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La question palestinienne et… Israël

jeudi 31 juillet 2014, par Robert Paris

La question palestinienne et… Israël

Tant que les peuples ne mènent pas la lutte dans le sens d’une lutte de classe contre toutes les bourgeoisies de la région, il n’y aura que des désillusions.
Nous ne devons pas raisonner sur cette question à la manière des démocrates petits-bourgeois. Les communistes révolutionnaires voient dans la question palestinienne une question qui ne peut être réglée que par la lutte révolutionnaire des travailleurs contre leur propre bourgeoisie.
De ce point de vue, il n’y a pas plus de "solution" pour les Palestiniens - et les Israéliens - que pour aucun peuple si demain l’impérialisme décide de détourner les risques de lutte sociales mondiales liées à la crise du système en guerre mondiale.
Une telle guerre ne serait pas plus due à l’inimitié des peuples qu’en Palestine et n’aurait pas plus de solution dans une formule entre Etats...

Un État palestinien, s’il devait voir le jour dans de telles conditions, ressemblerait à un bantoustan, ces États fantoches créés par l’Afrique du Sud à l’époque de l’apartheid pour y parquer les Noirs loin des régions où habitaient les Blancs.
Cet État palestinien d’un peu plus de deux millions et demi d’habitants ne serait qu’un immense bidonville, réservoir de main-d’oeuvre pour l’économie israélienne, ce qui permettrait à Israël de maintenir son emprise sur ces territoires qui auraient juste changé de statut. Cela pourrait satisfaire une minorité de dirigeants qui en tireraient bénéfice, mais pas la grande masse des Palestiniens qui continuerait de connaître la même misère.
Aujourd’hui, plus de deux millions de Palestiniens vivent en Jordanie, au Liban et en Syrie. Un tel État pourra-t-il les accueillir ? Israël n’envisage pas de leur reconnaître « le droit au retour ». Revenir exactement là où ils vivaient avant leur expulsion n’est peut-être pas possible dans bien des cas, mais ce genre de considérations n’empêche pas la loi israélienne de reconnaitre ce droit à tous les Juifs du monde. Bush a parlé de la possibilité d’échanger en quelque sorte ce droit contre des indemnisations, mais ce ne sont pas les quelques millions de dollars évoqués qui permettront à ces Palestiniens de quitter les camps où ils vivent depuis des dizaines d’années…
Quant au million d’Arabes israéliens, même s’ils sont traités en Israël comme des citoyens de seconde zone, ils n’iraient pas pour autant s’installer dans un État palestinien où ils seraient assurés de vivre plus mal.
Non, la création d’un État palestinien tel qu’il est envisagé ne changerait vraiment rien au sort de la grande majorité des Palestiniens.

