique n effraie pas la bourgeoise tant que le blocage n est pas l’occupation des lieux de production, des administrations et lieux de pouvoir pour y contester le pouvoir de la bourgeoisie en y érigeant des conseils ouvriers. C est pas le pays qu il faut bloquer mais le parlement, le sénat, la présidence... mais nos spécialistes du blocage ne veulent pas de ce blocage. Car cela suppose l’auto-organisation est l’intervention de notre classe sur le terrain politique cad sur le terrain de la lutte de classe car toute lutte de classe est avant tout politique.
Alors peu importe en fait la méthode, le plus important est de savoir qui dirige et dans quel but. Les GJ bien moins nombreux ont bien plus fait trembler le pouvoir même sans grève et sans être des millions a défiler aux processions syndicales car il s en prenait directement au pouvoir et était une lutte de classe. Ce que n’est pas le mouvement des retraites...
53. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 10 mars, 07:13, par Florent
Les syndicats et la gauche essaient de faire croire que la suite va faire céder Macron...
https://www.bfmtv.com/politique/gouvernement/7-mars-pourquoi-la-gauche-compte-sur-la-greve-reconductible-pour-faire-plier-le-gouvernement_AN-202303070016.html
54. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 10 mars, 07:15, par alain
Depuis 1968, ce sont toutes ces illusions sur le syndicalisme qui ont permis à la bourgeoisie de saboter et de conduire toutes les luttes ouvrières à la défaite.
https://fr.internationalism.org/book/export/html/3117
55. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 11 mars, 05:17, par Florent
L’organisation prétendument révolutionnaire trotskiste Lutte Ouvrière et les journées d’action des bureaucraties syndicales
https://www.matierevolution.fr/spip.php?breve1130
https://www.wsws.org/fr/articles/2023/02/24/ucpu-f24.html
56. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 12 mars, 07:21, par Robert
Les réformistes n’ont rien à dire de la chute financière et bancaire qui suit la chute d’une petite banque américaine, chute qui se propage en Europe...
https://investir.lesechos.fr/marches-indices/les-points-bourse/la-chute-du-secteur-bancaire-americain-se-propage-a-leurope-le-cac-40-en-baisse-de-plus-de-1-1914027
57. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 12 mars, 07:24, par alain
La révolte gronde partout dans le monde mais les réformistes sont tous des nationalistes et ne prétendent qu’à des "solutions nationales" comme si cela avait un sens dans un monde entièrement frappé par l’effondrement du système mondial.
58. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 13 mars, 05:22, par alain
A Lutte ouvrière, pas l’ombre d’une critique des stratégies de défaite de l’intersyndicale
https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/03/08/continuer-la-lutte-jusqua-faire-reculer-macron-et-le-grand-patronat_540036.html
59. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 13 mars, 05:23, par Guillaume
LO affirme qu’aussi inoffensives qu’elles paraissent, on ne peut pas exclure qu’un grand mouvement social y compris révolutionnaire soit issu de journées d’action syndicales. C’est un peu comme dire qu’un tout petit souffle de vent peu pousser les nuages au point de causer le foudroiement d’un arbre ! De là à souffler tout doucement pour provoquer la foudre, il n’y a qu’un pas que font aisément cette extrême gauche.
60. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 18 mars, 05:50, par toto
L’édito débute par le mouvement cheminot de 2018. Peux-tu me rappeler ce que cela a été ?
61. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 18 mars, 05:51, par Robert
Bonne idée ! En voici une petite chronologie :
https://matierevolution.org/spip.php?article6021
62. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 18 mars, 11:07, par Chili1973 un avertissement
’Les appareils réformistes ne doivent pas être poussés ni radicalisés ni débordés mais renversés et c’est une étape indispensable du renversement de l’ordre capitaliste !
Ils n’ont pas été débordés dans l’Allemagne de 1919, ni dans l’Espagne et la France de 1936, ni au Chili, ni en Afrique du sud, tous pays où pourtant la lutte prolétarienne s’est nettement radicalisée mais où aucun parti révolutionnaire n’a pu renverser l’influence réformiste. Dans aucun de ces pays, la radicalisation, bien réelle, des masses n’a suffi à susciter un tel parti et donc à contester au sein des masses l’influence des partis et syndicats réformistes.
