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La science des interactions au lieu de celle des choses
vendredi 15 avril 2016, par
« Nous ne pouvons pas nous représenter un électron comme un objet. »
Paul Langevin
« Si un électron entre et sort d’une boite (une zone par exemple) (...), on ne peut pas dire que c’est le même électron qui entre et qui sort. (...) La masse est longtemps apparue comme une propriété fondamentale. N’est-il pas surprenant de la voir maintenant apparaître comme une propriété purement dynamique, liée aux propriétés du vide et à la façon dont elles affectent les particules qui s’y trouvent ? (...) Cette nouvelle conception de la masse est une révolution importante. Ce qui apparaissait comme une propriété intrinsèque et immuable se voit relégué au rang d’effet dynamique dépendant des interactions et, avant tout, de la structure du vide. »
Georges Lochak, Simon Diner et Daniel Farge dans « L’objet quantique »
« Le concept d’existence de l’électron dans l’espace et le temps conduit à un paradoxe. » D’où la nécessité de définir la particule comme une structure émergente issue des interactions du vide et non comme une chose préexistante et fixe. »
Franco Selleri dans « Le grand débat de la théorie quantique »
« Ce ne sont plus des objets métaphysiques figés qui sont étudiés, mais bien des interactions collectives. »
La science des interactions au lieu de celle des choses
La matière n’a pas de relation directe avec une autre matière sans passer par des particules dites d’interactions. Elle les absorbe et les émet. Et elle le fait parce, potentiellement, elles font partie de son environnement appelé nuage. Le proton, le neutron ou les quarks ne sont pas plus des particules individuelles qui existent sans un nuage qui est un cortège de gluons par exemple. Cette propriété est fondamentale dans l’interprétation quantique de l’atome et de ses sauts d’un état à un autre. C’est le fondement de l’étude de l’atome par celle des émissions lumineuses, ou spectre d’émission. C’est également le fondement d’une nouvelle compréhension de la stabilité de la matière qui n’est pas fondée sur la fixité en tant qu’objets individuels mais sur des phénomènes dynamiques qui permettent la conservation de certaines propriétés grâce à des changements à grande vitesse appelés virtuels du fait que le monde à notre échelle ne les voit pas directement. Ils apparaissent et disparaissent dans un temps plus court que les temps caractéristiques des interactions de la matière et de la lumière.
L’électron n’est pas une chose, au sens où ce n’est pas autre chose qu’une structure d’interactions du niveau structuré inférieur, qui, lui-même n’est encore rien d’autre qu’une structure des interactions d’un niveau encore inférieur. Les stabilités ne sont donc que structurelles et fondées sur une agitation sous-jacente. L’ordre n’est qu’un produit émergent du désordre.
On rechercherait en vain la source de la durabilité dans la fixité des quantités caractéristiques ou dans des propriétés fixes, qui décriraient complètement les structures. Dire qu’une quantité se conserve, décrit une interaction et non un objet.
Des structures qui émergent des interactions au lieu d’objets fixes
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Developments in the Theory of Fundamental Interactions
Fiels and Fundamental Interactions
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