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Syrie : la guerre permanente contre la révolution permanente !!!

mardi 30 janvier 2018, par Robert Paris

Syrie : la guerre permanente contre la révolution permanente !!!

C’est seulement après que les printemps arabes ont menacé les dictatures que les puissances capitalistes occidentales se sont avisées qu’elles préféraient intervenir pour ne pas laisser se développer le processus, craignant que celui-ci mène à une révolution permanente dans laquelle la révolution sociale finisse par prendre la tête et ne devienne une révolution prolétarienne. Le conflit avec la Russie ou avec l’Iran ou avec Assad ne sont que des manières de détourner la révolution et de cacher les buts de contre-révolution…

La terreur impérialiste ne combat pas la terreur des dictatures et bandes armées dites intégristes !

La guerre et le terrorisme sont la réponse des classes possédantes aux risques révolutionnaires…

Preuve que le but n’était pas la chute de l’Etat islamique, les troupes US et occidentales se maintiennent en Syrie et la guerre en Syrie repart du plus belle !!! Ils affirment que c’est pour contrer l’Iran et la Russie. L’ennemi désigné n’est plus Daesch !!

Daesch ou pas Daesch, les troupes françaises sont toujours présentes sur place et le gouvernement Macron n’a nullement l’intention de les retirer !!

Déployée en Irak en septembre 2014, l’opération Chammal (opération militaire française en Syrie) mobilise environ 1.200 soldats. Elle avait officiellement pour but de battre Daesch mais elle reste pour… quoi ?!!! Pas de réponse de Macron !!! La France en guerres ! Contre qui et pourquoi ?

Lundi, le 15 janvier 2018, la « Coalition » impérialiste contre l’État islamique (EI), menée par les États-Unis, annonçait que les Forces démocratiques syriennes (FDS), les YPG et les YPJ, diverses milices kurdes, affrétées par ces mêmes puissances impérialistes pour démembrer la Syrie et l’Irak, « vont contrôler les frontières avec la coalition internationale menée par les États-Unis »

La Turquie attaque et pour elle l’ennemi désigné, c’est les kurdes et elle n’est que la première à repartir à l’assaut… Les autres se préparent à attaquer et à trouver une nouvelle justification de l’attaque… Les camps de réfugiés tenus par les USA recrutent massivement d’ex terroristes prêts à intégrer de soi-disant forces de libération de la Syrie !!! Les USA ont annoncé former 30.000 miliciens anti-Assad !!! Ils les recrutent parmi les bandes de Daesch !!!

Preuve que le but n’est pas le bien des peuples, les massacres de civils se poursuivent !!! Plus que jamais la guerre terroriste et soi-disant antiterroriste s’attaque à la population par la terreur !

Preuve que les grandes puissances ne libèrent aucun peuple, les terrorismes d’Etat et de bandes armées ne sont pas supprimés avec la suppression d’EI !!!

Les puissances occidentales sont intervenues massivement en Syrie, par le biais du financement, du soutien et de la formation de violents « rebelles » anti-gouvernementaux. Un grand nombre d’armes de ces « rebelles » se sont finalement retrouvées entre les mains de Daesh. L’Occident n’a pas seulement enflammé ce conflit ; il l’a également alimenté pendant plus de cinq ans. Daesch battu, ils continuent…

Quand Chris Murphy (Démocrate-Connecticut) a demandé à David Satterfield, agissant au titre d’adjoint au Secrétaire pour les affaires proche-orientales, et apparu devant la Commission des Affaires étrangères du Sénat :

“Quelles fonctions remplissent les troupes américaines en Syrie, excepté de combattre Daesh ?”

Satterfield et d’autres lieutenants l’accompagnant ont refusé de répondre, sinon derrière des portes bien étanches. Ce n’est que quand il a “été pressé de répondre par Bob Corker (Républicain- Tennessee) et qu’on lui a fait savoir qu’il était obligé de répondre, que Satterfield a, finalement, concédé :

“Nous sommes profondément préoccupés par les activités de l’Iran, et l’éventualité que l’Iran renforce ses activités grâce à une plus grande capacité de transporter du matériel lourd en Syrie. Et je préférerais laisser cette discussion sans en dire plus”.