La thèse du « débordement » n’a rien de marxiste, rien de léniniste, ni de trotskiste. Elle insiste sur la radicalisation des masses mais ce n’est pas pour développer des notions révolutionnaires sur l’autonomie des conseils ouvriers’
63. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 24 mars, 05:01, par WSWS
Une discussion récente entre deux dirigeants du RP (Révolution permanente), Juan Chingo et Romaric Godin, publiée sur son site Internet et intitulée « La France à la veille d’une grève de masse ? »
Chingo et Godin ont avoué que des millions de personnes se mobilisent en France, mais ont insisté que la situation n’était pas révolutionnaire. Godin a déclaré : « Je ne considère pas que l’insurrection de masse soit l’hypothèse la plus probable, même si le mouvement fera nécessairement émerger ses propres potentialités qui peuvent nous surprendre. Je crois que l’enjeu est à la construction d’un mouvement social durable et implanté ».
« La situation n’est pas révolutionnaire, je suis d’accord avec ce constat », a réagi Chingo. Pour lui, les grèves n’ont pas à renverser le capitalisme, mais à s’adapter à la domination bourgeoise : « Développement de la grève générale et développement de l’auto-organisation des masses dessinent ainsi un même horizon : celui du développement d’un authentique contre-pouvoir au pouvoir de la bourgeoisie. ».
Cet échange révèle à sa façon les défis politiques posés aux travailleurs. Objectivement la situation est révolutionnaire : le capitalisme s’enfonce dans la guerre, les gouvernements sont discrédités, et les masses luttent. Mais les appareils syndicaux et les partis tels que RP, qui conservent le contrôle juridique et, dans une certaine mesure politique des grèves, rejettent toute mesure révolutionnaire. Ils étouffent les travailleurs avec des négociations impuissantes avec des politiciens bourgeois comme Macron, qui foulent l’opinion aux pieds afin de faire la guerre et appauvrir les masses.
https://www.revolutionpermanente.fr/La-France-a-la-veille-d-une-greve-de-masse-Entretien-avec-Juan-Chingo-et-Romaric-Godin
https://www.wsws.org/fr/articles/2023/03/14/zxrc-m14.html
64. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 25 mars, 05:13, par alain
Pourquoi la dixième journée d’action syndicale serait plus efficace que la neuvième ? Pour rien mais pourquoi le nième échec de cette stratégie de l’intersyndicale devrait faire changer d’avis ces réformistes ? Pour rien !
L’intersyndicale est sans limite pour ce qui est d’épuiser inutilement les marcheurs et les grévistes
https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/03/24/reforme-des-retraites-l-intersyndicale-appelle-a-une-dixieme-journee-de-mobilisation-le-28-mars_6166803_823448.html
65. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 1er avril, 05:13, par Guillaume
Sophie Binet à la place de Martinez à la tête de la CGT, cela ne change rien ! C’est le même appareil bureaucratique avec les uns et les autres. Martinez a été contesté mais par d’autres bureaucrates, pas par la base ouvrière qui n’a aucune voix au chapitre dans l’élection du secrétaire général.
66. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 2 avril, 05:29, par Florent
La contestation de Martinez par une partie de l’appareil CGT n’a jamais été jusqu’à reconnaitre qui était ce personnage…
https://www.matierevolution.fr/spip.php?article6131
…ni à reconnaitre qu’il a fait élire Macron bien que celui-ci annonçait déjà sa « réforme » des retraites….
https://www.matierevolution.fr/spip.php?breve969
https://www.matierevolution.fr/spip.php?article6751
67. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 2 avril, 05:45, par Gj Poitiers
Plus de deux mois de luttes dirigées par l’intersyndicale et ses relais dans tout le pays qui ont marché derrière elle sans contester une seule fois son orientation et ses méthodes d’organisation ( pas d’AG souveraines et décisionnelles, pas de coordinations) et de "lutte" (pétition, marches festives, parlementarisation de l’action ouvrière, politique de pression sur les élus pour les obliger à bien voter, interpellation de Macron...) pour accoucher d’un 49.3 et d’une demande de médiation !
