Contribution au débat sur la philosophie dialectique du mode de formation et de transformation de la matière, de la vie, de l’homme et de la société.

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  • Augustin Thierry et la conception matérialiste de l’histoire

    7 avril 2018, par Robert Paris

    Augustin Thierry et la conception matérialiste de l’histoire, par Gheorgi Plekhanov
    Novembre 1895
    Augustin Thierry appartient à ce remarquable groupe de savants distingués qui, sous la Restauration, renouvelèrent en France les études historiques. Dans ce groupe, il n’y avait pas de maître et de disciples. Il n’en forme pas moins une véritable école dont il est très utile d’examiner les conceptions fondamentales.
    Chateaubriand [1] désigna cette école sous le nom de l’ école politique (...)


  • Témoignage anarchiste sur la révolution espagnole (1936-1939)

    28 mars 2018, par Robert Paris

    Témoignage anarchiste sur la révolution espagnole (1936-1939)
    Avertissement : Nous diffusons ici le point de vue d’un militant anarchiste espagnol de la CNT-FAI sur la révolution espagnole, point de vue tout à fait opposé au nôtre puisque ce militant estime essentiellement que la direction anarchiste n’a pas démérité, que ses points de vue ne sont nullement à la racine de l’échec sanglant, que l’apolitisme, la conception antiautoritaire, individuelle, anti conception marxiste de classe, (...)


  • Plékhanov : la conception matérialiste de l’Histoire

    24 mars 2018, par Robert Paris

    La conception matérialiste de l’histoire Gheorgi Plekhanov
    1
    Lorsque l’historien, j’entends un de ceux qui ne se sont pas privés du don de généralisation, embrasse par la pensée le passé et le présent du genre humain, il voit se dérouler un spectacle grandiose et mer­veilleux. En effet, vous savez sans doute que la science moderne suppose que l’homme existe sur notre globe depuis l’ancien quaternaire, c’est-à-dire de­puis au moins 200 000 ans. Mais si nous faisons abs­traction de ces (...)


  • Féodalité et Bourgeoisie, l’affrontement de classe

    19 mars 2018, par Robert Paris

    « Le développement industriel des villes européennes, parvenu à un stade déterminé, a rendu impossible la persistance des rapports féodaux dans l’agriculture. Mais la campagne elle-même n’a jamais produit une classe susceptible d’entreprendre la tâche révolutionnaire d’abolir la féodalité. La même ville, qui subordonnait l’agriculture au capital, a engendré une force révolutionnaire qui a conquis l’hégémonie politique sur la campagne, et a étendu à la campagne la révolution dans l’état et (...)


  • Durruti et ses amis, des révolutionnaires anarchistes qui, dans la révolution espagnole, n’ont pas suivi l’opportunisme et le réformisme de leurs dirigeants de la CNT-FAI

    27 février 2018, par Robert Paris

    Durruti et les « amis de Durruti », des révolutionnaires anarchistes qui n’ont pas démérité…
    On remarquera la convergence entre militants : Durruti, Munis, Berneri, Ruiz, Roig, Balius, Freund, Carrasco, Wolf, Landau, Fernandez, Carlini…
    Ils étaient du même bord, défendaient les mêmes perspectives (pouvoir ouvrier, milice ouvrière, armement ouvrier, révolution sociale poussée à son terme, socialisation, destruction du pouvoir bourgeois et de l’ordre bourgeois) mêmes s’ils (...)


  • Thermidor 1794 de la Révolution française ! Pourquoi la direction bourgeoise de la révolution s’est chargée de lancer la contre-révolution ?

    26 février 2018, par Robert Paris

    « Le Thermidor de 1794 réalisa le déplacement du pouvoir de certains groupes de la Convention à d’autres groupes, de certaines couches du "peuple" victorieux à d’autres couches. Thermidor était-il la contre-révolution ? La réponse à cette question dépend de l’étendue que nous donnons, dans le cas présent, à la notion de "contre-révolution". La révolution sociale de 1789-1793 avait un caractère bourgeois. Son essence pouvait se ramener au remplacement de la propriété féodale enchaînée par (...)


  • Octobre 1934 en Espagne : la révolution manquée

    24 février 2018, par Robert Paris

    Grandizo Munis :
    « Venons-en enfin aux Asturies, la seule partie du pays où le mouvement d’octobre 1934 prit dès le premier jour un caractère insurrectionnel aigu. Le mouvement ouvrier espagnol ne rendra jamais assez hommage à ces courageux mineurs, qui surent s’emparer rapidement de la région en attaquant la Garde civile avec seulement quelques armes et de la dynamite. Grâce à eux, l’insultante désertion socialiste se retourna contre les dirigeants du PSOE ; grâce à leur geste (...)


  • Chronologie de la trahison de la révolution espagnole par les dirigeants de la CNT-FAI

    19 février 2018, par Robert Paris

    Lire aussi : Durruti et ses amis, anarchistes et révolutionnaires jusqu’au bout
    « L’exemple de l’Espagne montre l’inépuisable réservoir d’héroïsme et de dévouement que recèle le prolétariat. A travers six années de révolution, les ouvriers espagnols auraient pu vaincre non pas une fois, mais dix. Il leur manquait un parti qui aurait pu utiliser leur héroïsme et satisfaire les exigences objectives de l’histoire… On voit en Espagne comment les dirigeants anarchistes, qui ne comprennent pas (...)


  • Quand le stalinisme a trahi la révolution allemande d’Octobre 1923…

    9 février 2018, par Robert Paris

    Trotsky :
    « Vous pouvez voir camarades, c’est finalement le grand assaut que nous avons attendu depuis tant d’années, et qui changera l’image du monde. Ces évènements vont avoir une importance considérable. La révolution allemande signifie l’effondrement du monde capitaliste. »
    Anderson :
    « En 1923, il s’était développé en Allemagne, une situation dans laquelle “tout était possible.” En 1923 le peuple – et pas seulement la classe ouvrière industrielle, loin de là – était devenu (...)


  • Les écrits, journaux et discours du révolutionnaire Marat

    5 février 2018, par Robert Paris

    Jean-Paul Marat, dans « L’ami du peuple » du 10 novembre 1789 :
    « Les citoyens timides, les hommes qui aiment leur repos, les heureux des siècles, les sangsues de l’Etat et tous les fripons qui vivent des abus publics ne redoutent rien tant que les émeutes populaires : elles tendent à détruire leur bonheur en amenant un nouvel ordre des choses. »
    Marat :
    « Rien de superflu ne saurait appartenir légitimement, tandis que d’autres manquent du nécessaire. »
    Daniel Guérin :
    « Dans (...)


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