La seule solution pour le peuple syrien et tous les peuples de la région est le retrait de toutes les forces armées d’occupation, à commencer par les troupes impérialistes occidentales !

La solution, c’est que le peuple travailleur de Syrie se libère lui-même de la dictature !!!

A BAS LA GUERRE PERMANENTE !

VIVE LA "REVOLUTION PERMANENTE" !

L’attaque turque contre les Kurdes syriens marque une escalade majeure au Moyen-Orient

Les tensions Etats-Unis-Russie montent après la défaite de l’État islamique en Syrie

Les États-Unis vont mettre sur pied une « force frontalière » de 30.000 soldats en Syrie

Les États-Unis annoncent un déploiement illimité de forces militaires en Syrie

Téhéran dénonce le projet américain en Syrie

Trump, Macron ? De nouveaux va-t-en guerre en marche vers la 3ème guerre mondiale ?

Les mensonges américains de la guerre en Syrie

Le terrorisme US intitulé honteusement « contre-terrorisme »

Qui a détruit la Syrie, qui l’a transformée en terrain de tuerie pour des bandes armées ?

Les puissances occidentales soutiennent les terroristes islamistes de Syrie !!!

Les Etats-Unis appuient, financent et arment Al Qaïda en Syrie !

La troisième guerre mondiale a commencé en Syrie et en Ukraine

Les mille et un mensonges de la guerre civile en Syrie

Comment sauver la Syrie ? Mais en la bombardant !!!

C’est la révolution sociale qui a voulu débarrasser la dictature en Syrie, pas l’impérialisme occidental, ni les terroristes

C’est la guerre ! Et pourquoi ?

Rappel historique sur la guerre civile en Syrie

A bas les préparatifs de la troisième guerre mondiale entre les anciens impérialismes et les nouveaux

La guerre et le terrorisme : des solutions préventives face à la révolution sociale

L’impérialisme, la Syrie et le risque d’une guerre mondiale

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Messages

  • Le groupe terroriste Etat islamique est mort, nous dit-on, mais la guerre continue ! A preuve que ce n’était qu’un des prétextes !

    Le ministère syrien des Affaires étrangères a envoyé ce jeudi deux lettres au Conseil de sécurité de l’Onu et à son Secrétaire général dans lesquelles il les appelle à condamner les actions illégales de la coalition internationale dirigée par les États-Unis, les qualifiant de crime de guerre, selon l’agence d’information SANA.

    « Cette nouvelle agression est un crime de guerre, un crime contre l’humanité et un soutien direct au terrorisme, cette attaque met en évidence le caractère réel des ignobles aspirations des États-Unis qui cherchent à porter atteinte à la souveraineté de la Syrie, à l’intégrité de son territoire et à l’unité de son peuple », indique le communiqué de la diplomatie syrienne. »

    Plus d’une centaine de combattants pro-gouvernementaux auraient été tués par une série de frappes effectuée par des avions américains dans la province syrienne de Deir ez-Zor, a annoncé mercredi soir un responsable américain, cité par Reuters. La coalition affirme que l’assaut a été mené en représailles à une attaque contre le quartier général des Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance rebelle arabo-kurde soutenue par Washington.

    Ces dernier jours furent les "quatre pires journées qu’ait connues la Ghouta orientale" depuis le début de la guerre en Syrie en mars 2011, affirme un médecin sur place. En moins d’une semaine, 220 civils ont été tués par des frappes aériennes, Une situation qui perdure depuis des semaines et touche plusieurs régions syriennes.

    Ces dernières semaines, deux zones en ont particulièrement fait les frais : la région d’Idlib, au nord-ouest de la Syrie et non loin de la frontière turque, et la Ghouta orientale au sud. Toutes deux font pourtant partie des "zones de désescalade" mises en place en mai 2017.