L’intersyndicale a bien mener une lutte de classe mais pas contre la bourgeoisie, elle l’a menée contre le peuple travailleur pour l’épuiser et éviter une véritable confrontation de classe entre le prolétariat et la haute bourgeoisie financières, son gouvernement et son Etat !
Et bien sur pas un de ses soutiens ne débat de pourquoi le gouvernement ne recule pas et au contraire attaque et réprime encore plus fort ! Car avoir le débat sur les raisons de cet échec programmé que nous avions annoncé ne fait nullement partie de leurs objectifs pour comprendre pourquoi le mouvement actuel se trouve dans une impasse. Ce serait faire l’aveu de leur propres echecs à soutenir un faux ami dont l’objectif dès le début était d’éviter toute réelle lutte de classe en faisant croire à l’immense masse de travailleurs qu’il suffit de faire pression sur les syndicats pour avoir une bonne politique alors que pour mener une lutte de classe, il faudra les renverser politiquement, conditions sine qua non pour avancer une auto-organisation et lutte ouverte pour le renversement du pouvoir bourgeois dans ce pays !
Pour mener une lutte de classe contre les classes dirigeantes, les travailleurs et le peuple travailleur ne pourront que compter sur eux même ! Pour avancer vers la révolution, il nous faudra combattre tant le parlement que les syndicats !
La révolution, ce sont des comités du peuple travailleur et l’armement général du peuple dont toutes ces organisations ne veulent surtout pas et combattent avec acharnement l’idée ou toute velléité de mise en application !
68. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 5 avril, 06:57, par Florent
Quand la Fraction s’interroge sur les politiques syndicales, cela ne va pas bien loin :
« à la base, on s’interroge et même on se méfie. Nous sommes en phase avec cette déléguée au congrès de la CGT qui s’est faite notre porte-parole en interpellant le secrétaire général sortant : « Camarade Philippe Martinez, qui t’a donné mandat pour parler de médiation alors que les travailleurs sont dans la rue ? » Borne affirme ne rien vouloir lâcher sur les retraites, alors que discuter ? Cela devrait être aux grévistes, aux manifestants, aux participants aux blocages, à nous toutes et tous qui continuons à contester sa politique de décider. Démocratiquement. »
Pour conclure :
« L’heure n’est pas à la relâche. Bien au contraire ! L’intersyndicale a décidé d’une prochaine date de mobilisation jeudi 6 avril. Il faudra descendre à nouveau massivement dans les rues, en grève : ce sera notre réponse… »
La réponse de la Fraction, c’est de suivre encore et toujours l’intersyndicale…
https://www.convergencesrevolutionnaires.org/Encore-et-toujours-luttons-jusqu-au-retrait?navthem=1
Ils appellent cela « poursuite du bras de fer » mais le bras de l’intersyndicale (comme de la Fraction) est plutôt mou…
69. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 13 avril, 05:11, par alain
Le discours creux d’Arthaud sur la nécessité de faire « plier » Macron a l’avantage, pour LO, que personne ne sait ce que cela veut dire. Tout en sonnant « militant », il n’engage en fait LO à rien. Les grèves qu’elle propose vaguement seraient compatibles avec l’appareil syndical organisant quelques grèves d’une journée pour isoler les luttes ouvrières usine par usine, tout en laissant l’État réprimer les grèves et réquisitionner les grévistes pour les contraindre légalement à reprendre le travail.
Tout en se vantant d’avoir fait « plier » Macron, LO avance l’argument démoralisé selon lequel il est en fait très difficile de lutter contre le capitalisme, parce que l’État capitaliste est si fort. Ainsi, la classe ouvrière ne peut faire pression sur l’État pour qu’il modifie ses politiques que par le biais de manifestations symboliques contrôlées par les bureaucraties syndicales.
