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Charge virale et Covid-19, une question peu abordée

vendredi 25 septembre 2020

Un point qui n’est pas souvent expliqué sur la pandémie : la question de la « charge virale ».

On croit souvent qu’on a attrapé le covid ou on ne l’a pas attrappé. Et personne ne cherche à nous convaincre que c’est une erreur : ce n’est pas tout ou rien, c’est une question de quantité. On peut attraper un covid et ne pas être malade mais le devenir si on en attrape ensuite d’autres…

Du coup, compte la question de savoir non pas si on a rencontré une personne qui l’ait mais plusieurs. En somme, la quantité de gens sur place compte. Une entreprise, un transport en commun, une école, une université sont plus dangereux que la rencontre d’un seul individu.

Ce n’est pas seulement le cas pour covid mais pour tous les virus, par exemple pour le VIH (sida).

Lire ici

La charge virale d’une personne représente la quantité de virus circulant dans son sang. Il serait donc logique de penser que plus cette quantité est élevée, plus les symptômes d’une éventuelle maladie sont sévères. C’est d’ailleurs ce que suggèrent les chercheurs chinois dans une étude publiée par la revue scientifique The Lancet, le 19 mars 2020, dans le cadre de l’épidémie de coronavirus.

Mais bien des scientifiques essaient malheureusement de le contester

Le docteur Raybaud :
« La charge virale représente la masse totale de virus dans un organisme infesté de façon courante, utilisée et mesurée dans bon nombre d’affections virales comme le Sida par exemple. Plus un malade reçoit de particules virales de manière répétée, plus il y a un risque de déclencher la maladie. C’est aussi un facteur parmi d’autres de la gravité de son évolution. Il est donc primordial de réduire la charge virale. Rester une minute dans un espace confiné avec un contaminé n’aura pas le même impact que d’y rester des heures ou des jours comme dans les espaces ou zones confinées.
… se transmet par voie respiratoire et oro-fécale
Le bactériologiste allemande Carl Flügge, dès la fin du XIXesiècle, a compris que certains agents infectieux utilisaient les gouttelettes et aérosols expirés pour transmettre des maladies.
Le mode de transmission respiratoire se fait donc par les sécrétions (glaires nasales, crachats), les grosses gouttelettes (de 10 à 100 microns), expirées par un contaminé (éternuement, toux) et les aérosols, fines gouttelettes (de 5 à 10 microns) que l’on peut voir se condenser sur une vitre de fenêtre froide en expirant très près. La vitesse d’expiration et la distance interpersonnelles sont capitales. L’activité physique, en accélérant les flux respiratoires, augmente le risque de transmission a fortiori. À un mètre, on considère qu’il s’agit d’une distance de protection partielle (4,5). Mais une toux peut projeter des particules à 8 mètres/seconde, et contaminer plus loin. Pis, les aérosols de 5 microns et moins peuvent persister en l’air longtemps de 1 à 18 heures :
D’où l’importance de l’aération des locaux.
En revanche, en cas de contamination d’une personne, la ventilation doit être contrôlée par filtrage ou d’autres techniques, pour ne pas diffuser le virus à l’extérieur.
Le virus, une fois déposé sur les muqueuses oro-pharyngées, va incuber et se répliquer en premier dans les deux millimètres d’épaisseur de l’épithélium respiratoire, puis diffusera dans tout le corps. Expiré, le coronavirus meurt ensuite, à température ambiante, en 3 heures sur une surface sèche, mais il peut survivre jusqu’à 10 jours sur une surface humide.
Ces aérosols de plus de 5 microns vont se déposer dans la sphère ORL : ils forment le gros de la troupe et se déposent pour l’essentiel par impaction. Ceux qui font de 2 à 5 microns arrivent dans les bronches par impaction-sédimentation. Seuls les moins de 2 microns descendront par diffusion dans les alvéoles pulmonaires (24). Nous savons aussi que le système muco-ciliaire fait remonter les particules non encore fixées vers le haut dans la sphère ORL. On admet que 99 % des particules inhalées sont éliminées en 48 heures, à ceci près que les autres pénètrent l’épithélium et s’y développent.
Ensuite, les techniques modernes de détection rapide par PCR (polymerase chain reaction) permettent de détecter le virus dans le sang, la gorge et le nez, l’urine ou les selles. Au début de l’épidémie, le ministère de la Santé a choisi de confier la responsabilité des tests au seul Samu et selon des critères très stricts, maintenant trop restrictifs, notamment le fait que le cas suspect ait été en contact avec des cas confirmés. Cette pratique est normale et économe au début d’une épidémie inconnue dont on ne prévoit pas l’issue : pour éviter une paranoïa. Mais, lorsque son extension est très rapide, et compte-tenu d’une réplication rapide in vitro selon l’Institut Pasteur (20), elle entraîne une large sous-estimation de l’épidémie.
Cette sous-estimation s’avère d’autant plus forte qu’il existe bon nombre de formes de maladie sans symptômes ou avec un simple rhume sans fièvre : les personnes sont néanmoins contagieuses deux jours et parfois plus avant l’expression de la maladie. Dès que l’on confine, on observe encore plus de cas car, dans cette situation, on multiplie les tests. Par ailleurs, en restant confinées, les familles se transmettent le virus avec aisance. En réalité, le virus a explosé. Une équipe chinoise de radiologues a publié le 21 février une cartographie édifiante des cas confirmés en Chine : tout le pays est contaminé (Coronavirus Desease 2019,21 février 2020, ZU ZY, Jining Hospital ,Nankin)….

La logique scientifique nous pousse à proposer un protocole qui réduirait, faute de la détruire à 100%, la charge virale de toutes les particules virales déposées surtout dans la sphère ORL car venant d’un aérosol de 5 microns par l’expiration d’un contaminé (24). Le corps a une thermorégulation vers 37° qui refroidit l’air chaud inhalé. Cependant la chaleur inspirée amène une température au-dessus de 56-60° dans le nez, la gorge, la trachée et les grandes bronches. Si on alterne les inspirations, une fois par le nez puis une fois par la bouche, on est assuré d’exposer les muqueuses de la sphère ORL et du tractus trachéo-bronchique, à cette chaleur. Certaines particules plus petites mais plus rares iront quand même dans les alvéoles. La propagation d’un virus respiratoire se fait de haut en bas, le long de l’arbre respiratoire, ce qui est logique. »

Un article de Wikipedia nous démontre que la charge virale n’est malheureusement pas utilisée pour décrire la situation des malades covid !!!

Voir ici

Certains scientifiques affirment même que « la charge virale diagnostique ne semble pas avoir d’utilité pronostique pour prédire les résultats de la maladie COVID-19 ». Ils prétendent que cela ne jouerait que sur la contagiosité. Lire ici

Mais pourquoi alors tous les scientifiques ont-ils admis l’importance de la charge virale pour le sida et bien d’autres virus ?!!!

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