    La Turquie a lancé le 20 janvier dernier l’opération « Rameau d’olivier ». L’objectif : « nettoyer » la région d’Afrine des éléments kurdes considérés par Ankara comme terroristes, et qui sont le bras armé du parti des Kurdes syriens. Quitte à déborder également sur le territoire irakien… Et ce, tout en se défendant de toute velléité d’invasion, dixit le président Erdogan.

    D’autre part, Israël a mené samedi une série d’attaques aériennes en Syrie, frappant des cibles militaires syriennes mais aussi "iraniennes" et perdant un de ses appareils au cours du plus sévère accès de tensions impliquant les trois pays depuis des années.

  • Des dizaines voire de centaines de contractuels militaires russes auraient été tués dans l’attaque aérienne et d’artillerie américaine contre une colonne de combattants fidèles au gouvernement du président syrien Bachar al-Assad dans la province orientale de Deir Ezzor le 7 février.

    Le Pentagone a d’abord déclaré avoir tué 100 combattants lors de son attaque du 7 février, qui a eu lieu sur la rive ouest de l’Euphrate. Il a affirmé avoir réagi à une avance de 500 combattants, appuyés par des chars et de l’artillerie, sur un quartier général des Forces démocratiques syriennes (FDS), la force terrestre par procuration des États-Unis composée majoritairement de milices syriennes kurdes YPG. Des soldats des forces spéciales américaines dirigeant les opérations des YPG dans la région auraient été présentes sur le site.

    Les forces américaines ont fait intervenir des hélicoptères d’attaque Apache, un hélicoptère de combat AC-130 Specter et des avions de combat F-15, ainsi que des batteries d’artillerie pour un assaut acharné.

    Le gouvernement syrien a dénoncé le raid aérien américain comme un « massacre » et un « crime de guerre », insistant sur le fait que ses combattants visaient les vestiges de l’État islamique (ÉI).

    Entre temps, le Pentagone a rapporté qu’il avait lancé une autre attaque dans la même zone samedi, une frappe aérienne contre un char T-72 de fabrication russe, qu’il prétendait avoir vu « manœuvrer » pour se mettre en position de tir contre une « position défensive » des FDS.

  • Pour punir ceux qui ont frappé le peuple syrien par des bombes au gaz, les USA vont lancer des missiles... contre le peuple syrien !!!

  • L’enquête pour « financement de terrorisme » sur les liens entre le géant du ciment Lafarge et l’Etat islamique (EI, ou Daech), la milice islamiste en Syrie et en Irak, a dévoilé la criminalité politique de l’élite dirigeante française et de l’OTAN. Le patronat et de l’Etat français ont financé et défendu l’EI dans une guerre visant à renverser le Président syrien Bachar al-Assad, alors qu’ils dénonçaient Daech en tant que milice terroriste devant les Français.

    Les attentats terroristes à Paris en 2015 ont donc été ourdis avec l’aide matérielle et politique de puissantes forces au sein de la classe dirigeante. Dépourvu de tout soutien populaire pour sa politique d’austérité en Europe et de néocolonialisme au Moyen Orient, l’Etat français a instrumentalisé l’EI pour faire la guerre en Syrie et justifier des mesures d’Etat policier en France. Si la police n’arrêtait pas les membres de l’EI qui voyageaient en Europe pour aller commettre des attentats, c’est parce que la police les protégeait et voyait en eux des mandataires utiles en Syrie.

    L’enquête soulève les questions les plus explosives. Emmanuel Macron a déclaré en 2017 que “mon ennemi, c’est Daech.” Il est de plus en plus clair que dans les plus hautes sphères de l’Etat, des responsables se sont rendus coupables d’intelligence avec l’ennemi, afin de mener leur sale guerre en Syrie. La question se pose : est-ce que président à l’époque, François Hollande, son conseiller Emmanuel Macron, son ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian ou de son ministre des Affaires Etrangères Laurent Fabius sont impliqués ?

