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Marche pour la Science ? Celle vers le Socialisme !
vendredi 21 avril 2017
Pas de marche pour la science sans combat contre un monde capitaliste qui marche en arrière toute !
Demain, c’est la « marche mondiale pour la science ». Partout dans le monde, enseignants, chercheurs, étudiants et ceux qui soutiennent la démarche vont « marcher pour la science ». Ils vont combattre ceux qui diffusent une idéologie antiscientifique, antimatérialiste ou antirecherche, contre le progrès scientifique et technique, ou favorable au surnaturel, au mystique, au mystérieux. Mais la plupart ne combattent pas le capitalisme et ne luttent pas pour le socialisme. Ils sont contre les intégrismes religieux pour certains, ou seulement pour qu’on aide davantage la recherche scientifique, l’enseignement, la recherche, le progrès, dans un moment où les fonds publics s’en détournent de plus en plus. Mais, si cette société tourne de plus en plus à la régression sur tous les terrains, éducation, santé, logement, emploi, sécurité des populations, on ne voit pas pourquoi elle ferait exception pour la science. Une idéologie régressive est indispensable à un monde capitaliste qui a atteint ses limites et ne peut plus qu’entraîner dans sa chute la société humaine.
La société bourgeoise n’a été jusqu’au bout dans son soutien à la démarche scientifique que lorsqu’elle était révolutionnaire, lorsqu’elle avait besoin de détruire la société féodale, autant au plan idéologique qu’économique, social et politique, qu’il lui fallait combattre la hiérarchie religieuse et ses idées, pour changer le monde. Par la suite, pour solidifier l’ordre social contre le prolétariat, elle s’est raccroché aux idéologies religieuses et autres institutions traditionnelles et s’est refusée à construire une philosophie scientifique à la hauteur de ses connaissances scientifiques et techniques. Elle a envoyé des hommes dans la lune qui, en arrivant sur le sol lunaire, se sont inclinés devant dieu pour prier ! Elle a, dans le pays le plus scientifique de l’époque, les USA, mis en bannière à l’entrée de ses universités de science le slogan antiscientifique de base : « l’homme a été créé par dieu » pour combattre le darwinisme.
Dans tous les domaines, physique, chimie, biologie, astronomie, évolution, physiologie, médecine, pharmacologie et autres, les connaissances n’ont cessé de s’accumuler et leur diffusion est plus large que jamais, en apparence, mais jamais les hommes ont eu aussi peu confiance dans la science. Et pour cause ! Au nom de la science, on développe le nucléaire, les nanotechnologies, la robotique militaire, les faux médicaments dangereux pour la santé, les bombes intelligentes, les drones !
Et c’est encore en prétendant s’appuyer sur la science qu’on développe les idéologies antiscientiques du tout génétique, de la suprématie raciale, de l’anthropocentrisme, du principe anthropique, du dessein intelligent, de la supériorité de la civilisation occidentale, et autre balivernes en réalité antiscientifiques.
C’est l’OMS qui a organisé la suppression des prétendues « races inférieures » ! Ce sont les scientifiques de la climatologie et de la météorologie qui ont été mis à contribution pour faire croire que le gaz carbonique serait la pollution la plus dangereuse pour la planète, afin de faire croire que le recul de l’industrie aurait pour but de protéger la planète et l’humanité. Pour faire croire aussi que le nucléaire serait une industrie propre ! Pour faire admettre aux peuples que ce sont eux qui polluent, que ce serait pour les enrichir de nombreuses marchandises qu’on détruirait la Terre !
Si le capitalisme a mis la science et la technique à son service, la société bourgeoise, elle, ne s’est jamais mise entièrement au service de la science et encore moins de la philosophie scientifique ! Elle a toujours favorisé les idéologies fatalistes, de soumission, la philosophie selon laquelle l’homme ne pourra jamais connaître le monde, selon laquelle l’homme est un être à part du reste de l’univers, selon laquelle le corps et l’âme sont deux domaines séparés, l’idéologie du du dualisme, de la dichotomie, du relativisme, de l’éclectisme, de l’impossibilité de philosopher sur la science, de l’impossibilité de maîtriser la connaissance autant que de maîtriser l’histoire humaine.
Parce que le fatalisme est d’autant plus indispensable que la vie des êtres humains devient de plus en plus dure, qu’elle régresse dans tous les domaines depuis la chute économique de 2007-2008…
Depuis cette chute, le capitalisme n’a pas d’autre avenir que d’attendre le prochain krach financier et d’attendre aussi les prochaines vagues révolutionnaires, de voir monter les luttes d’un prolétariat communiste révolutionnaire dont elle a tout fait, d’abord et avant tout, pour éradiquer les perspectives conscientes en favorisant toutes les idées réactionnaires possibles.
La régression économique et sociale mondiale, la montée des extrêmes droites, des fascismes, des dictatures, des guerres et des terrorisme ne sont pas compatibles avec une montée de la confiance dans la science qui est assimilée au monde capitaliste. Quand la société n’est plus capable d’offrir des emplois, des salaires, des logements, de la santé, de l’éducation, elle ne peut pas non plus demander aux peuples de faire confiance dans les discours des classes dirigeantes.