Cet Etat dans des frontières forcément étriquées serait déjà bien incapable de satisfaire les besoins sociaux de sa propre population vivant dans le sous-développement. Cette situation économique misérable l’obligerait soit à se lier à Israël soit à rester dépendant des dictatures arabes, si ce n’est pas simplement de la charité internationale et des USA. Israël lui-même, qui avait au départ bien d’autres atouts, ne reste-t-il pas encore dans la dépendance de l’impérialisme ?
Rien déjà ne permet de croire que sur de telles bases cet Etat serait démocratique et laisserait les libertés au peuple palestinien, comme l’a montré l’expérience de l’Autorité palestinienne aux mains d’un petit groupe corrompu et dictatorial. Il est encore moins garanti que les Palestiniens qui vivraient dans cet Etat y trouveraient un emploi, une vie décente, un minimum de bien-être, les logements, l’éducation et la santé qui leur sont actuellement refusés. Tout indique au contraire qu’il ne pourrait régler ni les questions sociales ni celle des réfugiés dont la plus grande partie soit resterait à végéter dans les pays voisins, soit viendrait s’entasser dans des conditions encore pire en Palestine même si ces pays voisins prenaient prétexte du nouvel Etat pour les expulser de chez eux. Dans ces conditions il est fort à parier que la paix que ce Etat serait censé apporter ne durerait pas bien longtemps et que guerres, guerres civiles et terrorisme reprendraient bien vite.
Des Etats-unis du Moyen-orient ?
La création d’Israël dans les conditions où elle s’est faite, l’éviction et la dispersion des Palestiniens dans tout le Moyen-orient a fait de la question palestinienne la question de toute la région. Elle ne peut donc avoir de solution qu’à l’échelle de toute la région. La création d’un Etat palestinien serait de bien peu d’utilité pour les Palestiniens eux-mêmes (sauf à quelques bourgeois, politiciens, flics et militaires) si elle n’est pas accompagnée d’une mise en commun des ressources de tous les pays et tous les Etats du Moyen-orient, Israël compris bien entendu.
Ces Etats-unis du Moyen-orient, on l’imagine aisément, ne peuvent être que socialistes. Ils ne peuvent se construire sans l’entente de tous les opprimés, pauvres et travailleurs, tous ceux qui quels que soient leur lieu de résidence, leur nationalité ou leur religion ont les mêmes intérêts. Ils ne peuvent se construire sans reprendre aux classes possédantes israéliennes ou arabes, mais aussi occidentales, toutes responsables du chaos actuel, les richesses qu’elles ont accaparées dans la région.
Les nationalistes palestiniens ne se donnent pour but que la création d’un Etat. Mais sans révolution sociale dépassant les frontières, bousculant la domination impérialiste, les Palestiniens risquent bien de ne voir changer que la nationalité de leurs gardiens de prison. C’est pour cela que tout en soutenant le droit des Palestiniens à cet Etat, les révolutionnaires sont les adversaires de ces nationalistes comme des sionistes, combattent leur programme et lui opposent le programme communiste. Car le premier n’est en aucune façon une marche menant au second. L’un et l’autre représentent les intérêts des deux classes antagonistes de la société palestinienne comme israélienne, la bourgeoisie et le prolétariat.

Le lien entre les violences israéliennes à Gaza et les guerres dans le reste du monde

Palestine : les faux amis et les vrais ennemis

Le « non-Etat de droit » des Palestiniens et la politique de leur direction bourgeoise

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Témoignage sur la révolte en Israël

1967-68 et les Palestiniens

La révolte de 1936-39 en Palestine

Grève générale et révolte en Palestine

La bourgeoisie palestinienne à Gaza

Messages

  • Israël a décidé de s’approprier 400 hectares de terres situées en Cisjordanie dans le secteur de Bethléem, en réponse au meurtre de trois jeunes Israéliens en juin dans le territoire occupé, a indiqué l’armée dimanche 31 août. Les autorités ont annoncé le lancement de la procédure déclarant propriété de l’Etat israélien ces 400 hectares proches de la colonie de Gva’ot, a indiqué l’armée. Les parties concernées ont quarante-cinq jours pour faire appel.

    La décision a été prise par « les instances politiques » après le meurtre, en juin, de trois étudiants israéliens enlevés au bord de la route dans le même secteur, connu des Israéliens sous le nom de Gush Etzion, un groupe de colonies que les Israéliens entendent bien conserver dans toute éventualité de règlement du conflit avec les Palestiniens.

  • Le gouvernement israélien va se soumettre à une cure d’austérité pour éponger le coût de la guerre dans la bande de Gaza, seul le ministère de la Défense sera épargné par les coupes budgétaires, a indiqué un responsable gouvernemental.

  • « Nous, anciens de l’unité 8200 (spécialisée dans la cyberdéfense, Ndlr), réservistes mobilisés ou mobilisables, déclarons que nous refusons de prendre part à des actions contre les Palestiniens et de continuer à être instrumentalisés pour renforcer le contrôle militaire sur les Palestiniens dans les territoires occupés », écrivent 43 officiers et soldats signataires d’une lettre adressée au Premier ministre et au chef d’état-major israéliens.

    Elle a été transmise vendredi à l’AFP dans une version anonyme. « Nous ne pouvons plus continuer à servir ce système et à dénier leurs droits à des millions de personnes tout en gardant bonne conscience », disent les signataires.

    Publiée moins de trois semaines après la guerre dans la bande de Gaza, la lettre est sans lien avec elle. Mais elle est un pamphlet contre la politique globale du « régime » et les pratiques du Renseignement mises au service de cette politique.

