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Prolétaires d’Afrique et de France, unissons-nous !!!

mardi 15 juin 2021, par Alex, Robert Paris

La mainmise impérialiste sur l’Afrique, c’est celle des exploiteurs des travailleurs des pays impérialistes !!!

Prolétaires d’Afrique et de France, unissons-nous contre nos ennemis communs !!!

Suite à un n-ième coup d’Etat militaire au Mali, le président Macron a annoncé la fin de l’opération militaire Barkhane et la « transformation » de la présence française au Mali. Cela fait suite aussi à la mort du principal allié de la France en Afrique, le dictateur du Tchad. Cela fait surtout suite à une véritable révolte contre les opérations françaises en Afrique qui n’ont cessé de tuer des civils nullement impliqués dans la guerre et le terrorisme !!! Ce choix militaire impliquerait le retrait progressif des forces françaises, dont une partie les 5000 soldats déployés au « Sahel » (terme géographique commode pour l’impérialisme français, car masquant les frontières nationales des pays concernés), principalement au Mali, officiellement contre les groupes terroristes.

Ce type de « transformation » de la présence militaire française est annoncé par les politiciens bourgeois « progressistes »… depuis la première heure des conquêtes coloniales ! Les noms changent, la domination impérialiste, néo-coloniale, reste. Car les causes de cette présence ne viennent pas de l’apparition de quelques groupes « jihadistes ».

La répartition des matières premières pour l’industrie, le contrôle des ressources minières et agricoles, sont depuis longtemps l’objet non pas d’une concurrence « libérale » entre capitalistes, mais sont sous le joug de forces militaires.

L’étatisation, voire la militarisation d’une partie de l’économie française est liée aux intérêts des grands groupes comme Bolloré, Bouygues, Orano(ex Areva), Orange, Véolia. L’armée française est un moyen de soumettre, au profit de ces multinationales, les gouvernements des anciennes colonies, mais aussi d’éloigner quand il le faut les puissances industrielles, commerciales ou militaires concurrentes comme la Chine, la Russie, les USA, etc.

Dans les pays d’Afrique et d’Asie dominés par l’impérialisme, les ouvriers, les paysans, les femmes, tous les exploités, ne pourront s’émanciper économiquement et politiquement sans coordonner leur lutte avec celles des ouvriers des puissances impérialistes. De même, pour nous, travailleurs d’un pays impérialiste comme la France, une lutte restreinte au territoire national est sans issue, alors que nos exploiteurs tirent une grande partie de leurs profits sur d’autres continents.

Seule la classe ouvrière peut être porteuse d’une solidarité internationale entre les exploités de pays opprimés comme le Mali, et les exploités de pays oppresseurs comme la France. Cet internationalisme ouvrier, qui a été enterré par la CGT en 1914, 1936 et puis 1945, n’est malheureusement pas une perspective défendue par ceux qui profitent des périodes électorales (NPA, LO) pour s’exprimer en notre nom. Le programme de N. Arthaud et JP Mercier (ouvrier délégué central CGT), candidats de Lutte Ouvrière en région parisienne dans le but de faire entendre « le camps des travailleurs » … ne fait référence qu’aux travailleurs de l’hexagone, sans rien dire des travailleurs d’Afrique ou d’Asie, ou des luttes ouvrières ont pourtant lieu !Des manifestations de travailleurs Maliens contre l’armée française d’occupation ont aussi lieu régulièrement aussi en France.
N. Arthaud et JP Mercier de LO, des tendances du NPA, se disent pourtant trotskistes. Or que disait Trotsky à ce sujet ? « Les ouvriers et les paysans non seulement d’Indochine, d’Algérie ou d’Inde ne pourront jouir d’une existence indépendante que le jour où les ouvriers d’Angleterre et de France prendront entre leurs mains le pouvoir gouvernemental. Esclaves coloniaux d’Afrique et d’Asie : l’heure de la dictature prolétarienne en Europe sonnera pour vous comme l’heure de la délivrance ! »

