mardi 10 mars 2020
La Péninsule italienne ne sera pas longtemps restée coupée en deux. Moins de quarante-huit heures après la mise en place de mesures de confinement des habitants de la Lombardie, ainsi que de quatorze provinces du nord de la Péninsule, le président du conseil italien, Giuseppe Conte, a annoncé lundi 9 mars au soir, depuis la salle de presse du Palais Chigi et dans une ambiance d’extrême gravité, la généralisation des restrictions à l’ensemble du pays, jusqu’au 3 avril : « Nous allons tous devoir renoncer à quelque chose », a-t-il prévenu, avant d’annoncer cette mesure sans précédent, en temps de paix, dans une société démocratique.
Aucune fuite dans la presse, cette fois, et pas l’ombre d’une déclaration politique dissonante à l’horizon : l’heure est à l’unité nationale. Le changement d’ambiance, en quelques heures, est saisissant. A compter de mardi matin, ce sont donc 60 millions de personnes qui sont invitées à restreindre le plus possible leurs mouvements, et tous les rassemblements sportifs ou culturels qui sont annulés.
L’armée quadrille, ferme la circulation et la contrôle. Tout déplacement doit être justifié et toute fausse justification est imputée comme crime d’Etat !!!
On commence à voir la couleur de la réaction des classes possédantes qui est une réaction face à la crise économique et sociale qui vient plus que face à un désastre sanitaire !!!