    Il y est question de mise sous surveillance de millions de Palestiniens sans distinction, jusque dans leur vie privée. Ces refuzniks (terme désignant des Israéliens refusant de servir) dénoncent « la persécution politique » à laquelle participe leur activité d’espionnage ; des tribunaux militaires rendant leurs jugements sans que les Palestiniens aient accès aux preuves rassemblées contre eux et des agissements montant les Palestiniens les uns contre les autres.

  • De violents heurts opposaient dimanche soir des centaines de Palestiniens à la police israélienne déployée en nombre à Jérusalem-Est pour la cinquième nuit consécutive d’affrontements dans la Ville sainte.

    Cette journée sous haute tension devait se conclure avec les funérailles d’Abdelrahmane Shalodi, un Palestinien accusé d’avoir perpétré mercredi un attentat à Jérusalem, mais la police a finalement décidé de ne pas rendre le corps à sa famille qui refusait les conditions posées à la tenue de ses funérailles.

    Ce Palestinien de 21 ans a été abattu mercredi par la police après avoir, délibérément selon les autorités israéliennes, jeté sa voiture sur un arrêt du tramway, tuant un bébé et une Equatorienne de 22 ans qui a succombé dimanche à ses blessures.

    Depuis, sa dépouille, aux mains de la médecine légale israélienne, n’a toujours pas été remise à sa famille. La justice israélienne avait décidé qu’elle serait rendu aux Shalodi dimanche soir à la porte du cimetière pour un enterrement rapide au milieu de la nuit, en présence d’une liste réduite de participants soumise auparavant à la police.

    La famille a refusé ces conditions et la police a indiqué qu’elle ne rendrait finalement pas le corps. "La police examinera ce qu’elle fera du corps dans les prochains jours", indique un communiqué des forces de l’ordre.

    Privée de cérémonie, la famille Shalodi avait appelé à des "funérailles symboliques" en fin d’après-midi devant sa maison de Silwan, quartier populaire palestinien ultra-sensible proche du vieux Jérusalem.

    Des centaines de Palestiniens ont ainsi répondu présents et participé à la prière du défunt avant de tenter de rallier l’esplanade des Mosquées, épicentre de toutes les tensions dans la Ville sainte.

  • Attaque terroriste contre une synagogue à Jérusalem

    La méthode d’agressions contre les Palestiniens qui est systématiquement celle des classes dirigeantes israéliennes mise sur l’engrenage de la violence et ça marche : des répliques palestiniennes terroristes aux horreurs perpétrées par l’Etat ne vont faire que justifier et permettre aux ultras israéliens de justifier de nouvelles agressions contre les Palestiniens. Les impérialisme sont, bien entendu, autrement indignés des actes terroristes des Palestiniens écrasés que des actes terroristes autrement criminels de l’Etat israélien !!!

  • Nuit d’émeutes dans plusieurs villes et villages arabes d’Israël, après qu’un homme palestinien de 22 ans ait été tué par la police israélienne en Galilée, les émeutes et les protestations se sont intensifiées...

    De violentes manifestations dans les communautés arabes du nord ont fait rage dimanche pendant la nuit, avec des émeutiers masqués brûlant des pneus et jetant des pierres et des cocktails Molotov sur les forces de sécurité stationnées dans les villes de Turan, Shfaram et Fordis.

  • Le gouvernement israélien a voté dimanche en faveur d’un projet de loi controversé visant à renforcer le caractère juif de l’Etat d’Israël.

    La Knesset (Parlement) doit désormais se prononcer, en plusieurs lectures, sur ce texte qui ne définit plus Israël comme un Etat "juif et démocratique" mais comme "l’Etat national du peuple juif".

    L’Etat d’Israël n’avait déjà plus grand chose de laïc ni de démocratique. C’est pas de plus vers l’unification raciale d’Israël, c’est-à-dire de virer les Palestiniens.