En effet, la déclaration de la LO conclut : « Alors, le bras de fer est là, il faut le mener jusqu’au bout. Le combat n’est pas facile car la bourgeoisie, même richissime, est déterminée à ne rien céder. Alors, oui, la bourgeoisie et Macron ne veulent pas céder. Eh bien, à nous de faire preuve d’autant de détermination dans le combat ! »
La perspective avancée par la LO est en faillite. S’il est actuellement impossible de lancer une grève générale, malgré le soutien d’une grande majorité de travailleurs à une telle grève, c’est principalement à cause de la faillite et de la lâcheté politique de ces organisations de pseudo-gauche. La mobilisation de la classe ouvrière dans la lutte contre Macron dépend de l’armement politique de la classe ouvrière pour écarter la rhétorique vague et démoralisante de groupes comme LO.
70. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 15 avril, 05:20, par Robert
Que dit Lutte ouvrière des journées d’inaction syndicale sans efficacité et sans auto-organisation ?
« Chaque journée de mobilisation supplémentaire grandit et renforce notre camp. »
https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/04/12/rien-ne-peut-remplacer-notre-mobilisation_609625.html
C’est faux ! Chaque journée inutile et inefficace augmente la démoralisation. Chaque journée d’inaction et d’inorganisation autonome des travailleurs affaiblit le prolétariat.
71. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 18 avril, 04:14, par Kb
https://poitiersanticapitaliste.org/reforme-des-retraites-acte-12-cest-par-la-rue-quon-les-fera-plier/?utm_source=mailpoet&utm_medium=email&utm_campaign=les-newsletter-total-derniers-articles-npa-poitiers_1
Le pouvoir vacille, du moins selon le NPA 86.
Comme c’est étrange, les forces de répression continuent pourtant de suivre les ordres comme l ensemble de l’appareil d Etat. Le pouvoir n’est pas confronté non plus à une dualité de pouvoir avec des comités qui contestent son pouvoir. Pour le NPA, il faut faire plier Macron sur les retraites sans faire tomber le régime politique bourgeois. Par contre, rappeler comment les travailleurs maliens ont fait vaciller la France impérialiste ? Que nenni. Il faudrait pas s’inspirer des prolétaires africain pour ces militants de l’anti racisme politique dont les prolétaires noirs ne sont que des victimes mais non une classe révolutionnaire... pas plus que ce NPA ne s’inspire du Sri Lanka ou le peuple a quand même réussi a chasser son président grâce a leur auto-organisation.
Derrière le slogan « Macron a déjà perdu mais on n’a pas encore gagné », le NPA cache les raisons de la défaite de l’intersyndicale liée a la démocratie bourgeoise dont la haute bourgeoisie n’a plus besoin a terme…
72. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 16 juillet, 05:50, par Florent
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Les media étudient comment on peut perdre une grève
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-pieds-sur-terre/comment-perdre-une-greve-2797462
La dirigeante de la CGT estime avoir gagné !!!
https://www.lepoint.fr/societe/retraites-sophie-binet-assure-que-les-syndicats-n-ont-pas-perdu-16-06-2023-2524743_23.php
73. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 29 juillet, 05:05, par alain
Beau succès syndical !
Gauche et extreme gauche syndicale et politique ont réussi à faire croire que tout est de la faute de macron
74. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 29 juillet, 05:07, par Laurence
Ils avaient dit pareil avec sarkosy
75. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 6 août, 05:33, par Laurence
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Vous rappelez-vous qu’ils disaient qu’ils allaient bloquer la France ? Ils n’ont rien bloqué du tout !
76. Quand les appareils réformistes (politiques et syndicaux) seront-ils débordés par la montée ouvrière ?, 7 août, 19:03, par Robert
La bureaucratie syndicale sort renforcée de la defaite ouvrière dont elle a caché la responsabilité ce qui en fait une double défaite à la fois pour le rapport de forces et pour la conscience ouvrière.
C’est l’exact inverse des gilets jaunes.