Demander aux peuples de faire confiance dans la science et dans les scientifiques nécessiterait que ces derniers soient capables de dénoncer les dérives qui prétendent s’appuyer sur les sciences. Combien de physiciens du nucléaire en dénoncent les dangers ? Combien de chercheurs en pharmacologie diffusent des informations sur les médicaments dangereux ? Combien de climatologues dénoncent le discours du réchauffement global anthropique ? Combien de scientifiques ont dénoncé les horreurs de l’eugénisme ?
On ne peut pas devenir des enthousiastes de la conquête de Mars, de la conquête de l’intelligence artificielle, de la transformation du génome humain, de la découverte de la vie dans les planètes hors du système solaire, etc, tant que les hommes ne conquièrent pas le pouvoir sur toutes ces recherches, le pouvoir sur toute la société, tant que les classes exploiteuses qui ne roulent pas pour la science mais pour le profit d’une infime minorité, gouvernent le monde, science y compris. C’est le grand capital, et sa recherche du profit à tout prix pour les seuls possesseurs du grand capital, qui gouverne le monde et pas la science, la connaissance, le progrès, intellectuel, social, humain ! Et la société humaine est dorénavant devant un choix : faire un grand pas en avant sur le terrain social et politique ou un grand pas en arrière sur tous les terrains possibles, y compris dans ses idéologies, dans ses connaissances, dans ses biens matériels et culturels. C’est à la barbarie que le capitalisme, dépassé par ses propres développements et incapable de poursuivre ses investissements productifs, nous amène et la science ne peut alors que servir à produire des grands moyens de destruction et de terreur !
La seule marche de la science qui aille dans le sens des intérêts de l’humanité est la marche vers le socialisme, vers la fin de la propriété privée des moyens de production et vers la fin du pouvoir exclusivement aux mains du grand capital.
Profit capitaliste et santé publique sont incompatibles
La science mise au service... du racisme
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La science, ce sont seulement des faits ?
L’idéologie bourgeoise du progrès
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Un seul monde, une seule science
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Aucun avenir pour le capitalisme, bel avenir pour l’humanité
Messages
1. Marche pour la Science ? Celle vers le Socialisme !, 26 avril 2017, 07:47
Plusieurs centaines de milliers de personnes ont participé à des manifestations dans le monde entier à l’appui de la Marche pour la Science, qui s’est tenue à Washington, samedi. Les manifestations ont été organisées en réaction aux efforts déployés par le gouvernement Trump entrant pour supprimer la recherche scientifique, en particulier dans le domaine du changement climatique, et pour réduire les dépenses dans un large éventail de recherches scientifiques, du réchauffement climatique aux remèdes contre des maladies.
Des dizaines de milliers de gens ont participé à des manifestations le 22 avril qui ont débuté avec la nouvelle journée en Nouvelle-Zélande et en Australie et ont continué en Asie, en Europe, en Amérique latine et à des centaines d’endroits aux États-Unis. Des manifestations ont eu lieu sur tous les continents habités et même en Antarctique, où des chercheurs ont publié des déclarations de soutien sur Internet.
De loin, la participation principale aux manifestations était aux États-Unis. La plus grande manifestation, sous une pluie constante, a amené environ 75 000 personnes à Washington, DC, où elles se sont rassemblées sur le terrain du Monument de Washington, en vue de la Maison Blanche, ont écouté des discours de scientifiques et de militants de l’environnement pendant plusieurs heures, puis ont descendu la Constitution Avenue vers le Capitole des États-Unis.
Plus de 50 000 personnes ont défilé à Chicago. La manifestation y a traversé le Grant Park, se terminant à l’extérieur du Field Museum of Natural History, où une exposition scientifique a eu lieu.
Étudiants et lycéens, enseignants, scientifiques, professionnels et familles entières ont voyagé depuis tout l’Illinois et les états environnants, des centaines de kilomètres, pour se joindre à la manifestation. Beaucoup brandissaient des pancartes et scandaient des slogans défendant la science, la raison et le progrès social. D’autres étaient ouvertement politiques, dénonçant la guerre et la destruction de l’environnement par les grandes entreprises, ou demandant la démission du président Donald Trump.
Dans la ville de New York, environ 30 000 personnes ont marché le long de Broadway, passant devant le Trump International Hotel et la Trump Tower près de Central Park, où ils ont commencé à scander des demandes pour l’éviction de Trump de la Maison Blanche. Il y avait de nombreux scientifiques portant une blouse blanche, et les orateurs ont dénoncé les coupes budgétaires dans les Instituts nationaux de la santé et dans l’Agence de protection de l’environnement.
Plusieurs milliers de personnes de la région de Boston et de toute la Nouvelle-Angleterre se sont rassemblées sur Boston Common. Des scientifiques, des chercheurs et des étudiants de Harvard, du MIT (Massachusetts Institute of Technology), du Massachusetts General Hospital et du Dana-Farber Cancer Institute et de nombreuses autres écoles et institutions ont exprimé leur soutien à la science face au déni du changement climatique et aux compressions budgétaires fédérales prévues.
Il y a eu de grandes manifestations dans les principales villes californiennes, où 15 000 à 20 000 manifestants ont participé à San Diego, à Los Angeles, à San Francisco et à Sacramento, et des dizaines de petites marches ont eu lieu dans tout l’État.