  • L’assemblée nationale, par les élus du PS, a voté en faveur de la reconnaissance par l’Etat français de l’Etat palestinien tout en affirmant que ce n’est pas une injonction au gouvernement, ce qui signifie qu’il demande au gouvernement PS de ne pas tenir compte de sa demande. On ne peut pas faire mieux comme hypocrisie. Quant à celle du gouvernement israélien, en prétendant que c’est un soutien au terrorisme, on voit bien que ce gouvernement d’extrême droite israélien qu’a soutenu le gouvernement français lors de son dernier massacre à Gaza, est tout à fait dans ses oeuvres fascistes. Mieux, il espère même que la prochaine élection législative va lui donner un feu vert pour une politique fasciste. Le piège de l’ultra-nationalisme anti-palestinien s’est refermé sur les deux peuples !

  • Emprisonné à de nombreuses reprises par Israël, M. Abou Zeïn est mort au cours d’une manifestation, près de Ramallah, qui se voulait pacifique contre la confiscation des terres palestiniennes au profit de la colonisation israélienne. Alors que les protestataires marchaient du village palestinien de Turmus Ayya vers la colonie d’Adei Ad avec l’intention de planter des oliviers, des soldats israéliens leur ont barré la route et ont commencé à tirer des gaz lacrymogènes mais ils ont continué à avancer.
    Il manifestait pacifiquement contre les confiscations de terres, près de Ramallah, en Cisjordanie. Victime, selon un de ses collaborateurs, d’un coup de crosse porté par un soldat israélien, Ziad Abou Eïn, ministre de l’Autorité palestinienne en charge du dossier de la colonisation, est décédé mercredi à l’âge de 55 ans.

    Pour les Palestiniens, M. Abou Eïn est mort à cause des coups portés par des soldats israéliens et des gaz lacrymogènes qu’il a inhalés. L’autopsie a aussi montré que Ziad Abou Eïn avait succombé parce que « les occupants avaient empêché qu’il soit transporté à l’hôpital à temps pour être sauvé », a-t-il précisé. Selon Hussein Al-Cheikh, l’autopsie « coupe court aux fables véhiculées par les Israéliens dans la presse ». Les manifestants ont été arrêtés par un barrage de soldats israéliens dont certains ont repoussé brutalement Ziad Abou Eïn en l’empoignant au col et à la gorge. Des images de la scène montrent une empoignade confuse et véhémente, et sur une vidéo on peut voir une bombe lacrymogène exploser au pied du responsable palestinien, qui semble ensuite respirer à grand peine. Quelque minutes après, il s’affaisse en se tenant la poitrine.

  • Le Méretz a lancé sur les réseaux sociaux il y a quelques heures une campagne « Non à la troisième guerre du Liban ! » [après une première guerre, dite “Paix en Galilée”, en juin 1982 ; et une seconde en juillet 2006].

    Bibi (Nétanyahu) joue avec le feu. Il faut l’éteindre avant qu’il ne soit trop tard. Le Méretz demande au chef du gouvernement de ne pas entreprendre de réaction militaire qui conduise à une nouvelle escalade dans le Nord du pays. Le cœur se brise, et nous sommes avec les familles qui ont perdu leurs êtres chers. Il faut arrêter cela.

    Nétanyahu a refusé d’assumer la responsabilité de l’attaque en Syrie qui a fourni au Hezbollah un prétexte à cette nouvelle phase guerrière. Alors, maintenant, le minimum qu’il puisse faire est de prendre ses responsabilités quant à la vie des citoyens du Nord et des soldats de Tsahal, et d’éviter une 3ème guerre du Liban.

    Le réchauffement du front nord par le gouvernement de droite, qu’il découle de considérations électoralistes ou d’une appréciation erronée et d’une surenchère, risque de nous amener une guerre et de détruire la vie des habitants du Nord – qui n’auront de tranquillité ni par la force ni par le feu.

    Nous ne pouvons nous permettre un pouvoir qui se laisse entraîner et dont les surenchères soient susceptibles de nous engluer dans le bourbier libanais. Toutes les déclarations de ministres parlant d’une réaction trop faiblement proportionnée [comme Avigdor Lieberman vient de le faire] sont irresponsables et jouent avec la vie des habitants. Le chef du gouvernement a une seule responsabilité : empêcher que le sang ne continue de couler...

  • Une fois de plus la peur des Palestiniens sert à cacher la question sociale, pourtant brulante en Israël...