    L’enquête avait déjà établi en 2017 que le cimentier membre du CAC-40 avait passé des accords financiers avec des organisations terroristes comme l’EI (Daech) et le Front Al Nosra (Al Qaïda) entre 2012 et 2014, versant en tout à l’EI plus de 15 millions de dollars, sous forme de diverses « donations », « taxes » et « commissions ». Le cimentier avait aussi acheté à l’EI du pétrole et des matières premières pour le ciment dans des carrières contrôlées par l’EI.

    Huit hauts dirigeants de Lafarge ont depuis été inculpés et deux de ses directeurs ont démissionné. Depuis fin juin 2018, l’enquête vise non plus des responsables individuels de la firme, mais la société elle-même. Au chef d’accusation de financement du terrorisme a été ajouté celui de « complicité de crimes contre l’humanité ».

    Pour se défendre, les dirigeants de Lafarge rejettent de plus en plus la responsabilité sur l’Etat. A présent, les déclarations de plusieurs de ses dirigeants dans ce sens ont été largement corroborées. Lafarge en Syrie était en rapport permanent avec les services de renseignements français et collaborait de façon si étroite avec eux que la production de ciment et celle de renseignements semblent ne faire qu’un.

    Le chargé de sécurité de Lafarge Jean-Claude Veillard, entendu pour la troisième fois en avril 2018, déclara que des responsables sécurité de Lafarge sur le site étaient impliqués dans la fourniture d’informations qu’il faisait parvenir en bloc à divers services de renseignement. Durant la période en question, il fut aussi en contact avec le cabinet militaire de François Hollande. Sur une question de la juge d’instruction s’ils (les ‘responsables sécurité’ faisant du renseignement) de Lafarge en Syrie « devaient rencontrer les responsables de groupes armés » Veillard a répondu : « Leur première mission, c’est l’acquisition du renseignement. Si ces rencontres pouvaient leur permettre d’obtenir des informations, ils pouvaient le faire ».

    Il apparaît aussi que les divers services français ont continué de suivre de très près la situation de l’usine après sa prise par Daech, le 19 septembre 2014. Veillard déclare même qu’un intermédiaire de l’EI avait proposé de remettre l’usine en marche sous contrôle de l’EI après sa prise.

    De plus, à l’été 2013, alors que le gouvernement Hollande prépare une attaque militaire de la Syrie avec l’administration Obama, Paris est en contact permanent avec Washington.

    Selon Le Monde de lundi, « Laurent Fabius multiplie les échanges avec son homologue américain, John Kerry, pour monter une intervention militaire contre Damas ». Le jour même de la prise de contrôle de la cimenterie par Daech, Christian Herrault (directeur général adjoint) et Jean-Claude Veillard sont reçus au quai d’Orsay et demandent à l’ambassadeur pour la Syrie Franck Gellet, d’intervenir auprès de Washington pour que l’usine ne soit pas bombardée par l’aviation américaine.

    Interrogé comme témoin dans l’enquête, l’ancien chef de la diplomatie du gouvernement PS de François Hollande entre 2012 et 2016 Laurent Fabius, actuellement président du Conseil constitutionnel a déclaré n’avoir jamais rien su des activités de cette firme du CAC-40 en Syrie durant ses fonctions.

  • « Si la révolution se proclame comme permanente… Il (Napoléon I) accomplit la Terreur en remplaçant la révolution permanente par la guerre permanence » (Marx/Engels, « Sainte Famille »)

  • Après l’Afghanistan, la Syrie. Alors que leur armée est empêtrée depuis 17 ans dans le conflit afghan, les Etats-Unis se préparent à une autre guerre illimitée : l’administration Trump a fait savoir cette semaine qu’elle restera sur le territoire syrien...

  • En Syrie, des positions de Daech frappées par des missiles iraniens. Comment se fait-il que ces camps étaient défendus par les puissances occidentales en tant que "résistance" contre Saddam ?

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