Du nouveau sur l’origine des Amérindiens
Il y a 40 ans, les chercheurs pensaient que le peuplement des Amériques avait eu lieu de façon plutôt simple. Les Hommes seraient ainsi arrivés sur le continent par le sud, au cours d’une seule vague de migration 13 000 ans plus tôt. Ce qui coïncidait avec la propagation en Amérique du Nord d’outils en pierre particuliers, fabriqués par le peuple de la culture Clovis. Toutefois, grâce à de nouvelles découvertes archéologiques et à des techniques de (…)
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Développement et génétique
Relaxation de la longueur d’une molécule d’ADN torsadée lorsque l’ATP est à basse concentration. On observe une relaxation par pas correspondant à chaque cycle catalytique d’une seule enzyme. Une fois encore, on observe que la nature fait des sauts entre des états discrets.
MOTS CLEFS :
dialectique –
discontinuité –
physique quantique – relativité –
chaos déterministe – percolation –
système dynamique –
non-linéarité –
émergence –
inhibition –
boucle de rétroaction – rupture de symétrie –
le temps -
contradictions –
crise –
transition de phase – criticalité - attracteur étrange –
auto-organisation – vide - révolution permanente - Zénon d’Elée -
Blanqui -
Lénine -
Trotsky – Rosa Luxemburg –
Prigogine -
Barta -
Gould - marxisme - Marx - la révolution
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Du nouveau sur l’origine des Amérindiens
15 juillet, par Robert Paris -
On ne nait pas homme, on le devient…
15 janvier, par Robert ParisOn ne nait pas homme (au point de vue du sexe, par opposition à femme), on le devient…
Ce texte ne discute pas de la séparation entre homme et animal, ni de « la théorie du genre » qui concerne les personnes d’âge mur sexuellement parlant, ni de leur sexualité, ni de l’homosexualité. Nous ne parlons ici que de l’émergence du sexe au stade fœtal de l’être humain.
Simone de Beauvoir a écrit qu’ « on ne nait pas femme, on le devient » mais ce n’était pas à propos du fœtus ni de la naissance (…) -
Epigénétique et Génétique
21 octobre 2020, par Robert ParisQu’est-ce que la génétique
Qu’est-ce que l’épigénétique ?
L’épigénétique, ce n’est pas le contenu matériel des gènes et leur effet pour produire un type d’être vivant, mais le pilotage de leur activation ou leur inactivation par du matériel biochimique non génétique (ni ADN, ni ARN, ni protéines). Les phénomènes épigénétiques peuvent donc être définis dans un sens restreint comme les phénomènes de modification du patron d’expression des gènes sans modification de la séquence (…) -
Une des plus grandes révolutions du Vivant : l’émergence de la cellule eucaryote
7 août 2019, par Robert ParisStephen Jay Gould dans « Comme les huit doigts de la main » (chapitre « Les grandes modalités de l’évolution ») :
« De nombreux biologistes situent la grande division au sein de la nature, non pas entre les plantes et les animaux, ni même entre les organismes unicellulaires et multicellulaires, mais, au sein même des unicellulaires, entre les procaryotes et les eucaryotes. »
« Sciences de la Terre et de l’Univers », ouvrage collectif dirigé par Jean-Yves Daniel et André Brahic :
« Mais (…) -
La dialectique de l’évolution et du développement
22 mars 2019, par Robert ParisLa dialectique de l’évolution et du développement
Pourquoi parler d’une dialectique à propos de l’évo-dévo ? Parce que cette dynamique oppose sans cesse la conservation et la transformation, ne cesse de construire et de détruire des formes nouvelles, refuse le changement et l’organise sans cesse, crée et supprime la diversité en permanence… C’est à la fois la dialectique de l’individu et de l’espèce, la dialectique du rapide et du lent, la dialectique des sauts dans les échelles de la (…) -
La relativité d’échelle et le vivant
4 février 2019, par Robert ParisLa relativité d’échelle de Laurent Nottale et le vivant
La théorie de la relativité d’échelle de Nottale a de nombreuses applications biologiques, depuis le linéaire au non linéaire et de la mécanique classique à la mécanique quantique. Elle explique la fractalité, l’autosimilarité aux très petites échelles du vivant qui implique des lois probabilistes de la physique quantique. Ces lois pourraient expliquer en outre l’origine fractale de la mise en place des morphologies de base du vivant. (…) -
Prions et évolution
14 janvier 2019, par Robert ParisLes prions, le troisième moteur de l’évolution
Un prion est un agent pathogène constitué d’une protéine dont la conformation ou le repliement est anormal et qui, au contraire d’agents infectieux tels que les virus ou les bactéries, ou encore des parasites, ne dispose pas d’acide nucléique (ADN ou ARN) comme support de l’information infectieuse.
Quand la machinerie et les composants nécessaires (ARN-polymérase, ribosome, etc.) sont présents, il est possible de fabriquer des protéines à (…) -
D’Arcy Thompson, la forme et le vivant
3 décembre 2018, par Robert ParisD’Arcy Thompson, la forme et le vivant
de Maddalena Mazzocut-Mis
Caractériser le concept de forme, c’est en souligner la complexité intrinsèque. D’un côté, la forme est limite, contour, visibilité d’une surface, aspect mouvant et varié ; de l’autre, c’est la manière dont les parties s’harmonisent dans leur ensemble, coexistent et se structurent. La forme peut être considérée dans son aspect sensible ou être conçue comme idée formelle, impliquant un modèle, un dessin, un type. Quand elle (…) -
Quel est le premier de la poule et de l’œuf ? Connaît-on la réponse ?
17 août 2018, par Robert ParisPour faire un oeuf de poule, il faut une poule et pour faire une poule, il faut un oeuf de poule ! Alors, comment cela a-t-il commencé ? Loin d’être une question bébête ou simpliste, c’est un vrai problème philosophique et scientifique.Quel est le premier de la poule et de l’œuf ? Connaît-on la réponse ?
Le paradoxe est bien connu : pour faire une poule, il faut un œuf et pour faire un œuf il faut une poule et donc, on se demande, dans le cours de l’évolution, si le premier œuf de poule a (…) -
La vision produite par œil-nerf optique-cerveau, un produit de la génétique, du développement et de l’évolution, vue… par des grands scientifiques, de Darwin à Gould en passant par Gehring et Feynman
14 mai 2018, par Robert Paris« Pouvons-nous croire que la sélection naturelle puisse produire, d’une part, des organes insignifiants tels que la queue de la girafe, qui sert de chasse-mouches et, d’autre part, un organe aussi important que l’œil ? (…)Il semble absurde au possible, je le reconnais, de supposer que la sélection naturelle ait pu former l’œil avec toutes les inimitables dispositions qui permettent d’ajuster le foyer à diverses distances, d’admettre une quantité variable de lumière et de corriger les (…)