    Il n’aura fallu que quelques jours à Benjamin Netanyahu pour déjouer les pronostics de ceux qui donnaient le Likoud battu et faire d’une défaite redoutée une victoire spectaculaire à la faveur d’une stratégie de dernière minute soigneusement calibrée pour élargir sa propre base au détriment de celle de sa droite.

    Quatre jours avant le scrutin, Benjamin Netanyahu semblait lui même douter de sa victoire, disant craindre que son éventuelle défaite était un "danger réel" et appelant sa base à se mobiliser contre le risque d’une victoire de la gauche.

    Il a toutefois su mettre ces derniers jours de campagne à profit pour inverser la tendance qui le donnait devancé par l’Union sioniste, accordant plus d’interviews en trois jours qu’il ne l’avait fait en plusieurs années et ratissant au plus large pour attirer les voix des plus nationalistes, tout en montrant une sensibilité inhabituelle.

    Visitant la colonie de Har Homa en Cisjordanie, dont il avait autorisé l’implantation en 1997 lors de son premier mandat de chef de gouvernement, Benjamin Netanyahu a garanti que la construction de logements juifs en Cisjordanie occupée se poursuivrait et admis que la poursuite de la colonisation avait pour objectif de couper les Palestiniens de Jérusalem.
    Il a promis le même jour que jamais il ne permettrait que soit créé un Etat palestinien, contrairement à ses engagements passés, au risque de faire dérailler complètement un processus de paix déjà mal en point.

    A chaque fois que l’opportunité s’est présentée, il a redit que le Likoud risquait de perdre et qu’une victoire du centre-gauche favoriserait la propagation de l’islam radical et poserait des risques pour la sécurité d’Israël.

    Mardi, alors que les bureaux de vote étaient ouverts, il a multiplié les attaques, accusant des "organisations de gauche" de remplir des bus d’Arabes israéliens pour les inciter à voter et gonfler ainsi l’électorat de la gauche.

    Si beaucoup d’Israéliens ont perçu ces déclarations comme étant celles d’un homme aux abois, elles ont fait mouche auprès de la droite et de l’extrême droite, convaincues de devoir faire barrage à la gauche.

    "Les sièges sont passés d’un camp à l’autre au sein des blocs de droite et de gauche, mais dans l’ensemble, les lignes n’ont pas bougé", souligne Gideon Rahat, qui enseigne les sciences politiques à l’université hébraïque de Jérusalem.

    Le détail du vote semble en effet montrer que Benjamin Netanyahu a puisé dans l’électorat sur sa droite, que ce soit au Foyer juif de Naftali Bennett, fervent défenseur de la colonisation ou à la formation de son ancien allié ultra-nationaliste Avigdor Lieberman.
    Crédité dans les derniers sondages de 20 à 22 sièges, le Likoud en a finalement remporté une trentaine grâce à cette stratégie habile qui a épargné le centriste Moshé Kahlon et garanti un rôle d’arbitre partial à cet ancien du Likoud.

    Tournée vers l’économie et la fracture sociale israélienne, où 20% de la population vit sous le seuil de pauvreté, sa campagne de la gauche unie au centre a séduit son électorat traditionnel et elle a permis aux travaillistes de faire progresser le nombre de leurs sièges à la Knesset.

    Il n’a toutefois pas réussi à convaincre en dehors de la gauche et la menace sécuritaire brandie par Benjamin Netanyahu a peut être incité certains centristes indécis à ne pas se lancer dans l’inconnu en risquant de voir une coalition de gauche l’emporter.

  • Le nombre de civils palestiniens tués lors d’affrontements avec Israël a atteint en 2014 un niveau sans précédent depuis la Guerre de six jours de juin 1967....

  • La députée palestinienne Khalida Jarrar, membre du parlement israélien, a été mise en détention de six mois sans jugement... Les autorités israéliennes ont décidé de sa détention administrative, une disposition héritée du mandat britannique que dénonce l’association dont Khalida Jarrar était membre.

    Dans la nuit du 1er au 2 avril, une soixantaine de militaires israéliens a fait irruption chez l’avocate, représentante du parti de gauche palestinien FPLP. La députée « représente une menace pour la sécurité de la région », avait fait savoir l’armée israélienne.

