Contribution au débat sur la philosophie dialectique du mode de formation et de transformation de la matière, de la vie, de l’homme et de la société.
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« La « réalité psychique » dépasse le réel. La fiction structure la conscience. (...) J’interprète, donc je suis. Nous sommes tous les romanciers de notre propre vie. la fiction est source de notre liberté."
Lionel Naccache dans "Le nouvel inconscient" On a longtemps opposé l’imagination à la conscience de la réalité. Freud a montré que l’homme construit sa propre réalité et la modifie au cours de sa vie. Il a montré également qu’il la bâtit sur la base de fictions et pas objectivement sur (…)
« Si le petit sauvage était abandonné à lui-même, qu’il conservât son imbécillité et qu’il réunît au peu de raison de l’enfant au berceau la violence des passions de l’homme de trente ans, il tordrait le cou à son père et coucherait avec sa mère. » Diderot dans « Le neveu de Rameau », cité par Sigmund Freud
Denis Diderot
« Mystification »
"Je voudrais bien me rappeler la chose comme elle s´est passée, car elle vous amuserait. Commençons à tout hasard, sauf à laisser là mon récit, (…)
Progressisme ou catastrophes ?
« Le gradualisme, l’idée que tout changement doit être progressif, lent et régulier, n’est jamais né d’une interprétation des roches. Il représente une opinion préconçue, largement répandue, s’expliquant en partie comme une réaction du libéralisme du XIXème siècle face à un monde en révolution. »
Stephen Jay Gould dans « Le pouce du panda »
« Sur des sujets aussi fondamentaux que la philosophie générale du changement, la science et la société travaillent (…)
La génétique joue son rôle mais elle n’offre aucun plan préétabli ; le cerveau est l’exemple typique d’auto-organisation fondant un organisme d’une grande complexité sur des bases principielles extrêmement simples : l’interaction entre corps et cerveau et les interactions entre cellules nerveuses, les neurones.
Le neurone (en anglais)
La cellule nerveuse
Le système neuronal fondé sur des interactions
Le cerveau, système nerveux central
Jean Claude Ameisen dans "La sculpture du (…)
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Qu’est-ce que la matière ?
La masse, elle aussi, est longtemps apparue comme additive. C’est ce que l’on constate à notre échelle. Par contre, à l’échelle de la matière atomique, il faut tenir compte des interactions qui ont, elles-mêmes, une masse. Dans l’atome, par exemple, il n’y a pas que le noyau et les électrons mais également l’énergie (…)
La dialectique auto-organisée de l’individu et de la collectivité, du corps et du cerveau, des émotions et de la pensée, de l’inconscient et du conscient, de la logique et de l’imaginaire, du lent et du rapide
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Cerveau et dialectique (…)
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Marxisme et psychanalyse
Comme les principaux protagonistes de la révolution bolchevique et de la Russie révolutionnaire des premières années après Octobre, à l’époque le seul pays au monde à reconnaitre Freud comme un scientifique éminent, Trotsky n’a cessé d’exprimer publiquement son intérêt pour la psychanalyse. Cela est d’autant plus remarquable que Freud a été interdit par l’URSS stalinienne et la pratique de la psychanalyse y a été interdite.
"La tentative de (…)
L’Oubli de noms propres Du mécanisme psychique de la tendance à l’oubli Sigmund Freud,1898
("Psycho-pathologie de la vie quotidienne", ch.1, PBP, Paris, 1972)
Du mécanisme psychique de la tendance à l’oubli, S.Freud, 1898
(traduction de S.Yankélévitch, Petite Bibliothèque Payot, Paris 1972)
J’ai publié, en 1898, dans Monatsschrift für Psychiatrie und Neurologie, un petit article intitulé "Du mécanisme (…)
Manuscrit H, 24-1-1895 PARANOIA
En psychiatrie, les idées délirantes doivent être rangées à côté des idées obsessionnelles, toutes deux étant des perturbations purement intellectuelles ; la paranoïa se place à côté du trouble obsessionnel en tant que psychose intellectuelle. Si les obsessions sont attribuables à quelque trouble affectif et si nous démontrons qu’elles doivent leur puissance à quelque conflit, la même explication doit être valable pour les idées délirantes. Ces (…)
THE PSYCHOLOGY OF THE DREAM PROCESSES AMONG the dreams which have been communicated to me by others, there is one which is at this point especially worthy of our attention. It was told me by a female patient who had heard it related in a lecture on dreams. Its original source is unknown to me. This dream evidently made a deep impression upon the lady, since she went so far as to imitate it, i.e., to repeat the elements of this dream in a dream of her own ; in order, by this transference, to (…)