Un tel langage révolutionnaire serait-il déplacé, hors sujet dans une profession de foi électorale en France en 2021 ? C’est au contraire le seul ton qui conviendrait à de véritables révolutionnaires dans des élections organisée par l’Etat de la bourgeoisie. Et le seul ton qui convaincrait les travailleurs Gilets jaunes, où un langage aussi radical s’es fait entendre sur les ronds-points. Citons encore Trotsky au sujet des élections : « Le Parlement est devenu un instrument de mensonge, de fraudes, de violences, de destruction, des actes de brigandage, œuvres de l’impérialisme ; les réformes parlementaires ont perdu toute importance pratique pour les masses laborieuses. Il en est de même des institutions municipales ou communales de la bourgeoisie, qu’il est faux d’opposer aux organes gouvernementaux. Elles font aussi partie du mécanisme gouvernemental de la bourgeoisie : elles doivent être détruites par le prolétariat révolutionnaire et remplacées par les Soviets de députés ouvriers. »Trotsky aurait aujourd’hui ajouté les conseils régionaux dans la liste des organes gouvernementaux bourgeois à détruire.A l’heure où tous les partis de gauche viennent de fêter les 150 ans de la Commune, de véritables trotskistesn’auraient eu qu’à encore qu’à citer Trotsky qui écrivait à son propos : « La valeur de la Commune consiste en ce qu’elle a tenté de bouleverser de fond en comble l’appareil gouvernemental bourgeois dans l’administration, dans la justice, dans l’armée, dans la police, en le remplaçant par l’organisation autonome des travailleurs ». Cette formule reste actuelle à l’heure où les militaires et policiers prennent des poses fascisantes.
Pourquoi l’extrême gauche qui prétend utiliser les élections comme occasion d’une propagande révolutionnaire n’emploie-t-elle pas ce langage de Trotsky dont elle se réclame ?

Parce que construire un début de pouvoir ouvrier opposé au pouvoir des capitalistes cela commence dans les grèves, en mettant en place systématiquement des comités de grèves, alors que dans tout mouvement de grève, la direction bourgeoise des luttes est incarnée par les confédérations syndicales. Depuis 1914, la direction de la CGT est un comité dévoué à la bourgeoisie contre les intérêts fondamentaux de la classe ouvrière : « La bureaucratie syndicale substitue de faibles ruisseaux au puissant courant du mouvement ouvrier, substitue de revendications partielles réformistes aux buts révolutionnaires généraux du mouvement ouvrier » disait Trotsky. C’est bien pour cela que les dirigeant des grands groupes capitalistes donnent la parole dans leurs media aux représentants choisis par les bureaucratie syndicales. L’extrême gauche électorale, répondant à cet appel du patronat met ainsi en avant des délégués nommés par l’appareil CGT, comme JP Mercier (LO) et P. Poutou (NPA). Ce que cette extrême gauche électorale propose aux travailleurs, c’est en fait un « programme commun » avec les directions syndicales, similaire au « programme commun » PS-PC qui culmina dans les illusions dans l’élection d’un gouvernement de gauche en 1981.

Certes l’extrême gauche avait dénoncé à juste titre ce programme à l’époque, et critique parfois encore sévèrement la gauche électorale … pour mieux masquer une connivence entière avec la « gauche » syndicale cautionnée hypocritement car étant du « camp des travailleurs ». Ce sont « les grèves et les manifestations » qui changeront les choses selon N. Arthaud dans ses vidéos électorales, avec en fond des défilés de drapeaux CGT !

« Contre la domination capitaliste et la loi du profit, il faut que les travailleurs imposent leur contrôle sur l’économie. » nous disent pourtant N. Arthaud et JP Mercier dans leur programme.Mais ils le font du point de vue syndical qui est d’ « élargir » la démocratie en incorporant dans l’appareil d’Etat des comités de bureaucrates syndicaux, présentés comme des représentants des travailleurs. Parler d’un tel contrôle de l’économie capitaliste sans poser la question du pouvoir ouvrier est une utopie que Trotsky avait déjà dénoncée à son épique : « on recommande de contrôler la bourgeoisie au pouvoir. Magnifique tableau : la bourgeoisie prend son petit déjeuner, elle déjeune, elle dîne et le prolétariat, dirigé par les syndicalistes, le ventre creux, contrôle les opérations. »

Depuis 1914, la CGT est invitée dans les salons gouvernementaux si elle s’inscrit dans l’Union sacrée permanente : aucune contestation réelle de l’impérialisme français. C’est la raison du silence assourdissant autour des luttes à grande échelle comme le printemps arabe,les manifestations anti-armée française au Mali, jusqu’à la lutte récente des travailleurs de Birmanie contre une armée soutenue par notre impérialisme. La clé du succès des printemps arabes était pourtant autant en France qu’à Tunis et au Caire. Aucune référence à toutes ces luttes internationales dans le programme de l’extrême gauche électorale, soumission aux bureaucraties syndicales oblige !