  • Les Arabes israéliens observaient mardi 28 avril une grève générale pour protester contre les récentes destructions de maisons de familles arabes par les autorités israéliennes, au cours d’une journée de mobilisation qui doit culminer avec une manifestation au cœur de Tel-Aviv.

    Dans les localités arabes du nord d’Israël, les institutions publiques, les établissements scolaires, les banques et la grande majorité des magasins n’ont pas ouvert, ont rapporté les médias arabes israéliens.

    « Cette grève est une réponse à l’escalade des autorités israéliennes contre les maisons des Arabes et à la poursuite de la féroce politique d’incitation à la haine contre les Arabes lancée par le premier ministre Benyamin Nétanyahou lors des élections », a affirmé dans un communiqué le Haut Comité pour les Arabes d’Israël, l’instance qui représente les descendants des Palestiniens restés sur leur terre à la création de l’Etat d’Israël, en 1948.

  • L’armée israélienne, qui avait infligé onze jours de prison à un soldat ayant enfreint la loi juive en mangeant un sandwich non casher, a annulé sa peine devant la vague de protestations qu’elle a soulevée.

    "En un mot comme en cent, nous avons eu tort", a écrit le porte-parole, le général Moti Almoz, sur sa page Facebook. La sanction "a été annulée et (le soldat) a pu rentrer chez lui", a-t-il ajouté.

    Ce message fait suit à une polémique. L’armée israélienne avait infligé onze jours de prison à un soldat pour avoir enfreint la loi juive en mangeant un sandwich non casher.

    L’armée a donc a annulé sa peine devant la vague de protestations qu’elle a suscité. Des internautes ont comparé les règles appliquées en Israël à l’intransigeance religieuse en vigueur en Arabie saoudite. Certains, beaucoup moins nombreux, ont défendu la sanction.

    Le soldat en question, né aux Etats-Unis et récemment arrivé en Israël pour accomplir son service militaire de son plein gré, avait consommé un sandwich au porc lors d’un cours pour sous-officiers. Or l’armée israélienne, en tant qu’institution officielle, est tenue d’appliquer la cacheroute. Le code alimentaire que prescrit le judaïsme interdit la consommation de certaines viandes comme le porc, de crustacés ou le mélange de viande et de laitage dans le même repas.

  • « Ceux qui sont contre nous… il faut prendre une hache et lui couper la tête »

    Avigdor Lieberman à propos des Arabes...

    Les dirigeants israéliens sèment la haine et en accusent les Palestiniens...

  • Israël élargit l’autorisation de tirs à balles réelles à Jérusalem-Est... Et prétend aussi vouloir la paix !!!

  • Le Croissant-Rouge palestinien a indiqué dimanche que 77 Palestiniens avaient été blessés par des tirs israéliens en 24 heures, alors que Palestiniens et Israéliens sont engagés dans un nouveau cycle de violences en Cisjordanie et Jérusalem-est occupées. "Il y a eu 18 blessés par balles réelles et 59 autres par des balles en caoutchouc" au cours des dernières 24 heures, a indiqué la porte-parole du Croissant-Rouge Errab Foqaha. Elle a ajouté que 139 Palestiniens avaient été traités après avoir inhalé du gaz lacrymogène et six autres après avoir été battus par des soldats ou des colons israéliens, qui ont, depuis samedi, multiplié les attaques contre les villages palestiniens de Cisjordanie.

    Le porte-parole des services de sécurité palestiniens, Adnane al-Damiri, a dénoncé une hausse des attaques de colons. "Cette escalade de la violence des colons est clairement faite sous la protection du gouvernement israélien, car ils ne pourraient pas mener de telles attaques sans être couverts par leur gouvernement", a-t-il déclaré à l’AFP. Face à cette "escalade", les responsables des services de sécurité palestiniens se réuniront lundi avec le Premier ministre Rami Hamdallah et le président Mahmoud Abbas, a-t-il ajouté.

  • Deux Palestiniens pénètrent dans une colonie. Bilan : deux morts, les deux Palestiniens.

    Deux Israéliens pénètrent dans un camp palestinien. Bilan : un mort, un Palestinien et une quantité de blessés, des Palestiniens.

