Assassinat de Nahel : le parti "Révolution permanente" s’en remet, contre Lénine et Trotsky, aux bureaucraties syndicales

Le groupe Révolution permanente, qui par le nom choisi pour son parti semble se réclamer de Trotsky, se sépare de Lénine et Trotsky sur une question fondamentale : la nature de classe des directions syndicales.

On lit dans l’article Face aux violences policières, nous devons peser par la grève ! un bon début, invitant les syndicats à dire leur mot dans les actions de protestations contre l’assisssanat de Nahel par la police :

Le Réseau pour la Grève Générale refuse la logique selon laquelle les syndicats ne devraient se préoccuper que des retraites et des salaires, et pas de ce qui arrive à la jeunesse et aux travailleurs-euses dans les quartiers où on habite. Pour exiger justice et vérité pour Nahel et tous-tes les blessé-e-s, mutilé-e-s et tué-e-s par la police, dans les quartiers et dans les manifestations, nous devons peser de toutes nos forces et avec nos moyens d’actions les plus forts, notamment la grève.

Malheureusement, on est déçu par la conclusion :

Les confédérations doivent prendre clairement position en soutenant la révolte des quartiers et en proposant une perspective d’ensemble pour en finir avec le cours autoritaire et sécuritaire.

Car depuis qu’elles sont entrées en 1914 dans l’Union sacrée (elles n’en sont jamais sorties) les confédérations syndicales ont bien pris leurs responsabilités, elles soutiennent l’armée et la police de l’Etat bourgeois dans toutes leurs sales besognes !