« La tâche du prolétariat consiste à prendre le pouvoir d’Etat. La prise du pouvoir d’Etat signifie la destruction de l’appareil d’Etat de la bourgeoisie et l’organisation d’un nouvel appareil du pouvoir prolétarien. Le prolétariat ne devient révolutionnaire qu’autant qu’il ne s’enferme pas dans les cadres d’un étroit corporatisme et que pour autant qu’il agit dans toutes les manifestations et tous les domaines de la vie sociale », concluait Trotsky. A ce sujet, au Mali comme dans d’autres anciennes colonies françaises, des coups d’Etat, des vagues de répression, sont « en marche ». Mais aussi, en réaction, des mobilisations des jeunes, des ouvriers contre ces appareils militaires et policiers qui les oppriment depuis les indépendances Ce n’est pas nous charger d’un poids supplémentaire que d’étendre ces luttes en France, au contraire, c’est nous faire des alliés des millions d’opprimés. Cet écho en France des luttes du monde entier se fera naturellement si nous libérons simplement la parole des exploités, en créant des assemblées générales, de discussion, d’organisation des luttes, qui ne soient pas muselées par les directions syndicales. Car une importante fraction de la classe ouvrière exploitée en France est issue de ces pays avec lesquels elle conserve mille liens. C’est uniquement dans nos propres comités d’usine, de quartier, de département ou de région que la voix des travailleurs pourra se faire entendre. Le jour où de telles assemblées mettront à l’ordre du jour toutes les questions de « politique étrangère » qui concernent les travailleurs d’ici et d’ailleurs, la destruction de la Françafrique sera enfin au programme, les armes exportées par la France, 3ème marchand de la mort derrière USA et Russie, ne serviront plus à ceux qui répriment les révolutions, mais se retourneront, comme le proclame l’Internationale « contre nos propres généraux », tels ceux qui se firent les complice du génocide au Rwanda en 1994.

Ce qui s’est passé au Mali, au Rwanda, en Côte d’Ivoire ou au Tchad n’est pas seulement le produit des dictatures, des terrorismes, des islamismes ou des racismes, mais celui de la lutte des classes. Dans ces différents pays, les opprimés, les femmes et la jeunesse se sont plusieurs fois soulevés comme en 1989-1991 et ont contesté non seulement la dictature, le pouvoir local, militaire ou pas, mais aussi la domination capitaliste et notamment l’oppression impérialiste de la France. C’est ce qui explique qu’au Tchad comme au Mali, l’armée vienne de détrôner des dictateurs vendus à la France et fasse un peu de démagogie anti-française à laquelle l’impérialisme répond en annonçant aux bandes terroristes qu’elles peuvent attaquer ces pays, les troupes françaises étant désormais en retrait. Un chantage ignoble que l’impérialisme a plusieurs fois exercé sous Macron et qui juge des prétentions de ce dernier d’en finir avec l’oppression de l’Afrique.

De même, les déclarations de Macron au Rwanda, prétendant se démarquer du génocide français dans ce pays, ne sont que de la poudre aux yeux, et même une manière de couvrir le massacre sans l’expliquer, d’autant que Macron affirme qu’il ne reste plus au peuple rwandais qu’à pardonner à l’impérialisme français !!! Là aussi, c’est la lutte des classes qui explique les violences des classes dirigeantes locales comme internationales. C’est le peuple travailleur qui est descendu massivement dans la rue, rendant enragée la dictature militaire de Habyarimana, et la poussant au massacre fasciste contre l’ethnie Tutsi pour détourner le risque social de la révolution.

1990-1992, ce sont les années de la révolte sociale et politique, contre la dictature et la misère, au Rwanda. Au même moment, les opprimés contestaient la dictature de Moussa Traore au Mali et le renversaient et contestaient aussi celle de Houphouet Boigny en Côte d’Ivoire ou de Bongo au Gabon !

Les classes dirigeantes font alors mine de reculer, d’accorder la démocratie pour sauver l’Etat et les forces armées de la colère populaire.

1994, c’est l’année de la riposte des classes dirigeantes au Rwanda : le génocide. Les classes dirigeantes organisent le massacre en contraignant la population hutu à massacrer la population tutsi en se servant de tous les organismes du pouvoir, de l’armée, de la police, des préfets, de la hiérarchie catholique et bien sûr des bandes fascistes formées dans les quatre années

L’impérialisme français, sous la direction du président « socialiste » François Mitterrand (ainsi que de la cellule spéciale de l’Elysée pour la Rwanda) et du gouvernement de droite Balladur-Léotard, n’a pas été passif : il a apporté son soutien, plein et entier, aux extrémistes hutus à plusieurs niveaux : militaire : avant le génocide en bloquant l’avancée du FPR sur Kigali et en enseignant l’art de tuer aux futures milices génocidaires ; pendant le génocide en livrant des armes et du matériel de communication et en aidant au tri ethnique des victimes en éditant les cartes d’identités avec la mention « hutu » et « tutsi » et ensuite lors des contrôles d’identité. N’oublions pas que, durant les années qui ont précédé le génocide, le chef d’Etat major de l’armée rwandaise est un officier français.

Quel intérêt pouvait donc avoir la France, dirigée par François Mitterrand aidé de Védrine et aussi Balladur, Léotard aidés de De Vilepin, qui gouvernaient alors la France à aider des fascistes africains pour réaliser un tel massacre au Rwanda ?