    Sans commentaire…

  • Une fillette palestinienne de 6 ans et son frère de 10 ans ont péri dans un raid aérien mené par Israël dans la bande de Gaza, samedi 12 mars avant l’aube, en représailles à des tirs de roquettes sur Israël.

    Quant aux Israéliens, Nétanyahou prétendait que sa politique assurait d’avantage leur sécurité. les morts israéliens de ces derniers mois montrent que sa politique ne fait qu’attiser la révolte palestinienne...

  • Une vidéo glaçante fait scandale en Israël. On y voit un soldat israélien tirant une balle dans la tête d’un Palestinien allongé au sol, blessé après avoir participé à une attaque au couteau contre des soldats israéliens, le 24 mars, à Hébron en Cisjordanie.

    Exécution sans jugement !

  • Le Golan occupé restera « pour toujours » israélien, proclame Nétanyahou…

    Le même prétend toujours négocier avec les Palestiniens tout en développant la politique de la colonisation.

    Et, bien entendu, les grandes puissances soi-disant favorables à la paix, à la fin de la colonisation, à un accord avec les Palestiniens sont les meilleurs amis de Nétanyahou, comme Obama et Hollande !!!

  • 70% du peuple de Gaza est réduit à la mendicité internationale ! Et la « communauté internationale » déclare que ce n’est pas acceptable. Mais, bien entendu, elle l’accepte tout à fait !

  • Une société française est accusée par une organisation non gouvernementale pour avoir fourni des composants militaires de missiles à l’Etat d’Israêl pour attaquer le peuple palestinien. Ce n’est pas le gouvernement français, prétendûment attaché aux droits des Palestiniens, qui aurait interdit cette vente d’armes contre la population !!!

  • La colonisation des Palestiniens continue de s’aggraver...

    Israël approuve plus de 450 logements dans des colonies de Cisjordanie...

    Depuis le 1er juillet, Israël a fait avancer les projets de construction de plus de 1 700 logements au total : plus de 700 en Cisjordanie occupée et plus d’un millier à Jérusalem-Est, partie palestinienne de Jérusalem annexée et occupée par Israël...

    La Paix Maintenant énonce le chiffre de 2 623 logements promus depuis début 2016 rien qu’en Cisjordanie, dont 756 ont été validés a posteriori après avoir été construits illégalement, selon l’organisation...

    Près de 600 000 colons israéliens vivent actuellement en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, un secteur dont les Palestiniens veulent faire la capitale de leur futur État...

    Et le chef de l’Etat israélien, colonisateur violent, prétend qu’il propose à Mahmoud Abbas de reprendre les négociations.... !!!!

  • Trump veut enterrer l’Etat palestinien...

    Le président américain et le Premier ministre israélien n’en ont pas eu besoin pour affirmer le « lien indestructible » qui unit leurs deux pays, affichant des positions très proches sur l’Iran et sur le processus de paix au Proche-Orient. Donald Trump a de nouveau critiqué l’accord nucléaire avec Téhéran comme « le pire (qu’il) ait jamais vu », sans toutefois le dénoncer. « J’ai déjà pris de nouvelles sanctions et je ferai plus pour empêcher que l’Iran puisse jamais, jamais développer une arme nucléaire ». Benyamin Nétanyahou a salué « sa clarté sur la nécessité de tenir tête au régime terroriste iranien ».

    « Je peux vivre avec un ou deux États, a badiné Trump. J’aime celui qu’on a aujourd’hui. » Un haut responsable de la Maison-Blanche avait expliqué avant la rencontre : « Nous n’allons pas dicter les termes de la paix. Une solution de deux États qui n’apporterait pas la paix n’est pas un objectif que quiconque voudrait atteindre. »

  • Deux Palestiniens ont péri samedi dans des raids aériens israéliens sur Gaza en riposte à des tirs de roquettes, et des heurts ont éclaté dans les Territoires palestiniens pour le troisième jour consécutif, après la décision américaine de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël.

    Le Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas a enjoint les Palestiniens à "poursuivre la confrontation et à l’élargir à tous les points où l’armée israélienne est présente" dans une déclaration publiée samedi soir.

    En signe de protestation contre la décision de Donald Trump, Mahmoud Abbas a décidé de ne pas recevoir le vice-président américain Mike Pence lors d’une visite prévue mi-décembre en Israël et en Cisjordanie, a indiqué à l’AFP son conseiller Majdi al-Khalidi.

    Samedi, des Palestiniens sont de nouveau descendus dans les rues à Jérusalem-Est et en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par l’armée israélienne depuis 50 ans, ainsi que dans la bande de Gaza, pour protester contre la décision américaine. L’armée a évoqué des "émeutes violentes dans une vingtaine de localités".

    Les protestataires ont lancé des pierres sur les soldats qui ont riposté en tirant des balles en caoutchouc ou réelles et des gaz lacrymogènes, blessant trois personnes légèrement, selon l’armée.

    A Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël, la police a dispersé des manifestants avec des grenades assourdissantes. Selon le Croissant-Rouge, 12 Palestiniens ont été blessés.

  • Pour justifier que l’armée d’Israël tire à balles réelles contre des populations civiles désarmées, le procureur israélien a déclaré que "la distinction à Gaza entre civils et militaires est difficile" !!!

  • L’ambassadeur américain autorise Israël à annexer une partie de la Cisjordanie !!!

  • Nétanyahou promet d’annexer un tiers de la Cisjordanie s’il est réélu !!! Trump prétendait offrir un plan de paix : c’est un plan de guerre totale !!! Le fascisme n’a pas de limite autre que la révolution sociale.

    • Facebook a temporairement privé, jeudi 12 septembre, la page officielle du premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou de sa fonctionnalité de discussion automatique (chatbot). Le réseau social a justifié cette sanction, qui doit durer vingt-quatre heures, par une infraction à ses règles en matière d’appels à la haine – ils sont, de manière générale, proscrits sur la plate-forme.

      La page Facebook de Benyamin Nétanyahou avait, en effet, affiché, dans la fenêtre de discussion Messenger, un message violent : « Les Arabes veulent tous nous détruire : femmes, enfants et hommes. »

  • Le plan Trump-Netanyahou présenté comme plan de paix prévoit surtout Jérusalem comme capitale d’Israël et la fin de la possibilité d’un réel Etat palestinien ainsi que la possibilité de l’annexion de la Cisjordanie. C’est un plan de guerre !!!

    Seule la révolution sociale peut unir peuples travailleurs de Palestine et d’Israël !!!

  • L’autorité palestinienne rompt toutes les relations avec Israël et les États-Unis. Les réformistes sont aussi peu crédible en Palestine qu’ailleurs, notamment en Israël !!!

  • L’Arabie saoudite soutient le plan Trump contre les Palestiniens ! Des gens qui se disaient mensongèrement "solidaires des palestiniens" !!!

  • Avec le plan de paix de Trump, qu’il est le seul à nommer ainsi, Macron s’aligne et renonce au prétendu soutien de la France aux Palestiniens. Macron, centriste, soutient les extrêmes droites Trump et Nétanyahou !!!

  • Un membre de l’Etat-major cité par le Canard Enchaîné devant la carte de l’Etat palestinien tel que le conçoit Trump :

    « C’est un pull troué, mité, ingérable sur le plan politique, invivable pour la population et qui n’aura rien de la configuration d’un Etat. »

  • Benjamin Netanyahou plaide pour l’annexion rapide de pans entiers de la Cisjordanie, en précisant que l’annexion de la vallée du Jourdain et des colonies en Cisjordanie était sa priorité !!! Netanyahou promet 3.500 nouveaux logements pour colons en Cisjordanie !!! Israël vise un million de colons d’ici à dix ans a annoncé le ministre de la défense israélien. A noter le soutien public de l’Arabie saoudite et des émirats aux plans colonialistes d’Israël !!!

  • .
    L’offensive armée des groupes palestiniens le montre à nouveau, malgré la politique de force de Netanhyahou entre Israël et Palestine, rien n’est réglé.

    La politique d’oppression violente n’a apporté aucune sécurité au peuple israélien

    Le politique des organisations palestiniennes n’a pas permis à la révolte des Palestiniens de triompher du diktat israélien. Au contraire.

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