Les génocides fascistes ont toujours l’air incroyables, inexplicables et les grandes puissances font toujours semblant de les découvrir mais elles ont toujours été complices. Et ce pour une raison de classe : il n’y a jamais eu de massacre fasciste sans que pèse sur les classes dirigeantes une grave menace sociale.

Le régime de dictature féroce d’Habyarimana, soutenu par la France, a de plus en plus de mal à se maintenir au pouvoir. Depuis 1990, la population pauvre du pays est en révolte, toutes ethnies confondues, contre la dictature et la misère.

Agathe Uwilingiyimana, une enseignante du sud du Rwanda, dénonce la anière de tenir les examens et le fait que chaque année des jeunes hutu des classes dirigeantes du Nord (la région du président) sont cette année là reçus aux examens. Un commando militaire agresse Agathe Uwilingiyimana. Des milliers de Rwandaises bravent les menaces armées des Interahamwe dans la rue, se regroupant dans une manifestation par solidarité avec Agathe Uwilingiyimana à la fin de l’été 1992.

Janvier 1992 : « Le 8 janvier 1992, des manifestations d’une ampleur inconnue au Rwanda secouèrent les principales villes du pays, notamment Butare, Gitarama et surtout Kigali, où 50 000 personnes défilèrent pour manifester contre le nouveau Gouvernement. Une nouvelle journée de manifestation est convoquée pour le 15 janvier, mais le pouvoir l’interdit et les manifestants qui passent outre sont arrêtés. » (citation du rapport Quilès)

Février 1992 : la journaliste pro-française Simon Catherine écrit : « Les militaires français ne combattent pas directement, mais c’est vrai qu’ils apportent un "plus à l’armée rwandaise". Paradoxalement, cette présence française est à la fois critiquée par l’opposition et saluée comme une sorte de "gage" donné au processus de démocratisation. Même ceux qui la contestent admettaient, encore récemment, qu’elle avait permis d’éviter de "trop grosses bavures sur le plan humanitaire". » Les média français s’y entendent à cautionner au nom de l’humanitaire les exactions soutenues au Rwanda par la France.
Mars 1992 : massacres organisés par le pouvoir dans le sud-est du pays, répétition de ce que sera le génocide.

En 1992, le régime a été contesté par un véritable soulèvement de la population de la capitale Kigali. Il est menacé d’autre part par le FPR (Front Patriotique Rwandais), parti à majorité tutsi, soutenu par l’Ouganda, avec derrière les USA et l’Angleterre. Il est contraint de reculer, accepte que le pouvoir soit partagé avec les dirigeants de la mobilisation démocratique. Le 6 avril 1994, l’avion du président est abattu. Cet événement sert de prétexte au nouveau Gouvernement intérimaire rwandais (GIR), constitué dans l’ambassade de France sous l’égide de l’ambassadeur, pour déclencher le génocide des Tutsis planifié depuis longtemps. La Radio des Mille collines exhorte les Hutus à se « éradiquer les cafards tutsis », tandis que l’armée montre l’exemple et distribue les machettes. Les Hutus qui refusent de participer au massacre sont assassinés. Plus d’un million de Tutsis seront massacrés dans les 100 jours qui suivront. L’impérialisme français, sous la direction du président « socialiste » François Mitterrand (ainsi que de la cellule spéciale de l’Elysée pour la Rwanda) et du gouvernement de droite Balladur-Léotard, n’a pas été passif : il a apporté son soutien, plein et entier, aux extrémistes hutus à plusieurs niveaux : militaire : avant le génocide en bloquant l’avancée du FPR sur Kigali et en enseignant l’art de tuer aux futures milices génocidaires ; pendant le génocide en livrant des armes et du matériel de communication et en aidant au tri ethnique des victimes en éditant les cartes d’identités avec la mention « hutu » et « tutsi » et ensuite lors des contrôles d’identité. N’oublions pas que, durant les années qui ont précédé le génocide, le chef d’Etat major de l’armée rwandaise est un officier français.

Tirons la leçon de ces massacres impérialistes : nous ne nous libérerons pas de nos oppresseurs sans nous unir entre travailleurs des pays opprimés comme le Mali, la Côte d’Ivoire, le Rwanda et le Tchad et des pays impérialistes. Un peuple qui en opprime un autre ne peut pas être un peuple libre. Si nous laissons l’armée française massacrer avec Barkhane ou ailleurs, elle finira par le faire aussi en France et mettra un jour en place une dictature militaire contre les travailleurs de France comme en rêvent déjà les généraux français !!!

L’internationalisme prolétarien n’est pas un doux rêve, c’est une nécessité vitale pour les exploités et les opprimés !!!

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